Accueil[Kalda, Renard] Devine qui vient dîner ce soir ?
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Rusé aux mains d'argent- Age : 33 ans
Modification : Anima
Allégeance : son fils
Signe(s) distinctif(s) : Renard est muet et il porte invariablement une vieille casquette grise pleine de poussière dont plus personne ne se souvient de la couleur d'origine.
Améliorations : Un unique dispositif installé sur ses cordes vocales mais un peu inutile puisque la plupart du temps défectueux
DC : FE-Lyx
Posts : 57
Mar 28 Avr - 11:23
# Renard
Alors qu'il fouillait parmi ses outils dans un vacarme relatif - mais qu'il aimait particulièrement, c'était un peu comme une berceuse à ses yeux - la dormeuse émergea enfin complètement des vappes. Et elle ne tarda pas à les saluer, et à l'interppeler. A grand coup de hé machin, la casquette.
Surpris, cela lui fit relever les yeux vers elle, pour la dévisager. Du même coup, cela lui permit de voir la tête du deuxième, qui venait de prendre son balai. Oui, c'était certain : il ne s'agissait pas là de la dernière technologie en matière de nettoyage mais à quoi s'attendait-il ? On était au Chemmis, ici !
Pourtant, il ne dit rien et essuya les restes de la pauvre femme tandis que Renard réfléchissait à la question - injonction aurait été plus approprié - de la dormeuse. L'inviter à manger ? On ne lui avait pas faite souvent, celle-ci ! Malgré tout, la politesse le poussa à répondre à son bonjour par un petit signe de main.
Avant de n'être coupé par une voix - celle du Flingueur :
- Hey ! Mec ! Ton atelier, il m'intéresse. J'ai une vieille caisse à réparer. Tu pourrais me gérer cette petite affaire ?
Réparer.
Un doux mot à ses oreilles. Ce genre de mots qui avait le don d'attirer son attention plus que tout autre chose. De le faire sourire, quoi qu'il se passe. Il ne se sentait jamais mieux qu'une clef à molette dans la main !
- En échange, à défaut de te filer du pognon, je peux m'assurer pour que tu sois tranquille et que tu ais du boulot à tire-la-rigot. Et si tu veux du nouveau matos, pas la peine de dépenser du crédit inutilement, tu auras tout ce que tu veux.
Renard baissa les yeux sur les caisses devant lui, et sur les outils qu'il y avait dedans. Il pensa à ses vieilles pinces, ses vieux tournevis... Oui, du nouveau matos ne serait clairement pas superflu. Il en aurait bien besoin. Ses outils avaient faire leur temps, désormais, ils n'étaient plus tous jeunes.
Il eut un vague hochement de tête pour signifier son accord et voilà que, ni une ni deux, le Flingueur s'invitait au repas lui aussi. Comme disait le dicton : plus on était de fous, plus on riait ... Et comme de vieux amis, voilà qu'ils se présentaient.
Kalda, et Kraven.
Bien, au moins, il avait des noms à mettre sur les visages à la place des surnoms un peu ridicules.
Moi, c'est Renard, répondit-il en son for intérieur, tout en sachant très bien que personne ne lui répondrait et qu'il allait souper des surnoms encore un bout de temps...
Alors, il revint vers la pièce à vivre sans un regard en arrière - en se doutant bien qu'ils les suivraient. Il débarassa la table de ses outils et de l'implant vocal merdeux. Il y avait trois chaises, c'était comme fait pour...
Il les laissa s'installer sans rien faire pour les inviter, une nouvelle fois, tout en jetant un coup d'oeil au lit, pour constater que Pavel dormait toujours. Et enfin, il se tourna vers le garde manger. Pour voir ce qui restait. C'est-à-dire, vous vous en doutez bien : pas grand chose.
Bon.
Le ravitaillement devenait urgent et le petit déjeuner de ses invités allait être succint.
Tant pis. La politesse était au moins d'accepter ce qu'il leur donnait. Il déposa le tout sur la table, en s'en gardant un peu pour un autre repas dans la journée.
Surpris, cela lui fit relever les yeux vers elle, pour la dévisager. Du même coup, cela lui permit de voir la tête du deuxième, qui venait de prendre son balai. Oui, c'était certain : il ne s'agissait pas là de la dernière technologie en matière de nettoyage mais à quoi s'attendait-il ? On était au Chemmis, ici !
Pourtant, il ne dit rien et essuya les restes de la pauvre femme tandis que Renard réfléchissait à la question - injonction aurait été plus approprié - de la dormeuse. L'inviter à manger ? On ne lui avait pas faite souvent, celle-ci ! Malgré tout, la politesse le poussa à répondre à son bonjour par un petit signe de main.
Avant de n'être coupé par une voix - celle du Flingueur :
- Hey ! Mec ! Ton atelier, il m'intéresse. J'ai une vieille caisse à réparer. Tu pourrais me gérer cette petite affaire ?
Réparer.
Un doux mot à ses oreilles. Ce genre de mots qui avait le don d'attirer son attention plus que tout autre chose. De le faire sourire, quoi qu'il se passe. Il ne se sentait jamais mieux qu'une clef à molette dans la main !
- En échange, à défaut de te filer du pognon, je peux m'assurer pour que tu sois tranquille et que tu ais du boulot à tire-la-rigot. Et si tu veux du nouveau matos, pas la peine de dépenser du crédit inutilement, tu auras tout ce que tu veux.
Renard baissa les yeux sur les caisses devant lui, et sur les outils qu'il y avait dedans. Il pensa à ses vieilles pinces, ses vieux tournevis... Oui, du nouveau matos ne serait clairement pas superflu. Il en aurait bien besoin. Ses outils avaient faire leur temps, désormais, ils n'étaient plus tous jeunes.
Il eut un vague hochement de tête pour signifier son accord et voilà que, ni une ni deux, le Flingueur s'invitait au repas lui aussi. Comme disait le dicton : plus on était de fous, plus on riait ... Et comme de vieux amis, voilà qu'ils se présentaient.
Kalda, et Kraven.
Bien, au moins, il avait des noms à mettre sur les visages à la place des surnoms un peu ridicules.
Moi, c'est Renard, répondit-il en son for intérieur, tout en sachant très bien que personne ne lui répondrait et qu'il allait souper des surnoms encore un bout de temps...
Alors, il revint vers la pièce à vivre sans un regard en arrière - en se doutant bien qu'ils les suivraient. Il débarassa la table de ses outils et de l'implant vocal merdeux. Il y avait trois chaises, c'était comme fait pour...
Il les laissa s'installer sans rien faire pour les inviter, une nouvelle fois, tout en jetant un coup d'oeil au lit, pour constater que Pavel dormait toujours. Et enfin, il se tourna vers le garde manger. Pour voir ce qui restait. C'est-à-dire, vous vous en doutez bien : pas grand chose.
Bon.
Le ravitaillement devenait urgent et le petit déjeuner de ses invités allait être succint.
Tant pis. La politesse était au moins d'accepter ce qu'il leur donnait. Il déposa le tout sur la table, en s'en gardant un peu pour un autre repas dans la journée.
Viivi bras d’acier- Age : 22 ans
Modification : Rigger
Allégeance : Shadowrunner
Profession : Tueuse à gage, spécialiste démolition
Améliorations : - Bras droit artificiel.
- Endosquelette du bassin à la nuque pour équilibrer la force d’impact du bras, compenser le recul des armes et les tremblements du viseur.
- Datajack sur la nuque.
- Capteur thermique sur la tempe droite.
- Système d’enregistrement vidéo de tout ce qui est détecté par les yeux et le capteur thermique.
- Gant indiquant les dégâts physiques reçus.
Faiblesse(s) : - Manchote.
- L’Endosquelette cesse de fonctionner et devient un poids mort si le bras est détaché pendant plus d’une minute.
- Dépendante aux antidouleurs.
- Nocicepteurs inutilisables.
- Vision qui se floute un certain temps à cause des implants après un coup trop fort sur la tête.
Posts : 24 
Mer 29 Avr - 4:18
# Kalda Viivi
L’espace d’un – ô combien bref – instant, Kalda suspendit ses sentiments et impressions pour analyser la situation. Entre le muet et celui qui parlait peut-être un poil trop, elle était la plus jeune, et ce qui était assez sidérant en constatant la frugalité du repas, la plus pauvre des trois. C’était bien gentil de discuter avec eux entre la poire et le fromage, très littéralement, mais il fallait faire des plans. Elle devait toujours une quantité loin d’être négligeable de devises à un certain nombre de personnes, qui seraient plus du genre à acheter Kraven pour enseigner au moyens d’un déluge de munitions à Kalda, que quand on a des dettes on les paye.
Priorité parmi les priorités, donc, faire une contre-offre. Cet avenant – mais chauve – mercenaire semblait entre deux contrats.
Quant au sieur à casquette, ma foi, si son ramage était égal à son plumage, il serait le phœnix des hôtes de cette rue. Hélas, il ne pipait mot, ce qui était pour déplaire à mon humaine, certes, mais pas l’indisposer assez pour qu’elle en fît toute une histoire.
« Bon ben écoute c’pas grave si tu causes pas mais du coup j’vais t’appeler le mécano à casquette ou un truc du genre, et c’est un peu long, un truc en deux ou trois syllabes ce serait pas mal. Genre un prénom ou un truc du genre. Au pire note-le sur un papelard si tu te sens pas de délier ta langue. ’fin bref. »
Et après avoir mordu sa tartine, se tournant vers Kraven :
« Achor mon chote, chai un chlan chi chevr… Glups. Pardon. Trop faim. Euh, je disais. J’ai une combine en tête qui devrait t’intéresser. »
Ne te perds pas en détail, Kalda,. Direct, précis, sans badinage. C’est un professionnel, comme toi, mais en plus expérimenté, et déjà que tu n’aimes pas qu’on te bassine, alors fais preuve de la même politesse.
« Oui, voilà, alors. Il se trouve que j’ai une furieuse envie de dormir dans autre chose que l’arrière-boutique de, euh, du mécano, là. Mais j’ai pas un rond. Pas un rond, mais des idées. Et d’ailleurs, le mécano, écoute parce que tu pourrais bien être concerné aussi. »
Son cerveau carburait à toute allure alors que de l’eau fraîche et des sucres rapides commençaient à pénétrer son métabolisme. Elle n’avait, on s’en doute, absolument rien se rapprochant le près ou de loin à un plan de quelque nature que ce soit, mais essayait justement d’en inventer un à la vitesse où elle parlait.
« C’est pas une affaire très compliquée. Il y a une espèce de caïd, que je connais, je vous passe le comment. Kalina Peshkova, je ne sais pas si ça vous parle. Hé bien, elle est dans le trafic de drogues, bon. »
Ce qui expliquait pourquoi elle et mon humaine se connaissaient.
« Et il se trouve qu’elle doit recevoir une certaine cargaison aujourd’hui. Si on lui pique. Hypothétiquement, hein, mettons, supposons, admettons qu’on lui pique. Mais, sans qu’on sache que c’est nous qui avons fait le coup. On pourrait alors lui vendre exactement sa cargaison, m’voyez ? En mode : « Oh ben ça alors vous avez justement besoin de personnes talentueuses pour faire le boulot et récupérer votre came. » Et ça nous ferait une belle marge. »
Kalda se tourna vers le mécanicien.
« J’sais pas si t’as l’air habitué à ce genre de trucs, mais c’est sans risque. Tu ne verras même pas l’action, ton seul taf sera de conduire notre voiture. Je surveillerai depuis un balcon et soutiendrai notre progression avec mon fusil rail, et toi, Kraven, tu m’as l’air d’apprécier être en première ligne, donc ce sera exactement ton boulot. »
Selon ses propres critères, l’exposé s’était plutôt bien passé. Entendez par là qu’elle avait réussi à sortir une improvisation non seulement cohérente, mais en plus crédible, ce qui n’est pas peu dire.
Priorité parmi les priorités, donc, faire une contre-offre. Cet avenant – mais chauve – mercenaire semblait entre deux contrats.
Quant au sieur à casquette, ma foi, si son ramage était égal à son plumage, il serait le phœnix des hôtes de cette rue. Hélas, il ne pipait mot, ce qui était pour déplaire à mon humaine, certes, mais pas l’indisposer assez pour qu’elle en fît toute une histoire.
« Bon ben écoute c’pas grave si tu causes pas mais du coup j’vais t’appeler le mécano à casquette ou un truc du genre, et c’est un peu long, un truc en deux ou trois syllabes ce serait pas mal. Genre un prénom ou un truc du genre. Au pire note-le sur un papelard si tu te sens pas de délier ta langue. ’fin bref. »
Et après avoir mordu sa tartine, se tournant vers Kraven :
« Achor mon chote, chai un chlan chi chevr… Glups. Pardon. Trop faim. Euh, je disais. J’ai une combine en tête qui devrait t’intéresser. »
Ne te perds pas en détail, Kalda,. Direct, précis, sans badinage. C’est un professionnel, comme toi, mais en plus expérimenté, et déjà que tu n’aimes pas qu’on te bassine, alors fais preuve de la même politesse.
« Oui, voilà, alors. Il se trouve que j’ai une furieuse envie de dormir dans autre chose que l’arrière-boutique de, euh, du mécano, là. Mais j’ai pas un rond. Pas un rond, mais des idées. Et d’ailleurs, le mécano, écoute parce que tu pourrais bien être concerné aussi. »
Son cerveau carburait à toute allure alors que de l’eau fraîche et des sucres rapides commençaient à pénétrer son métabolisme. Elle n’avait, on s’en doute, absolument rien se rapprochant le près ou de loin à un plan de quelque nature que ce soit, mais essayait justement d’en inventer un à la vitesse où elle parlait.
« C’est pas une affaire très compliquée. Il y a une espèce de caïd, que je connais, je vous passe le comment. Kalina Peshkova, je ne sais pas si ça vous parle. Hé bien, elle est dans le trafic de drogues, bon. »
Ce qui expliquait pourquoi elle et mon humaine se connaissaient.
« Et il se trouve qu’elle doit recevoir une certaine cargaison aujourd’hui. Si on lui pique. Hypothétiquement, hein, mettons, supposons, admettons qu’on lui pique. Mais, sans qu’on sache que c’est nous qui avons fait le coup. On pourrait alors lui vendre exactement sa cargaison, m’voyez ? En mode : « Oh ben ça alors vous avez justement besoin de personnes talentueuses pour faire le boulot et récupérer votre came. » Et ça nous ferait une belle marge. »
Kalda se tourna vers le mécanicien.
« J’sais pas si t’as l’air habitué à ce genre de trucs, mais c’est sans risque. Tu ne verras même pas l’action, ton seul taf sera de conduire notre voiture. Je surveillerai depuis un balcon et soutiendrai notre progression avec mon fusil rail, et toi, Kraven, tu m’as l’air d’apprécier être en première ligne, donc ce sera exactement ton boulot. »
Selon ses propres critères, l’exposé s’était plutôt bien passé. Entendez par là qu’elle avait réussi à sortir une improvisation non seulement cohérente, mais en plus crédible, ce qui n’est pas peu dire.
Flingueur poissard- Age : 28 ans
Modification : Anima
Allégeance : Freelance
Signe(s) distinctif(s) : Pas de signe distinctif car je suis trop beau bien entendu.
Améliorations : Implant Cybernex Occulus Sight: Cet implant, directement relié à ses yeux, qui se prolonge au niveau de son système nervico-cervical, lui permet d'améliorer sa vue. Notamment, sa vision nocturne est améliorée et il y a un système de vision infra rouge invisible pour les autres qui lui permet d'atteindre pratiquement à coup sûr sa cible et/où son environnement. Cet implant lui permet, également, de pouvoir visualiser les mouvements adverses. S'il ne peut prédire avec exactitude les mouvements des autres, il peut facilement prédire à quelques secondes près ce que fera les autres. La contrepartie est que s'il abuse de cet implant, il est sujet à une vision trouble ou à de fortes migraines.
Implant Cybernex Corpus Agility: Cet implant, directement relié à l'ensemble de son corps, qui se prolonge jusqu'à son système nervico-cervical, lui permet d'améliorer son agilité. La vitesse de ses mouvements lui permet de se déplacer plus rapidement que la moyenne. La contrepartie est que s'il abuse trop de cet implant, il ressent des douleurs musculaires allant jusqu'à la possibilité d'os brisé dans le pire des cas.
Posts : 48
Jeu 30 Avr - 16:53
# Kraven Crash
- Kalia et Renard
- CRASH Kraven
Le Bon, la Brute et le Truand
Oh la bonne affaire ! On ne dira rien mais il y avait une carcasse de voiture qui traînait dans le coin du Chemmis. Pas trop amoché, il y avait encore l'ossature et le reste était parti en live: siège éclatée, pas de volant, pas de moteur mais, avec un peu d'imagination, il y avait de quoi faire.. Une voiture flambant neuve, une caisse de malade avec tous les accessoires à l'intérieure...Un truc qui te coûte la peau des fesses, genre fantasme dans un cybersex de la haute si ça existe...Et elle sera à moi et pour même pas un rond... Et, en plus, pour une fois, je vais me faire une bonne action.
D'un geste négligent, il dégagea ses vieux outils et un vieil implant vocal. Pas que ça m'importe plus que ça mais un mec qui parle pas avec un vieil implant de merde, ça me titillait l'esprit: si ça se trouve, c'était un muet qui avait la honte d'utiliser son implant tout pourri. C'est lui que ça regarde, moi ça ne me concerne pas, c'est pas mes affaires: s'il veut quelque chose de moi, il passe au troc ou il paye. Quoique comme il va me faire une super bagnole, je peux faire un effort. Bah ! Quand je verrais le résultat, je verrais si ça vaut le coup de lui faire cadeau d'un implant vocal ou pas.
" Lâche l'affaire ! Il est muet notre bonhomme et il veut pas utiliser son implant vocal pour discuter. Si ça se trouve, il est tellement pourri que quand il l' utilise, le système doit dérailler et il doit avoir une voix à la manière d'un C3PO mal baisé. " Informais-je Kalda en dégustant ce café bien meilleur que la mixture que je prends d'habitude et qui a l'odeur et la texture d'une merde de rat.
" Et puis, faut pas faire trop de bruit la Mioche. Notre Bonhomme doit être Papa ou bien il doit avoir pris un pauvre gosse des rues pour l'adopter. Il a jeté un coup d'oeil au lit tout à l'heure alors qu'on était en train de s'installer. Mais, ça tu dois le savoir hein Gamine ?" La Titillais-je en avalant ce qui devait ressembler à un croissant ou quelque chose comme ça...
Puis, Kalda nous expliqua son plan et ses motivations: d'une oreille distraite, je l'écoutais en m'allumant une clope. Un plan sans risque hein ? Cette expression n'existe pas dans mon dictionnaire: mon Karma se retourne toujours contre moi et ça part toujours en couille. Son histoire se tenait: on vole la cargaison d'une certaine Kalina Peshkova,, une caïd du coin, on la ramène plus tard en tant que sauveur et on devient les héros de Madame. Un plan parfait !! Un plan de merde ouais !! Je sens venir la couille à des kilomètres. En même temps, contre du pognon et quelques assurances, ça se tente. Et puis, j'ai rien à faire...
" Ton plan est foireux ma belle. Mais bon, j'ai l'habitude: c'est ma spécialité de régler des affaires de merdes contre du pognon. Déjà, ta Kalina, tu penses vraiment qu'elle va se laisser abuser ? Moi, on me fait un coup comme ça, je me méfies et je me demanderais même si c'est pas toi qui a utilisé cette ruse pour me la mettre profond. Le" sans qu'on le sache", ça n'existe pas ici: dans le Chemmis, tout se sait et tout se paye un jour ou l'autre. Pas que ça me dérange de foncer dans le tas, je cherche pas à comprendre, je flingue à tout va et je suis connu dans le coin pour ça. Mais le Mecano, ça n'a pas l'air d'être une graine de délinquant: qu'est ce qui t'assures qu'il va gérer au bon moment ? Et toi, t'es une planquée si je comprends bien? Tu cibles, tu vises de loin sans te salir la culotte ? J’espère que t'es bonne à ce jeu là parce que si je fais mumuse avec vous, je décimes tout ce qui existe pour être tranquille après: faudra que je m'assure que tu pourras gérer mes arrières bien comme il faut. " Déclarais-je entre plusieurs prises de clopes en exhalant la fumée.
" Et sinon, t'as repéré les lieux ? T'as le plan du trajet de la cargaison ? À quelle heure et dans quel coin du Chemmis ils passeront ? Tu t'es assurée qu'il n'y avait pas personne dans le coin pour nous zieuter ? Moi, je suis connu: des coups comme ça, les gens ont l'habitude mais le Mecano et toi, faudrait pas que vous deveniez des stars hein ? Combien de véhicule ? Quel marque ? Quelle nature ? Quelle protection ? Tu sais combien ils seront ? Et cette Kalina, tu la connais ? C'est une nana que t'as envie de baisouiller pour le pognon ou bien tu as des comptes à régler avec elle ? " Demandais-je, toujours entre deux bouffés de clopes tout en buvant mon café.
" Un trafic de drogue dur hein ? Il ne manquerait plus que ta copine bosse en sous main pour l'enfoiré qui dirige l'Oasis. Si c'est le cas, va y avoir des tripes à l'air, de cadavres dans les rues et cyber piscine de sang gratos pour les enfants..." Annonçais-je en écrasant ma clope et en posant mon regard expérimenté de chien de guerre.
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- Rusé aux mains d'argent
- Age : 33 ans
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DC : FE-Lyx
Posts : 57
Sam 2 Mai - 11:57
# Renard
Ils ne se firent pas prier pour déguster tout ce qu'il avait mis sur la table - et pourtant, il n'y avait pas grand chose. A les voir, on aurait pu croire que c'était un véritable festin qu'il venait de leur proposer ! Mais peut-être que oui, finalement. Comment savoir ?
Renard n'était certainement pas le plus mal loti du Chemmis. Il avait un toit - un peu insalubre mais bon - et de quoi se mettre sous la dent. Que demandait de plus quand on vivait dans un endroit comme cela ? C'était sans contexte le mieux que l'on pouvait avoir dans ce quartier pourri.
Juste avant de mordre dans sa tartine, Kalda se tourna vers lui et lui demanda, un peu indirectement, son nom. Si elle lui proposait d'écrire, elle devait savoir lire ? Alors il attrapa à la va vite un vieux papier qui traînait toujours par terre ainsi qu'un vieux crayon de bois moisi. Le tout pendant que Kraven s'occupait de répondre à la demoiselle :
- Lâche l'affaire ! Il est muet notre bonhomme et il veut pas utiliser son implant vocal pour discuter. Si ça se trouve, il est tellement pourri que quand il l'utilise, le système doit dérailler et il doit avoir une voix à la manière d'un C3PO mal baisé.
Renard ne fit pas un geste pour confirmer, bien que tout soit vrai - ou presque. Oui, il était muet. Oui, l'implant vocal était pourri. Mais non, ce n'était pas par honte qu'il ne l'utilisait pas. Pour avoir honte, il aurait encore fallu que ce truc marche suffisament souvent pour le lui permettre.
Il écrivit à la va-vite sur le papier, de sa petite écriture sale et tassée : Renard, avant de tourner le papier vers Kalda - puisque c'était elle qui lui avait posé la question. Et quant elle eut lu, il lui adressa un sourire et retira sa casquette, dans un semblant de salut, une manière de dire : enchanté, avant de la remettre sur sa tête. Kraven, lui, continuait de parler comme si de rien :
- Et puis, faut pas faire trop de bruit la Mioche. Notre Bonhomme doit être Papa ou bien il doit avoir pris un pauvre gosse des rues pour l'adopter.
Comme s'il suffisait d'en parler pour le réveiller, le pauvre gosse en question s'assit dans le lit et se frotta les yeux. Petite frimousse rousse, qui baîlla et qui se redressa vivement en voyant leurs invités pour leur faire un grand signe de main. Il fonça dans leur direction comme une fusée et prit la dernière chaise libre - celle sur laquelle Renard ne s'était pas assis. Et il croqua à pleines dents dans la première chose qui tomba sous ses petits doigts. Renard ébouriffa ses cheveux en guise de : bonjour bonhomme.
Il n'avait pas fait attention à la conversation, à cette soi-disant combine, jusqu'à ce que Kalda lui conseille d'écouter. Il les laissa débattre sans rien dire - de toute manière, il ne pouvait guère les couper. Il observait son fils, pensivement, en réfléchissant.
Ce n'était pas sa spécialité, les plans de ce genre-là. Il voyait néanmoins un problème et pas des moindres : s'il les suivait, qui allait garder Pavel ? Il ne pouvait pas le laisser seul, pas alors qu'il était au Chemmis.
Mais il les laissa finir d'opposer leurs arguments.
Renard n'était certainement pas le plus mal loti du Chemmis. Il avait un toit - un peu insalubre mais bon - et de quoi se mettre sous la dent. Que demandait de plus quand on vivait dans un endroit comme cela ? C'était sans contexte le mieux que l'on pouvait avoir dans ce quartier pourri.
Juste avant de mordre dans sa tartine, Kalda se tourna vers lui et lui demanda, un peu indirectement, son nom. Si elle lui proposait d'écrire, elle devait savoir lire ? Alors il attrapa à la va vite un vieux papier qui traînait toujours par terre ainsi qu'un vieux crayon de bois moisi. Le tout pendant que Kraven s'occupait de répondre à la demoiselle :
- Lâche l'affaire ! Il est muet notre bonhomme et il veut pas utiliser son implant vocal pour discuter. Si ça se trouve, il est tellement pourri que quand il l'utilise, le système doit dérailler et il doit avoir une voix à la manière d'un C3PO mal baisé.
Renard ne fit pas un geste pour confirmer, bien que tout soit vrai - ou presque. Oui, il était muet. Oui, l'implant vocal était pourri. Mais non, ce n'était pas par honte qu'il ne l'utilisait pas. Pour avoir honte, il aurait encore fallu que ce truc marche suffisament souvent pour le lui permettre.
Il écrivit à la va-vite sur le papier, de sa petite écriture sale et tassée : Renard, avant de tourner le papier vers Kalda - puisque c'était elle qui lui avait posé la question. Et quant elle eut lu, il lui adressa un sourire et retira sa casquette, dans un semblant de salut, une manière de dire : enchanté, avant de la remettre sur sa tête. Kraven, lui, continuait de parler comme si de rien :
- Et puis, faut pas faire trop de bruit la Mioche. Notre Bonhomme doit être Papa ou bien il doit avoir pris un pauvre gosse des rues pour l'adopter.
Comme s'il suffisait d'en parler pour le réveiller, le pauvre gosse en question s'assit dans le lit et se frotta les yeux. Petite frimousse rousse, qui baîlla et qui se redressa vivement en voyant leurs invités pour leur faire un grand signe de main. Il fonça dans leur direction comme une fusée et prit la dernière chaise libre - celle sur laquelle Renard ne s'était pas assis. Et il croqua à pleines dents dans la première chose qui tomba sous ses petits doigts. Renard ébouriffa ses cheveux en guise de : bonjour bonhomme.
Il n'avait pas fait attention à la conversation, à cette soi-disant combine, jusqu'à ce que Kalda lui conseille d'écouter. Il les laissa débattre sans rien dire - de toute manière, il ne pouvait guère les couper. Il observait son fils, pensivement, en réfléchissant.
Ce n'était pas sa spécialité, les plans de ce genre-là. Il voyait néanmoins un problème et pas des moindres : s'il les suivait, qui allait garder Pavel ? Il ne pouvait pas le laisser seul, pas alors qu'il était au Chemmis.
Mais il les laissa finir d'opposer leurs arguments.
- Viivi bras d’acier
- Age : 22 ans
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Profession : Tueuse à gage, spécialiste démolition
Améliorations : - Bras droit artificiel.
- Endosquelette du bassin à la nuque pour équilibrer la force d’impact du bras, compenser le recul des armes et les tremblements du viseur.
- Datajack sur la nuque.
- Capteur thermique sur la tempe droite.
- Système d’enregistrement vidéo de tout ce qui est détecté par les yeux et le capteur thermique.
- Gant indiquant les dégâts physiques reçus.
Faiblesse(s) : - Manchote.
- L’Endosquelette cesse de fonctionner et devient un poids mort si le bras est détaché pendant plus d’une minute.
- Dépendante aux antidouleurs.
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- Vision qui se floute un certain temps à cause des implants après un coup trop fort sur la tête.
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Dim 3 Mai - 0:41
# Kalda Viivi
C’est pour ça que mon humaine ne se chargeait en général pas de mettre en place les plans, mais plutôt de les exécuter. Qu’à cela ne tienne, face à la bouffée de professionnalisme de Kraven, Kalda aurait bien répondu par quelque répartie rhétorique, quelque saillie lexicale, quelque fulgurance savante, quelque trait d’expertise, si une distraction de taille – si je puis m’exprimer ainsi – ne s’était pas sise entre elle et le sieur goupil.
Kalda avait à l’attention de Kraven levé son – mais pas mon – doigt et ouvert la bouche, pour esquisser une réponse, mais le son des petits petons battant de plancher avait fait tourner sa tête avec la vitesse et la précision d’une tourelle de défense automatique, qui avait ensuite suivi la progression de ce qu’elle subodora être le renardeau de leur hôte.
« Mais il est trop choupinouuuuuuu ! »
Et sans réfléchir plus longuement, elle saisit l’enfant – je fis la moitié du travail –, pour le mettre assis sur ses cuisses.
« Coucou toi ? Comment tu t’appelles ? Moi c’est Kalda ! Tu as quel âge dis ? »
Pour ce qui était du plan de toute à l’heure, la question avait été complètement oblitérée de son esprit, mon humaine avait un exemplaire miniature de vulpes vulpes à qui elle pourrait faire des mamours, ce qui était somme toute bien plus important.[/color]
Kalda avait à l’attention de Kraven levé son – mais pas mon – doigt et ouvert la bouche, pour esquisser une réponse, mais le son des petits petons battant de plancher avait fait tourner sa tête avec la vitesse et la précision d’une tourelle de défense automatique, qui avait ensuite suivi la progression de ce qu’elle subodora être le renardeau de leur hôte.
« Mais il est trop choupinouuuuuuu ! »
Et sans réfléchir plus longuement, elle saisit l’enfant – je fis la moitié du travail –, pour le mettre assis sur ses cuisses.
« Coucou toi ? Comment tu t’appelles ? Moi c’est Kalda ! Tu as quel âge dis ? »
Pour ce qui était du plan de toute à l’heure, la question avait été complètement oblitérée de son esprit, mon humaine avait un exemplaire miniature de vulpes vulpes à qui elle pourrait faire des mamours, ce qui était somme toute bien plus important.[/color]
- Flingueur poissard
- Age : 28 ans
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Allégeance : Freelance
Signe(s) distinctif(s) : Pas de signe distinctif car je suis trop beau bien entendu.
Améliorations : Implant Cybernex Occulus Sight: Cet implant, directement relié à ses yeux, qui se prolonge au niveau de son système nervico-cervical, lui permet d'améliorer sa vue. Notamment, sa vision nocturne est améliorée et il y a un système de vision infra rouge invisible pour les autres qui lui permet d'atteindre pratiquement à coup sûr sa cible et/où son environnement. Cet implant lui permet, également, de pouvoir visualiser les mouvements adverses. S'il ne peut prédire avec exactitude les mouvements des autres, il peut facilement prédire à quelques secondes près ce que fera les autres. La contrepartie est que s'il abuse de cet implant, il est sujet à une vision trouble ou à de fortes migraines.
Implant Cybernex Corpus Agility: Cet implant, directement relié à l'ensemble de son corps, qui se prolonge jusqu'à son système nervico-cervical, lui permet d'améliorer son agilité. La vitesse de ses mouvements lui permet de se déplacer plus rapidement que la moyenne. La contrepartie est que s'il abuse trop de cet implant, il ressent des douleurs musculaires allant jusqu'à la possibilité d'os brisé dans le pire des cas.
Posts : 48
Dim 3 Mai - 19:06
# Kraven Crash
- Kalia et Renard
- CRASH Kraven
Le Bon, la Brute et le Truand
Au moins, il était muet comme une tombe mais il savait écrire: c'était toujours bon à prendre. mais il s'appelle comment en fait ? Parce que j'ai pas vu ce qu'il avait écrit vu que ce con ne l'avait montré qu'à la Gamine. Non mais quel impolitesse ! Même si bon, j'en avais rien à carrer de son identité en fait: de toute façon, c'est un cadavre en sursis qui baigne dans ce monde comme une foutu poiscaille qui fait trempette dans un caniveau ! Et en plus, il retire sa casquette comme s'il voulait faire gentleman... N'importe quoi ! Je lui collerais bien un pruneau dans la gueule moi ! Et puis, si ça se trouve, il veut se la faire à l'arrière boutique hein ! Si ça se trouve, il dit rien mais il n'en pense pas moins ce petit saligaud hein ! Il doit aimer les plans fumeux comme les idées débiles qui sortent de la tête de cette conne ! Quoi ? Moi vexé ? Meuh non ! D'ailleurs, j'attends bien gentiment que la Génie de la Bande réponde à mes interrogations existentielles sur le bien-fondé de son plan aussi génialissime que ma gueule quand je me rends compte que je nique une cyber pute toute déglinguée ! Quoi ? Moi nervé ? Mais non !
D'ailleurs, voilà la bonne raison de cette merveilleuse esquive: le Mioche qui s'est réveillé ! Il peut pas rester dans son lit à pieuter ? Et pourquoi pas à apprendre à diriger un putain de bordel friqué pour aider son gentil Papa à s'en sortir ! Avec sa frimousse, il ferait des ravages ! Quoi ! Moi désabusé ? Oh que non ! mais profiteur de chaque situation qui pourrait m'arranger, je dis pas... Et ça tombe plutôt bien ! Vague salut au Môme dont j'en ai strictement rien à cirer avec un étirement des lèvres tellement étiré à son maximum que la ligne droite n'est vraiment pas loin ! Il n'y a pas que lui qui est chou: il y a aussi elle...Aurore... Il est temps qu'elle arrête ses putains e conneries elle car j'en ai ma claque de veiller sur elles et que ça ne me rapporte pas un rond ! Même si bon... Enfin oui , dans sa catégorie, c'est l'une des meilleurs et c'est une chouette fille que j'ai protégé et que je cherche à la caser dans un endroit avant qu'elle ne se fasse buter. Quoi ! Moi gentil papa poule ? Ta gueule !!!
Et puis, en y repensant... Miss Génie avait oublié un petit truc assez important pour le Muet: je soupirais et m'allumais une clope. Et, regardant Miss Génie...
" Ton plan tombe à l'eau à cause de ce que tu trouves trop chou !" Annonçais-je en calant ma clope dans un coin de ma bouche tout en cherchant mon cyberphone s'il voulait bien marcher.
Tapotant quelques touches comme ça, je continuais à fumer ma clope quand je calais le machin contre mon oreille en jetant un regard désolé en direction du Muet.
" Putain ! Je dois penser à tout entre une Rigger de merde qui pense à rien et un Muet qui reste muet comme une carpe ! Je vous le dis moi: le partage, ce sera du 80-10-10 ou même du 90-5-5..." Gueulais-je en n'ayant rien à faire que le gosse soit là jusqu'à ce que je lève une main nonchalante pour évoquer le fait que je parlais au téléphone.
" Ouais ! C'est moi ! Le Garage de la Cinquième ! Ramènes aussi du matos pas trop dégueu pour un garage qui en a bien besoin. Ouais ! J'ai du boulot pour toi et ça va être un job à plein temps... Ouais... Bien payé ? Qu'est ce que j'en sais... Allez ! Râle pas ! Ramènes toi fissa avant que je vienne te chercher par le trou du cul !" Parlais-je en rejetant la fumée un peu partout. Puis, je raccrochais.
Et attendais sagement en continuant de fumer, regardant les autres et suivant leurs petites vies avec un petit sourire en coin.
Un petit quart d'heure plus tard, une jeune femme s'approcha du garage. Elle tenait deux gros sacs avec des outils de mécaniciens qu'elle avait cherché dans les coins les plus crades du quartier. Elle jetait un regard: c'était la bonne adresse mais elle ne vit pas tout de suite Kraven. Elle décida de s'avancer prudemment jusqu'à ce qu'elle l'aperçut. Quant à lui, il était accompagné d'un homme avec une casquette, une Rigger tenant un enfant. Elle soupira: Kraven et les gosses, ça fait deux. Enfin, elle était une exception: il s'était occupé un tout petit peu d'elle... Puis, s'avançant...
" Bonjour..." salua-t-elle d'abord timidement puis, s'enhardissant en voyant la gueule de son Protecteur, elle secoua la tête.
" J'ai ce que tu m'as demandé: ça n'a pas été facile et ce n'est pas du matériel de tout premier ordre. J'ai même du puiser dans mes réserves. Et le job alors ?" Demanda-t-elle en précisant bien, comme d 'habitude, sa fausse difficulté à trouver ce qu'il voulait dans le but de l'ennuyer un peu. En voyant son sourire, ce fut peine perdue: dans quelle galère allait-il encore la plonger ?
" Salut Horreur !" Commença-t-il alors qu'elle vit rouge tout de suite.
" Moi c'est Aurore ! À chaque fois tu m'appelles comme ça ! T'es chiant !" Le réprimanda-t-elle, sachant bien qu'il adorait la titiller avec ce surnom.
" Aurore... Horreur... C'est du pareil au même ! On va pas chipoter ! Tu vas vivre ici, tu vas bosser pour le Monsieur à la Casquette et tu vas t'occuper du Marmot là. Le Monsieur, il est muet, il sait écrire mais il a un implant de merde qui fonctionne pas." Commença-t-il alors qu'il écrasait sa clope sur le sol comme si de rien n'était. Puis...
" Voilà ta nouvelle vie à partir de maintenant ! J'en ai fini avec toi: tu vas avoir un Papa, un gentil petit frère, un job avec du pognon à la clé ! Chose promise chose due ! Maintenant, si tu pouvais prendre le bambin et jouer ton rôle de grande sœur, ça m'arrangerait ! " Annonça-t-il de cette voix qu'elle connaissait bien: un semblant de je m'en-foutiste total mais le sourire du devoir accompli.
Et voilà... Une bonne chose de faite ! On va pouvoir parler affaire ! parce qu'il y a du pognon en jeu et la Rigger va devoir m'expliquer les choses pour éviter que je me fasse canarder. En même temps, je voyais Aurore se rapprocher du Gamin et lui parler: c'était une bonne gamine, elle méritait de s'en sortir. J'avoue: ça m'aurait bien emmerdé de la retrouver par terre. J'avais veillé sur elle et j'avais trouvé ici un bon petit coin. Pas besoin de parler des fois: le regard dit tout. Comme là, tout de suite, où je pose mon regard sur le Muet pour lui refiler le cadeau et l'avertir que s'il lui arrive un seul truc, je le butais lui et son gosse. Aurore a mérité cette "belle vie": j'ai fait mon job, j'ai le cœur un poil plus léger... C'est cool...
Informations
- Rusé aux mains d'argent
- Age : 33 ans
Modification : Anima
Allégeance : son fils
Signe(s) distinctif(s) : Renard est muet et il porte invariablement une vieille casquette grise pleine de poussière dont plus personne ne se souvient de la couleur d'origine.
Améliorations : Un unique dispositif installé sur ses cordes vocales mais un peu inutile puisque la plupart du temps défectueux
DC : FE-Lyx
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Jeu 7 Mai - 11:36
# Renard
C'était dingue. C'était à croire que Pavel avait une carte Joker pour que les plus durs à cuir du Chemmis deviennent soudain des boules d'amour quand il s'agissait de lui et de sa petite frimousse rousse. Non pas que Kalda avait été spécialement menaçante pour le moment - elle avait surtout mangé et roupillé, à vrai dire, alors - mais tout de même. Elle n'en restait pas moins une mercenaire, c'était visible comme un nez au milieu de la figure ! Et Pavel n'avait qu'à courir sur le plancher pour qu'elle lance un :
- Mais il est trop choupinouuuuuuu !
Et ni une, ni deux, voilà que Pavel se retrouvait sur ses genoux et il fallait bien reconnaître qu'il était plutôt fière de faire son petit effet, le Renardeau, à la manière dont il sourit. Il brandit sous le nez de la jeune femme une main, tous doigts ouverts, en répondant très dignement :
- Je m'appelle Pavel et j'ai 5 ans !
Comme pour insister, il agita de nouveau sa main juste sous nez avant de reprendre son repas matinal. Au moins, le plan un peu tordu de la mademoiselle semblait loin ce qui l'arrangeait autant. Quoique... c'était sans compter sur Kraven qui, lui, n'avait pas l'air d'avoir envie d'oublier. Bon. Il fallait faire avec. On ne l'appelait pas le Flingueur pour rien, vous me direz.
Et l'autre qui fumait comme un pompier ! Mais voilà qu'il sortait un appareil et qu'il tapotait sur il ne savait quoi, avant de le remonter contre son oreille. En lui jetant un ... regard désolé ? Hum, mais pourquoi ? Comme il devait le prendre ?
Kraven, désolé ? Celui-là même qui avait fait crâmer une femme dans son garage ? C'était le monde qui marchait sur la tête !
- Ouais ! C'est moi ! Le Garage de la Cinquième ! Ramènes aussi du matos pas trop dégueu pour un garage qui en a bien besoin. Ouais ! J'ai du boulot pour toi et ça va être un job à plein temps... Ouais... Bien payé ? Qu'est ce que j'en sais... Allez ! Râle pas ! Ramènes toi fissa avant que je vienne te chercher par le trou du cul !
Et Pavel qui se mettait à rire en répétant trou de cul à l'infini. L'éducation quand on était un père muet et qu'un imbécile de Flingueur venait par chez vous balancer tous la vulgarité qu'il voulait ! Tout en fumant, bien entendu.
Il s'écoula un petit quart d'heure - pendant lequel Pavel continuait à rire en répétant sans arrêt la même chose - lorsqu'une jeune femme entra. Dans les mains, des tonnes d'outils et à cet instant, Renard dut bien reconnaître que oui, des outils, c'était l'intéressant.
Il répondit par un hochement de tête à la jeune femme en attendant que Kraven en dise plus long sur ses intentions. Et il devait dire que... s'il s'était attendu à celle-ci !
- Tu vas vivre ici, tu vas bosser pour le Monsieur à la Casquette et tu vas t'occuper du Marmot là. Le Monsieur, il est muet, il sait écrire mais il a un implant de merde qui fonctionne pas.
Malgré tout, Renard ressentait cela un peu comme un cadeau empoisonné. Mais après tout. Ce serait un peu d'animation. Un peu de bruit pour remplacer la tornade que représentait Doris. Peut-être qu'il n'y avait pas que du mauvais, à cela...
- Mais il est trop choupinouuuuuuu !
Et ni une, ni deux, voilà que Pavel se retrouvait sur ses genoux et il fallait bien reconnaître qu'il était plutôt fière de faire son petit effet, le Renardeau, à la manière dont il sourit. Il brandit sous le nez de la jeune femme une main, tous doigts ouverts, en répondant très dignement :
- Je m'appelle Pavel et j'ai 5 ans !
Comme pour insister, il agita de nouveau sa main juste sous nez avant de reprendre son repas matinal. Au moins, le plan un peu tordu de la mademoiselle semblait loin ce qui l'arrangeait autant. Quoique... c'était sans compter sur Kraven qui, lui, n'avait pas l'air d'avoir envie d'oublier. Bon. Il fallait faire avec. On ne l'appelait pas le Flingueur pour rien, vous me direz.
Et l'autre qui fumait comme un pompier ! Mais voilà qu'il sortait un appareil et qu'il tapotait sur il ne savait quoi, avant de le remonter contre son oreille. En lui jetant un ... regard désolé ? Hum, mais pourquoi ? Comme il devait le prendre ?
Kraven, désolé ? Celui-là même qui avait fait crâmer une femme dans son garage ? C'était le monde qui marchait sur la tête !
- Ouais ! C'est moi ! Le Garage de la Cinquième ! Ramènes aussi du matos pas trop dégueu pour un garage qui en a bien besoin. Ouais ! J'ai du boulot pour toi et ça va être un job à plein temps... Ouais... Bien payé ? Qu'est ce que j'en sais... Allez ! Râle pas ! Ramènes toi fissa avant que je vienne te chercher par le trou du cul !
Et Pavel qui se mettait à rire en répétant trou de cul à l'infini. L'éducation quand on était un père muet et qu'un imbécile de Flingueur venait par chez vous balancer tous la vulgarité qu'il voulait ! Tout en fumant, bien entendu.
Il s'écoula un petit quart d'heure - pendant lequel Pavel continuait à rire en répétant sans arrêt la même chose - lorsqu'une jeune femme entra. Dans les mains, des tonnes d'outils et à cet instant, Renard dut bien reconnaître que oui, des outils, c'était l'intéressant.
Il répondit par un hochement de tête à la jeune femme en attendant que Kraven en dise plus long sur ses intentions. Et il devait dire que... s'il s'était attendu à celle-ci !
- Tu vas vivre ici, tu vas bosser pour le Monsieur à la Casquette et tu vas t'occuper du Marmot là. Le Monsieur, il est muet, il sait écrire mais il a un implant de merde qui fonctionne pas.
Malgré tout, Renard ressentait cela un peu comme un cadeau empoisonné. Mais après tout. Ce serait un peu d'animation. Un peu de bruit pour remplacer la tornade que représentait Doris. Peut-être qu'il n'y avait pas que du mauvais, à cela...
- Viivi bras d’acier
- Age : 22 ans
Modification : Rigger
Allégeance : Shadowrunner
Profession : Tueuse à gage, spécialiste démolition
Améliorations : - Bras droit artificiel.
- Endosquelette du bassin à la nuque pour équilibrer la force d’impact du bras, compenser le recul des armes et les tremblements du viseur.
- Datajack sur la nuque.
- Capteur thermique sur la tempe droite.
- Système d’enregistrement vidéo de tout ce qui est détecté par les yeux et le capteur thermique.
- Gant indiquant les dégâts physiques reçus.
Faiblesse(s) : - Manchote.
- L’Endosquelette cesse de fonctionner et devient un poids mort si le bras est détaché pendant plus d’une minute.
- Dépendante aux antidouleurs.
- Nocicepteurs inutilisables.
- Vision qui se floute un certain temps à cause des implants après un coup trop fort sur la tête.
Posts : 24
Sam 9 Mai - 1:19
# Kalda Viivi
Pendant le quart d’heure qui s’écoula entre le moment où le sieur alopétie – et non, je ne fais pas ici mention du sieur ἀλώπηξ, qui lui au contraire est fort doté en la matière ; la kératine vous l’aurez compris – manda une connaissance à lui et celui où celle-ci arrivât, mon humaine se pâma devant le petit Pavel. Elle l’aida à trouver à se sustenter ; à beurrer ses tartines, à lui mettre une serviette, à lui faire le drone de surveillance – à défaut de l’avion – et autres véhicules avec une cuiller garnie de nourriture, l’intérieur de sa bouche servant de piste d’atterrissage.
« Et je fais quoi maintenant ?
– Euh… la moto !
– D’accord ! Bvrrr bvrr ! Vrom vrom vrom vrom vrom ! Ouvre la bouche… Et hop ! »
L’excitation de Pavel fut à son comble quand Kalda me fit saisir la cuiller, puis me détacha de son avant-bras, et me fit voler au-dessus de la table comme quelques aéronef, pour enfin me faire déposer entre les dents du renardeau une autre bouchée.
Puis vint ladite Aurore. Mon humaine n’avait, à dire vrai, pas bien saisi ce que Kraven avait derrière la tête, mais son propre encéphale était entier tourné vers le petit sur ses cuisses. Puis, quand Kraven commença à sortir une cigarette et à répandre de la fumée, puis à jurer, et parler affaires avec cette Aurore, quelques réflexes revinrent dans l’esprit de Kalda. Pavel était repus, et eux deux ne faisaient déjà plus que jouer avec votre narrateur depuis quelques minutes, aussi elle le fit quitter la table.
« Tu me montres tes jouets ?
– Oui ! Viens ! »
Et le jeune garçon attrapa Kalda par son autre bras, vu que j’étais pour ma part sous son coude, pour l’emmener à l’arrière. Il y a un temps, pas si lointain, où c’était elle qu’on aurait fait sortir alors que ses parents étaient en train de discuter affaires. Nul doute que leur hôte jugerait peu convenable de laisser sa progéniture dans une salle où planifications criminelles et tabagisme allaient être la règle.
Et par ailleurs, Kalda se moquait finalement tout à fait de cette histoire d’opération, qu’elle avait pourtant elle-même initiée. Comme l’avait pu constater Kraven en soulignant son caractère bâclé, le plan de mon humaine avait été lancé au petit bonheur la chance, sans vraiment qu’une réflexion poussée, et encore moins de la suite dans les idées, n’aient été engagées.
En comparaison, la perspective de jouer avec des petits personnages en plastique et un bambin lui étaient bien plus attrayantes. Pour moi, cela impliquait d’être utilisé comme d’un jouet, mais pas que cela changeât de l’ordinaire. Au moins, Pavel était propre et ne risquait pas de me mâchonner furieusement pour se faire les dents ou d’épandre sa morve sur mes articulations. Ni de me faire broyer un visage ou me faire plonger un cachet dans un liquide qui attaquait tellement les reins qu’il eût été étonnant qu’elle ne me corrode.
« Et je fais quoi maintenant ?
– Euh… la moto !
– D’accord ! Bvrrr bvrr ! Vrom vrom vrom vrom vrom ! Ouvre la bouche… Et hop ! »
L’excitation de Pavel fut à son comble quand Kalda me fit saisir la cuiller, puis me détacha de son avant-bras, et me fit voler au-dessus de la table comme quelques aéronef, pour enfin me faire déposer entre les dents du renardeau une autre bouchée.
Puis vint ladite Aurore. Mon humaine n’avait, à dire vrai, pas bien saisi ce que Kraven avait derrière la tête, mais son propre encéphale était entier tourné vers le petit sur ses cuisses. Puis, quand Kraven commença à sortir une cigarette et à répandre de la fumée, puis à jurer, et parler affaires avec cette Aurore, quelques réflexes revinrent dans l’esprit de Kalda. Pavel était repus, et eux deux ne faisaient déjà plus que jouer avec votre narrateur depuis quelques minutes, aussi elle le fit quitter la table.
« Tu me montres tes jouets ?
– Oui ! Viens ! »
Et le jeune garçon attrapa Kalda par son autre bras, vu que j’étais pour ma part sous son coude, pour l’emmener à l’arrière. Il y a un temps, pas si lointain, où c’était elle qu’on aurait fait sortir alors que ses parents étaient en train de discuter affaires. Nul doute que leur hôte jugerait peu convenable de laisser sa progéniture dans une salle où planifications criminelles et tabagisme allaient être la règle.
Et par ailleurs, Kalda se moquait finalement tout à fait de cette histoire d’opération, qu’elle avait pourtant elle-même initiée. Comme l’avait pu constater Kraven en soulignant son caractère bâclé, le plan de mon humaine avait été lancé au petit bonheur la chance, sans vraiment qu’une réflexion poussée, et encore moins de la suite dans les idées, n’aient été engagées.
En comparaison, la perspective de jouer avec des petits personnages en plastique et un bambin lui étaient bien plus attrayantes. Pour moi, cela impliquait d’être utilisé comme d’un jouet, mais pas que cela changeât de l’ordinaire. Au moins, Pavel était propre et ne risquait pas de me mâchonner furieusement pour se faire les dents ou d’épandre sa morve sur mes articulations. Ni de me faire broyer un visage ou me faire plonger un cachet dans un liquide qui attaquait tellement les reins qu’il eût été étonnant qu’elle ne me corrode.
- Flingueur poissard
- Age : 28 ans
Modification : Anima
Allégeance : Freelance
Signe(s) distinctif(s) : Pas de signe distinctif car je suis trop beau bien entendu.
Améliorations : Implant Cybernex Occulus Sight: Cet implant, directement relié à ses yeux, qui se prolonge au niveau de son système nervico-cervical, lui permet d'améliorer sa vue. Notamment, sa vision nocturne est améliorée et il y a un système de vision infra rouge invisible pour les autres qui lui permet d'atteindre pratiquement à coup sûr sa cible et/où son environnement. Cet implant lui permet, également, de pouvoir visualiser les mouvements adverses. S'il ne peut prédire avec exactitude les mouvements des autres, il peut facilement prédire à quelques secondes près ce que fera les autres. La contrepartie est que s'il abuse de cet implant, il est sujet à une vision trouble ou à de fortes migraines.
Implant Cybernex Corpus Agility: Cet implant, directement relié à l'ensemble de son corps, qui se prolonge jusqu'à son système nervico-cervical, lui permet d'améliorer son agilité. La vitesse de ses mouvements lui permet de se déplacer plus rapidement que la moyenne. La contrepartie est que s'il abuse trop de cet implant, il ressent des douleurs musculaires allant jusqu'à la possibilité d'os brisé dans le pire des cas.
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Lun 25 Mai - 17:52
# Kraven Crash
- Kalia et Renard
- CRASH Kraven
Le Bon, la Brute et le Truand
Mais tout cela m'emmerda assez rapidement. Un plan foireux né du ciboulot pas net d'une Rigger merdique... Un gentil petit papa tout mignon avec son mioche tout mignon... J'avais réussi à leur refourguer Aurore, c'était déjà ça de gagné: je n'aurais plus à veiller sur elle et j'avais fait mon boulot... Gratuitement en plus... Vivement qu'une bonne affaire se profile afin que je puise gagner du pognon... je fumais ma clope tranquillement en regardant tout ce ménage: non, il n'y a vraiment rien à dire, ces histoires à l'eau de rose tourne toujours à l'eau de boudin avec moi donc ça ne me convient pas.
Du coup, il faut bien que j'ai quelque chose à y gagner. Pour le déplacement et avoir eu l'immense honneur de faire ma connaissance... Ajoutez à cela le fait aussi que je ne trucide pas ce trio de petit merdeux sur le champ ! Faire fonctionner mes neurones en cet instant, c'est comme prier le bon petit Poséidon qu'il nous offre une fontaine d'or dans l Chemmis: c'est de la branlette fantasmagorique qui te ruine même ton imagination pas fertile. je me tournais vers le garagiste: il était temps de faire affaire.
" Hé ! Le Muet ! On va parler affaire toi et moi: tu bosses pour moi et je m'assures que tu es une vie tranquille dans le coin. Bonus sur la table: tu as Aurore avec toi. T'as l'air d'être doué avec tes mains à défaut de l'ouvrir: alors tu seras mon garagiste, mon mécano, mon réparateur et ma petite source d'indic. Tu pourras vivre une belle vie avec ton mioche. Quant à moi, comme je suis l'incarnation de la gentillesse dans ce monde de merde, je pourrais même te refiler des petits trucs qui pourraient te faire plaisir..." Déclarais-je en écrasant ma cigarette sur le sol.
" Comme par exemple un bon implant vocal d'un espèce d'enfoiré de la Haute qui n'en aurait plus besoin. C'est fou ce qu'on trouve dans les poubelles des Richards de la Haute..." Annonçais-je d'une voix complotiste en croisant les bras,grand sourire aux lèvres.
" Réfléchis à ma proposition tandis que je vais aller voir ce que vaut la Rigger..." Évoquais-je en me levant.
C'est comme ça chez moi et ça l'a toujours été: l'instinct. Tu sens des choses, tu n'es pas sûr que ça marche mais généralement, tu ne te plantes pas. Cette Kaldia avait un truc: je ne sais pas quoi mais j'avais l'impression qu'elle cachait plus que ce qu'elle voulait bien montrer. Conne sur les bords ? Peut-être... Mais, je voulais vérifier un truc. Alors, je me dirigeais en sifflotant, comme si de rien n'était là où était Kaldia et le Mioche. Je la regardais puis...
" Hey ! La Rigger ! J'ai envie de voir ce que tu as dans le calbute: on sort se foutre sur la gueule ou je te flingue ici et maintenant..." Proposais-je dans des termes que l'on pourrait considérer comme un avertissement sauf que je n'avertis jamais, je ne fais que des promesses.
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- Viivi bras d’acier
- Age : 22 ans
Modification : Rigger
Allégeance : Shadowrunner
Profession : Tueuse à gage, spécialiste démolition
Améliorations : - Bras droit artificiel.
- Endosquelette du bassin à la nuque pour équilibrer la force d’impact du bras, compenser le recul des armes et les tremblements du viseur.
- Datajack sur la nuque.
- Capteur thermique sur la tempe droite.
- Système d’enregistrement vidéo de tout ce qui est détecté par les yeux et le capteur thermique.
- Gant indiquant les dégâts physiques reçus.
Faiblesse(s) : - Manchote.
- L’Endosquelette cesse de fonctionner et devient un poids mort si le bras est détaché pendant plus d’une minute.
- Dépendante aux antidouleurs.
- Nocicepteurs inutilisables.
- Vision qui se floute un certain temps à cause des implants après un coup trop fort sur la tête.
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Jeu 28 Mai - 20:01
# Kalda Viivi
Le petit Pavel trouvait particulièrement hilarant le fait que Kalda m’utilise comme d’une marionnette, d’un pont où faire passer ses petites voitures, d’un drone volant, d’une tour, d’une épée, ou de que sais-je encore. Quoi qu’il en était, le renardeau ne voulait plus me lâcher, et j’eus même le droit à un coulis de bave. Je suis assez insensible au bonheur des petits enfants humains, aussi n’espérez pas de moi que je décrive ces scènes d’amusement. Si vous me le permettez, je saute directement à la péripétie suivante.
En effet, voilà que le sieur Kraven venait de débouler, alors que Pavel et Kalda étaient pris dans une furieuse course, entre moi-même, piloté par le jeune garçon, et un bonhomme vêtu d’un collant et d’une cape, piloté par mon humaine. Kraven proposa à celle-ci de se répandre en une débauche de violence, et fut assez poli pour lui laisser le choix du lieu. S’entre-tuer ici, devant l’enfant, aurait été fort peu séant, et d’ailleurs, la proposition du chauve courrouçait dans l’ensemble l’intéressée.
Alors qu’elle était à quatre pattes, enfin, à trois, elle lança un regard mauvais à Kraven, et se leva, pour lui expliquer ses quatre vérités les yeux dans les yeux.
Hélas, ce fut juste à ce moment que son endosquelette lâcha. Celui-ci est conçu pour ne fonctionner qu’avec ma présence, pour compenser mon poids, notamment. Or, quand je ne suis plus là, celui-ci calcule la compensation dans le vide… et finit par ne plus le faire au bout d’un certain temps. Pendant le jeu, pour réinitialiser mon confrère, elle avait ainsi dû me reprendre à Pavel, me fixer à l’épaule quelques secondes, et avait pu ensuite me détacher. Alors que Kalda se remettait sur ses deux pieds, l’endosquelette se désactiva, et devint un poids mort, faisant ressentir toute sa masse d’un coup, ne la compensant plus. Cela la surprit, et lui fit perdre l’équilibre. Elle battit du bras, et tomba en arrière. Depuis les mimines de Pavel, je pus assister à sa chute sur le coin du lit. Il y eut un coup sec, et elle ne se releva pas.
Kalda ? Oh, il est toujours là, le monsieur voulant fort te trouer la peau.
Allô ?
Mm.
Elle a réussi à s’assommer toute seule.
En effet, voilà que le sieur Kraven venait de débouler, alors que Pavel et Kalda étaient pris dans une furieuse course, entre moi-même, piloté par le jeune garçon, et un bonhomme vêtu d’un collant et d’une cape, piloté par mon humaine. Kraven proposa à celle-ci de se répandre en une débauche de violence, et fut assez poli pour lui laisser le choix du lieu. S’entre-tuer ici, devant l’enfant, aurait été fort peu séant, et d’ailleurs, la proposition du chauve courrouçait dans l’ensemble l’intéressée.
Alors qu’elle était à quatre pattes, enfin, à trois, elle lança un regard mauvais à Kraven, et se leva, pour lui expliquer ses quatre vérités les yeux dans les yeux.
Hélas, ce fut juste à ce moment que son endosquelette lâcha. Celui-ci est conçu pour ne fonctionner qu’avec ma présence, pour compenser mon poids, notamment. Or, quand je ne suis plus là, celui-ci calcule la compensation dans le vide… et finit par ne plus le faire au bout d’un certain temps. Pendant le jeu, pour réinitialiser mon confrère, elle avait ainsi dû me reprendre à Pavel, me fixer à l’épaule quelques secondes, et avait pu ensuite me détacher. Alors que Kalda se remettait sur ses deux pieds, l’endosquelette se désactiva, et devint un poids mort, faisant ressentir toute sa masse d’un coup, ne la compensant plus. Cela la surprit, et lui fit perdre l’équilibre. Elle battit du bras, et tomba en arrière. Depuis les mimines de Pavel, je pus assister à sa chute sur le coin du lit. Il y eut un coup sec, et elle ne se releva pas.
Kalda ? Oh, il est toujours là, le monsieur voulant fort te trouer la peau.
Allô ?
Mm.
Elle a réussi à s’assommer toute seule.
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