Avatar : Gary Oldman, Drexl Spivey, True Romance

Signe(s) distinctif(s) : Cicatrices sur le visage, style vestimentaire excentrique et bigarré, dreadlocks, œil gauche vitreux, lourdes augmentations cybernétiques à la dégaine industrielle

Améliorations : - Oeil gauche augmenté (vitreux) : Acuité visuelle améliorée, ultra zoom, vision thermographique,
- Datajack
- Jambes entièrement cybernétiques avec contrôle gyroscopique de l'équilibre et suspensions à ressorts
- Bras entièrement cybernétiques avec outils chirurgicaux déployables, intégrés à l'intérieur des mains
- Foie synthétique
- Cœur synthétique avec contrôle du seuil maximal du rythme cardiaque
- Poumons synthétiques avec filtrage réglable des toxines anti-embolie
- Estomac synthétique avec contrôle réglable des fonctions métaboliques et système de rejet anti overdose
Tout pour le moment.

Faiblesse(s) : Addiction à tout un tas de psychotropes.

Beaucoup trop sympathique aux premiers abords, visiblement instable et lunatique, il ne fait aucun doute que cet homme est constamment sous l'emprise de substances.

Conscient de la situation et du statut qu'il occupe au sein du Chemmis, Papa Lazar (comme il aime à se faire appeler) se considère comme une sorte de figure paternelle, bien qu'il ne ressente pas vraiment d'empathie pour ses "patients".
En découle un phrasé paternaliste, ponctuant régulièrement ses interactions par un "Fils" ou "Gamin", qu'importe l'âge de l'interlocuteur concerné.

Bon vivant, fan de médias de divertissements, grand fan de street food et de fast food en tout genre, grande gueule.
L'air toujours accueillant, le fond du personnage est froid, calculateur et particulièrement égocentrique, un tempérament sociopathique hypocrite bouleversé de part et d'autre par des phases de delirium provoqués par la consommation excessive de drogues en tout genre qui lui font parfois croire à ses propres mensonges et percevoir des brides d'empathie qu'il peine à situer entre sentiment réel ou altération chimique.

Bordélique, insouciant, peu consciencieux, désinvolte ou atypique sont des adjectifs qui lui sont régulièrement attribués. Basculant régulièrement entre le flegme du laisser vivre et la curiosité frénétique et paranoïaque de se mêler à tout, conséquences à nouveau liées à son régime narcotique, en découle un personnage dur à saisir mais qui se maintient sur une ligne directrice : Maintenir son business quoi qu'il en coûte et se construire une place prépondérante au sein du Chemmis.

Pour être honnête avec lui même, Markov Rzeźnik est une notion assez floue pour Papa Lazar.

Ce qu'il essaie de discerner comme son passé est infusé dans une quantité nébuleuse de fluides abstraits aux consistances variables et aux couleurs s’entremêlant dans des nuances confuses.
Un gros merdier dans le quel il évite de mettre les pieds afin d'éviter une migraine.
Aucun de ses souvenirs ne semble corroborer autre chose qu'une vie dans le Chemmis.

Markov est depuis très tôt un enfant des rues. Ses parents biologiques assassinés dans un racket ayant mal tourné, il passa la majorité de son enfance à traîner dans les rues et à mendier jusqu'à être recueilli par une prostituée du Noun qui s'occupa de lui quelques mois durant avant de le jeter à nouveau à la rue, faute de son tempérament.
Il servit de guetteur à un des gangs locaux pendant un temps, contre une rémunération misérable, période durant laquelle il commença à consommer diverses substances psychotropes.

Appâté par la promesse d'un toit et de nourriture, il se retrouva vers treize ans à travailler pour le compte de l'Atoum qui n'hésitait pas à faire appel au travail infantile. Il passa plusieurs mois à éponger l'hémoglobine et autres fluides du sol et des tables d'opération.
Capitalisant de plus en plus sur une main d'oeuvre manipulable et pas chère, ils lui confièrent également la charge d'aller chercher les matériaux et autres pièces détachées servant à la manufacture bancale de leurs implants douteux et à l'entretien sommaire des locaux. Logé sur un matelas piteux et taché d'on ne sait quoi enfermé dans un placard, il n'avait pas trop de quoi se plaindre par rapport à la vie dans la rue, d'autant plus qu'il avait de quoi se nourrir mais dépensait la majeur partie de son maigre salaire dans de la came abrutissante.
Absorbé par la torpeur hypnotique de ses fix quotidiens, il maintenait sa routine au jour le jour et faisait ce qu'on lui demandait de faire.

Traité comme un chien à ses début, comme tout les gamins récupérés dans la rue pour effectuer la sale besogne, les mois passés et le fait qu'il soit bien l'un des seuls à rester présent ou à ne pas crever quelque part dans la rue le firent reconnaître petit à petit comme un vrai membre de l'équipe.
Cette reconnaissance lui permit au fur et à mesure des années de prendre part à des tâches plus complexe au sein des opérations menées par l'Atoum. Conscient de l'opportunité qui se profilait, il y apporta un intérêt volontaire, posant les bonnes questions et la fermant quand il savait qu'il ne fallait pas en poser. Sa consommation de narcotique évolua au fur et à mesure de sa "carrière" sous l'influence de son seul entourage qui le poussa vers des psychoactifs en tout genre, affirmant ouvertement qu'il n'avait pas intérêt à foirer quoi qu'on lui donne à faire.

De plus en plus impliqué dans les process mis en oeuvre par l'Atoum, il gagna en compétences mécaniques et médicales au fur et à mesure des années, en prenant part comme en observant, jusqu'au point où, pour se marrer un bon coup, on lui ordonna de s'occuper d'une transplantation légère d'implant. Conscient qu'on se foutait de sa gueule, il n'eu cependant pas d'autre choix que de s'y mettre.
Son palpitant pompa tout l'oxygène disponible à porté de voies respiratoires.
Sous l'effet de psychoactifs et d'halucinogènes, la merde qu'il pu engendrer n'avait pas tant d'importance et une portée de flash épileptiques fusèrent à travers ses synapses, lui remémorant des fractals hypnotiques de tout ces moments à les observer faire, il s'attela à charcuter la chaire, à enfoncer les connectiques, à vérifier frénétiquement les constantes, définir les variables d'injections et jongler avec les traitements anti-rejet sans vraiment savoir ce qu'il faisait, il activa les systèmes de gestion kinesthésiques, triturant les trodes, reproduisant tout ce qu'il avait pu voir sans trop savoir pourquoi... Il finit par s'arrêter et faire un pas en arrière pour contempler la boucherie.
Un calme plat, se retournant vers les autres qui le regardèrent avec un drôle d'air. L'un d'eux s'approcha pour observer de plus prêt.

Il a fait n'importe quoi mais...

Un silence qui sembla durer une éternité puis le type se tourna vers Markov, un sourcil levé.

C'est pas totalement foiré.

Il prit de plus en plus de place dans les opérations, sous les directives d'autres. Voyant un potentiel dans l'adolescent, on lui enseigna au fur et à mesure des années les connaissances de la cybernétique et la biologie comme on les connait dans la basse ville. Passant son temps libre à arpenter la matrice à la recherche de connaissance et à dangereusement tester ses compétences sur son propre corps dans des circonstances insalubres, il finit par surpasser les autres moins investis.
L'avantage de bosser dans l'Atoum, c'est que si on se foire, les gens ne peuvent pas aller voir ailleurs.
Ce qu'il n'aura pas appris des autres bouchers, il l'aura appris sur le tas, de client en client, sur la matrice, sur son propre corps, voir même sur des cadavres refilés par les gangs sur les quels ils aura eu l'occasion de tester la comptabilité aux terminaisons nerveuses par le biais de chocs électriques. Dans le Chemmis, on produit des miracles avec ce qu'on trouve, qu'importe les moyens.  

Aujourd'hui ce qui se fait de mieux en tant que cybernéticien au sein de la basse ville, probablement aussi de médecin, il a prit en main l'Atoum.

Se considérant comme une entité neutre, il accueillera n'importe qui à l'intérieur de son établissement si il requiert des soins ou des augmentations et qu'il a l'argent nécessaire. La politique, en tout sens qu'elle peut prendre, ne l'intéresse pas. Il n'est animé que par son profit personnel et son profit personnel uniquement.
Entretenant des relations fréquentes avec les gangs et la population de la basse ville, il est considéré par les locaux comme l'homme à aller voir si on a besoin d'opérations qu'on ne pourrait aller chercher chez les corporations ou chez un quelconque spécialiste légal. C'est une chose qui ne tarda pas à arriver aux oreilles des shadowrunners.
Il considère l'Atoum comme un sanctuaire, une zone neutre, et les conflits internes au Chemmis respectent ce partie prit par la simple et bonne raison que les différents gangs n'auraient nul par d'autre où aller et que s'attaquer à l'Atoum reviendrait à s'attaquer au bienfaiteur des autres gangs et du reste de la population.

Pseudonyme : Arctor
Âge : 22 ans
Pays : France
Comment avez vous connu le forum, quelque chose de spécial à en dire ? : En cherchant rp cyberpunk sur google. Le forum est beau.