Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?
Voir le deal

[Kalda, Aldric] Cyberdéfonce

Kalda Viivi
Viivi bras d’acier
Age : 22 ans
Modification : Rigger
Allégeance : Shadowrunner
Profession : Tueuse à gage, spécialiste démolition
Améliorations : - Bras droit artificiel.
- Endosquelette du bassin à la nuque pour équilibrer la force d’impact du bras, compenser le recul des armes et les tremblements du viseur.
- Datajack sur la nuque.
- Capteur thermique sur la tempe droite.
- Système d’enregistrement vidéo de tout ce qui est détecté par les yeux et le capteur thermique.
- Gant indiquant les dégâts physiques reçus.
Faiblesse(s) : - Manchote.
- L’Endosquelette cesse de fonctionner et devient un poids mort si le bras est détaché pendant plus d’une minute.
- Dépendante aux antidouleurs.
- Nocicepteurs inutilisables.
- Vision qui se floute un certain temps à cause des implants après un coup trop fort sur la tête.
Posts : 24
https://transmetropolitan.forumactif.com/t381-parle-a-ma-main#1793
Mer 22 Avr - 3:47

# Kalda Viivi

     Et on retrouve mon humaine dans une de ses trépidantes aventures, où l’épique se mêle au tragique, dans quelque fresque d’aède, chantant les exploits de héros. Celle-ci commence par une envolée. Fendant les airs, parcourant l’azur, notre protagoniste radieuse tendant les bras comme pour saisir les nuages.
     Et finir la tête dans le caniveau. J’aurais bien aimé freiner sa chute, mais ne puis hélas me mouvoir seul.
     « Et que je ne revoie plus ta sale tête de droguée à moins d’un kilomètre de moi ou de ma famille ! »
     Cette réplique mi-beuglée, mi-criée, sans vraiment que celui qui ne la prononce ne fasse particulièrement attention à ce que sa réceptionnaire ne la comprenne, suivie du claquement de la porte, produisent une quantité de décibels qui auraient, considérant l’état du crâne et de ce qu’il abrite de mon humaine, provoqué un mal de crâne carabiné chez quiconque. Or, celle-ci ne ressent en rien cela.
     « M’en fous, d’abord, j’irai — holà. »
     En revanche, si les oreilles sont incapables d’exprimer leur mécontentement, le sens de l’équilibre qu’elles garantissent est, lui, bel et bien compromis. Kalda se lève, titube, s’effondre, et retombe dans l’eau courante.
     « Euuah… Non, en vrai, on fait quoi, maintenant ? »
     Parce que tu crois que j’en sais quelque chose, moi ? Un bon début serait de vérifier s’il ne s’est pas servi sur ce que tu possèdes. Assure-toi que tu as toute tes armes.
     « Ça impliquerait de se lever… Ouah… On est pas mal, ici, je suis sûre qu’en me concentrant assez, je peux rendre ces pavés aussi confortable qu’un matelas. »
     Fais attention, on te regarde.
     « Ben quoi… Hé, pourquoi tu me mates, con, j’ai la braguette ouverte ? »
     Je ne pense pas, mais en revanche, tu parles toute seule, tu as la tête à moitié dans le caniveau, tu es trempée d’eau usée, et au milieu de tes affaires répandues un peu partout. Il faut se ressaisir. Regarde ta main gauche, la chute a probablement causé quelque dégât.
     « Oui, oui, ça va, t’es pas ma mère, non plus… Alors… Nez… Ah… »
     Tu veux que je vérifie ce qu’il en est ?
     « S’il te plaît. »
     Je me mis donc à l’ouvrage de tapoter le visage de Kalda afin d’estimer les dégâts. Seulement frôler la zone indiquée comme endommagée suffisait à provoquer un pic dans la douleur détectée par le gant. Je m’emparai ensuite d’un miroir de poche, et permit à mon humaine de jauger la situation.
     « Ouh, j’ai l’air moooooche maintenant… »
     Ce n’est pas si grave. Il n’est pas cassé, mais tu saignes beaucoup, il faudrait mettre un pansement. Allez, on se lève.
     « D’accord, mais… c’est pour te faire… Bleuarg… Plaisir. »
     Ah, elle s’est vomie dessus. Et ça va être à moi d’essuyer ce qui lui reste sur les lèvres.

     Le point positif, c’est que notre ancien logeur n’a rien gardé qui appartenait à Kalda. Elle vérifia que tout était bien à sa place, disposa son sac à dos sur ses épaules, et dans un effort surhumain, titanesque, homérique, se leva et tâcha d’avancer sans trop tituber. Il fallut que je la maintienne debout  en m’appuyant à quelque lampadaire, à quelque mur et à quelque poubelle, mais dans l’ensemble, la progression se faisait assez bien, chaque pas allant devant l’autre, puis recommençant.
     Dans son état, il valait mieux tâcher de trouver un endroit calme où redescendre. Problème, à peu près personne n’accepterait de la recevoir à trois heures du matin. Autre problème, peu de bars consentiraient à accueillir quelqu’un de manifestement dans un état second et puant le vomi. Fort heureusement, ayant l’habitude de ces retournement du sort, Kalda savait exactement où aller. Dans un endroit où personne n’était regardant sur la décence de la tenue. Le cybercafé du Kitezh. Depuis la salle privée où elle pouvait s’abandonner à la réalité virtuelle, personne ne viendrait l’importuner sur des questions de tenue appropriée.
     Son rythme de sommeil étant complètement décalé, mon humaine ne prévoyait cependant pas de s’abandonner aux bras de Morphée, mais plutôt de trouver à s’amuser une fois connectée. Ayant encore peu fréquenté le cyberespace, elle y apparut avec son avatar de base – mais propre. Restait à trouver un truc à faire qui comblerait son envie pressante de s’amuser.
Aldric Lhagvasuren
Neuromancer blasé
Age : 31 ans
Modification : Anima
Allégeance : Valkyrie Medical le jour, UBIK la nuit.
Signe(s) distinctif(s) : Hormis sa chevelure dont il prend un soin à la limite de l'obsessionnel et un discret tatouage sous la clavicule, il est relativement sobre dans son apparence. Accro au sucre.
Améliorations : Kit de base du neuromancer (datajack, donc) et divers implants cognitifs ayant pour but d'améliorer l'intelligence et la vitesse de réflexion. Implant neuronal permettant de se connecter de manière superficielle au cyberespace et effectuer quelques recherches simples par la pensée uniquement.
DC : Zeke, Ivan, Joriel
Posts : 41
https://transmetropolitan.forumactif.com/t143-psalm-about-two-brothers#606https://transmetropolitan.forumactif.com/t145-stuck-in-the-middle-with-you#612
Dim 26 Avr - 17:43

# Aldric Lhagvasuren

ft. @Kalda Viivi

Ce chemin que nous tracerons !

Cyber
défonce

La journée avait été longue. Non pas qu’il avait beaucoup à faire, mais en fait c’était même là le fond du problème ; il y en avait trop peu. Aldric, branché au réseau sécurisé de Valkyrie Medical, passait plus de temps à se balader dans des pièces qui n’avaient pas beaucoup à voir son travail qu’autre chose. Bon, peut-être que c’était aussi, dans une certaine mesure, sa faute… A force de fournir l’effort minimum afin qu’on ne risque pas de lui en demander trop eh bien… Eh bien ça avait marché, quoi. C’est comme ça qu’il se retrouvait souvent à terminer plus tôt que prévu les tâches qui lui étaient attribuées, veillant juste à en laisser suffisamment en suspens avant de les valider pour que personne ne s’en doute.

C’est donc ainsi qu’il se trouva à faire un bond du Niflheim au Kitezh, complètement épuisé et insupporté par le moindre son du métro que son implant diffusant de la musique ne parvenait pas à étouffer, mais ne comptant pas se rendre chez lui de sitôt. Par bonheur, le chemin le menant jusqu’à Iriy Street le forçait à passer devant le cybercafé et… Eh bien, pourquoi pas ? Cela faisait plusieurs semaines déjà qu’il ne s’était aventuré sur le cyberespace qu’en solitaire, une petite virée dans un de leurs salons pourrait lui faire du bien. Fatigue ou pas, ce n’était pas comme s’il était vraiment du genre à s’y laisser aller et, dans tous les cas, que ce soit du café ou de chez lui il finirait au même endroit ; sur un siège son datajack branché au routeur le plus proche. C’était bien plus reposant que tout le sommeil du monde.

Depuis le temps qu’il le fréquentait ; Aldric était déjà bien connu du lieu même si on ne pouvait pas franchement dire qu’il avait déjà beaucoup discuté avec qui que ce soit ici. Il ne discutait jamais beaucoup… physiquement. Etonnant comme le monde réel peut sembler bien plus distant que toute hallucination communément acceptée comme tel par le cerveau.
On lui indiqua un espace disponible, même coin que d’habitude merci de ne pas changer ses habitudes, et il avala le bonbon à la fraise qui l’avait accompagné durant tout le trajet avant de se brancher. Le datajack installé sur son avant-bras le picotait déjà du manque de son compagnon et un frisson d’excitation le parcourut. Moins d’une heure depuis son dernier branchement, pourtant il gardait toujours la même sensation qu’au premier jour. C’était grisant. Il coupa la musique que son implant neuronal diffusait (la seule façon lui permettant de surmonter le vacarme assourdissant de la ville les rares fois où il osait poser le pied hors de chez lui) puis inséra le jack dans son propre port femelle tout en fermant les yeux ; accueillant religieusement le bouillon de sensations d’un tout autre genre qui le parcourait.

Arrivé dans sa Chambre, il choisit son avatar de démone puis ouvrit la porte pour se retrouver dans l’espace partagé, toujours aussi bondé de monde que de coutume. C’était bien le seul lieu où Aldric tolérait la présence d’autres personnes. On pourrait presque dire qu’il aimait ça. Presque, nous ne nous risquerons toutefois pas en de telles eaux troubles.
Il reconnaissait un bon nombre des avatars présents ici, les pseudos pour ceux qui en avait changé, d’autres habitués comme lui qui saluèrent la succube d’un hochement de tête tandis qu’elle se déplaçait jusqu’à la pièce où se trouvait le bar.

Tout ici criait à l’excès ; les avatars de toutes formes qui se déhanchaient sur la piste de danse, la musique du dernier groupe à la mode diffusée plusieurs crans trop forte pour être réellement agréable, les lumières fluos pour seul éclairage dans la pénombre ambiante. Toutes ces choses que, fut-il dans le monde réel, il aurait exécré mais qui ravissaient ses sens en l’instant présent.

« La même chose que d’habitude. » Commanda-t-il à l’IA qui tenait le bar, tendant quelques jetons de monnaie virtuelle pour contenter son gosier. Accoudé au bar, il scanna la foule du regard. D’autres avatars connus par là, quelques nouveaux ici. Au vu de leurs grades, il devina qu’ils étaient de nouveaux habitués. Peut-être qu’il n’était pas revenu ici depuis plus longtemps qu’il le pensait…
Le barman lui tendit finalement une boisson aux reflets bleu électrique, dont il s’empara avant de changer de pièce. Par où aller cette fois ? Sans trop y faire attention il se retrouva dans un des salons où il ne se rendait presque jamais ; c’était un programme qui repassait en boucle un scénario de fin du monde. Les avatars avaient un script d’immunité qui leur permettait de profiter du spectacle bien au chaud sur les transats installés tandis qu’on voyait au loin une ville immense se faire détruire par ce qu’un panneau appelait une « bombe atomique », avant que le programme ne se relance inlassablement.

Une seule autre personne était présente, ce qui n’était pas non plus une grande surprise car il n’avait jamais vu foule dans ce salon. Il était cependant plus surpris que ses créateurs ne s’y trouvent pas, à dire vrai il ne les avait jamais vus nulle part ailleurs. Au vu de la position du soleil, on en était à un peu moins de la moitié du temps et la bombe devrait tomber d’ici une trentaine de minutes. Ca laissait le temps de profiter du soleil écrasant en attendant. Aldric jeta un œil au rang indiqué sous le pseudo de l’avatar, qu’il ne connaissait pas, et en déduit qu’elle n’était pas une grande habituée des lieux.

« Une première sur ce serveur ? »

La sensation de l’avatar brûlé avant d’être re-matérialisé était toujours surprenante les premières fois, mais avait quelque chose de grisant sur le long terme.


Kalda Viivi
Viivi bras d’acier
Age : 22 ans
Modification : Rigger
Allégeance : Shadowrunner
Profession : Tueuse à gage, spécialiste démolition
Améliorations : - Bras droit artificiel.
- Endosquelette du bassin à la nuque pour équilibrer la force d’impact du bras, compenser le recul des armes et les tremblements du viseur.
- Datajack sur la nuque.
- Capteur thermique sur la tempe droite.
- Système d’enregistrement vidéo de tout ce qui est détecté par les yeux et le capteur thermique.
- Gant indiquant les dégâts physiques reçus.
Faiblesse(s) : - Manchote.
- L’Endosquelette cesse de fonctionner et devient un poids mort si le bras est détaché pendant plus d’une minute.
- Dépendante aux antidouleurs.
- Nocicepteurs inutilisables.
- Vision qui se floute un certain temps à cause des implants après un coup trop fort sur la tête.
Posts : 24
https://transmetropolitan.forumactif.com/t381-parle-a-ma-main#1793
Mar 28 Avr - 17:11

# Kalda Viivi

     Errant d’une proposition de divertissement à une autre, mon humaine avait fini par entrer dans l’un d’eux qui avait l’avantage de combiner tout ce qu’elle aimait : un débit de boisson important et varié, et les sensations violentes de la destruction poussée à une échelle proprement dantesque. Pour elle qui s’amourachait d’explosifs, assister à la reine de toutes les bombes transformer quelque paisible ville en un Pandémonium où même les habitants de l’Hadès ne pourraient vivre avait l’effet d’un excitant.
     À moins que ce ne fût les pilules qu’elle avait avalé avant d’entrer. Prodigieux, ces informaticiens, qui peuvent reproduire les sensations qu’apportaient ces produits sur le corps.
     Et voilà que Kalda se fit alpaguer par, justement, une créature démoniaque.
     « Ouaip, je me suis installé le datajack y’a à peine quelques mois et j’ai pas trop eu le temps de m’en servir. »
     D’abord étonnée de voir qu’elle conversait avec une entité mythologique, ce qui lui fit songer que lesdites pilules étaient peut-être un peu plus fortes que prévues, elle se ressaisit en se souvenant que, ne pas être normal était la norme dans le cyberespace.
     Non, vraiment, c’était bien une création d’informaticiens.
     « Et, mm, DantyLlew, c’est ça ? Mon humaine avait opté pour n’afficher que son pseudonyme, Tûhiné, et supposait qu’elle n’était pas la seule à faire ainsi. C’est pas mal ici mais ça ne va pas m’occuper toute la soirée. T’as l’air d’un… d’une habituée, je sais pas trop, tu connaîtrais pas des bons coins ici ? »
Aldric Lhagvasuren
Neuromancer blasé
Age : 31 ans
Modification : Anima
Allégeance : Valkyrie Medical le jour, UBIK la nuit.
Signe(s) distinctif(s) : Hormis sa chevelure dont il prend un soin à la limite de l'obsessionnel et un discret tatouage sous la clavicule, il est relativement sobre dans son apparence. Accro au sucre.
Améliorations : Kit de base du neuromancer (datajack, donc) et divers implants cognitifs ayant pour but d'améliorer l'intelligence et la vitesse de réflexion. Implant neuronal permettant de se connecter de manière superficielle au cyberespace et effectuer quelques recherches simples par la pensée uniquement.
DC : Zeke, Ivan, Joriel
Posts : 41
https://transmetropolitan.forumactif.com/t143-psalm-about-two-brothers#606https://transmetropolitan.forumactif.com/t145-stuck-in-the-middle-with-you#612
Mar 23 Juin - 12:40

# Aldric Lhagvasuren

[Bon, tu sais déjà comme je suis désolé pour le temps mais… Voilà… Désolé ;-; ]

ft. @Kalda Viivi

Ce chemin que nous tracerons !

Cyber
défonce

Aldric haussa un sourcil. Elle s’était installée le datajack ? Mauvaise formulation ou… ? Il savait bien que certaines personnes ne passaient pas par les canaux officiels des corporations, que ce soit pour la pose de l’implant ou leur vie dans le cyberespace, mais pour lui si tranquille c’était toujours une surprise. Bien sûr, sa tendance à chercher des failles dans les systèmes d’information lors de son temps libre frôlait souvent avec l’illégalité mais c’était bien là la nuance : elle frôlait. Il ne s’imaginait même pas tomber dans des ennuis avec les corporations… Dans des ennuis tout court en fait. Lui qui voulait juste vivre sa petite vie tranquille, ça lui collait des frissons. Bon. Herm. Penser à autre chose. Et même pour sa mauvaise habitude des relations sociales, il avait au moins le mérite de savoir que poser des questions sur la pose de son datajack était clairement un sujet à éviter. Allez, passe à la suite Aldric, trouve quelque chose…
Heureusement elle lui offrit la suite de la discussion. Il hocha la tête lorsqu’elle lit son pseudo et sourit à la confusion sur le genre à employer. Difficile à savoir derrière un avatar ; c’était ce qui était si plaisant avec le cyberespace.

« Ca n’a pas franchement d’importance ici. Mmh, des bons coins y en a pour un peu tous les goûts ici. Tout dépend de ce que tu recherches... »

Il s’arrêta quelques instants, activa la décompte du salon pour son interface visuelle. 00:42:23. Ha, en fait ils avaient plus de temps qu’il ne le pensait. Activant un décompte sur son propre système, calé sur celui du serveur, il réfléchit à l’endroit où il pourrait l’emmener en attendant. Un de ses propres scripts tournait en tâche de fond, rien de bien méchant juste de quoi afficher des informations superficielles sur les autres avatars.

« Ah, je pense avoir une idée. On en a pour plus d’une demi-heure avant d’avoir besoin de revenir ici pour s’amuser vraiment. » Ajouta-t-il avec un clin d’oeil avant de la mener hors du salon. Retour à la zone centrale, passage obligatoire entre chaque salle, où des avatars continuaient de danser sur la dernière musique techno à la mode. Une information sur Tûhiné attira son attention, quoique pas très surprenante, peut étaient les utilisateurs de ce salon qui ne profitaient pas des substances qu’il proposait. « Mais d’abord… J’arrive. »

Il disparut quelques instants au milieu de la foule virtuelle, pour revenir avec deux verres en main. Les boissons étaient fluorescentes, violet à la base et se dégradant en rose à mesure qu’on approchait du fond, une légère fumée se dégageant du dessus. Toute la carte n’était pas disponible selon les niveaux, une sorte de carte de fidélité pour te motiver à revenir, et celle-ci avait un effet nettement plus fort. On n’était pas encore sur la meilleure façon de planer dans le cyberespace, mais même pour un habitué les sensations étaient garanties.
Il lui tendit le verre et lui fit un signe de tête avant qu’elle le suive, jusqu’à ce qu’ils arrivent dans un salon pour le moins… chaotique. Une fois la porte franchie leurs avatars furent affublés chacun d’une couleur rouge ou bleue, les identifiant à une équipe. Le principe était simple : armé d’un lance-roquette, tuer le plus de personnes de l’équipe adverse possible. Friendly fire activé, et… Oui, tuer un allié rapporte aussi des points.

« Ca te semble bien pour tuer le temps ? »

Kalda Viivi
Viivi bras d’acier
Age : 22 ans
Modification : Rigger
Allégeance : Shadowrunner
Profession : Tueuse à gage, spécialiste démolition
Améliorations : - Bras droit artificiel.
- Endosquelette du bassin à la nuque pour équilibrer la force d’impact du bras, compenser le recul des armes et les tremblements du viseur.
- Datajack sur la nuque.
- Capteur thermique sur la tempe droite.
- Système d’enregistrement vidéo de tout ce qui est détecté par les yeux et le capteur thermique.
- Gant indiquant les dégâts physiques reçus.
Faiblesse(s) : - Manchote.
- L’Endosquelette cesse de fonctionner et devient un poids mort si le bras est détaché pendant plus d’une minute.
- Dépendante aux antidouleurs.
- Nocicepteurs inutilisables.
- Vision qui se floute un certain temps à cause des implants après un coup trop fort sur la tête.
Posts : 24
https://transmetropolitan.forumactif.com/t381-parle-a-ma-main#1793
Jeu 25 Juin - 21:55

# Kalda Viivi

     On s’en doute, mon humaine n’avait absolument pas remarqué cela, mais même à travers le filtre de l’avatar virtuel – difficile d’interpréter les expressions d’une succube –, ce – ou cette ? – DantyLlew ne semblait pas très à l’aise. Il – je vais utiliser le pronom neutre à partir de maintenant, pour ne pas avoir à faire un jonglage lexical permanent – savait par contre comment s’amuser ici, visiblement, et c’était la seule chose qui intéressait vraiment Kalda.
     Celle-ci était un public facile, certes : pouvant être enthousiaste assez vite par nature, la foule de flashs lumineux, sons, saveurs et odeurs incongrues qui la chatouillaient voire l’alpaguaient fonctionnaient très bien. Elle s’émerveillait d’un rien, voulait tout goûter…
     Et apparemment la succube aussi ; voulait tout lui faire goûter. Il lui présenta un verre dont décrire le contenu suffirait à provoquer une attaque chez un addictologue. Cela en main, il l’emmena dans une sorte de jeu de tir en arène, mais en une version incroyablement moins subtile.
     « Mm… Je dois dire que rien que pour sentir mes organes être déchiquetés par une roquette sans avoir à en subir les conséquences. »
     Et sur ces sages paroles, elle vida le verre cul sec, n’allant pas pouvoir s’embarrasser d’une boisson. J’aurais certes pu tenir le lance-roquette seul, mais Kalda aurait de toutes façons manqué d’équilibre pour maintenir le récipient droit.

     « Ouh, c’est pas trop mal. »
     Arrives-tu à sentir tes jambes ?
     « Non pourquoi ? »
     Arrives-tu à te souvenir de où tu es ?
     « C’est important ? »
     As-tu entendu cette explosion ?
     « T’en poses des questions… »
     Ah, je vois. Alors, écoute bien. Tu es dans le cyberespace. Plus spécifiquement, dans un jeu qui consiste à tirer sur des gens avec un lance-roquette pour marquer des points. Tu étais accompagnée d’une succube nommée DantyLlew, il t’a invité à participer.
     « Elle. C’est une succube. Toi, faire des fautes ? Et c’est moi qui suis défoncée ? »
     Ne me coupe pas, je n’ai pas le temps d’entrer dans des considérations grammaticales. Je disais donc, avant la partie, il t’a donné une boisson. Après l’avoir bue, tu as poussé un immense cri, sautillé comme une petite fille, et couru dans l’arène en rigolant à pleine dents et en vidant ton arme plusieurs fois, sur tes alliés comme tes ennemis. Jusqu’à ce que tu t’effondres dans un coin et te mette à prendre ton arme pour un oreiller.
     « Ah, j’ai fait une connerie. »
     C’est le moins qu’on puisse dire.
     « Non, je veux dire, j’ai mal au visage, là… C’est qu’il est pas confortable, ce flingue. »
     Moins que moi quand tu te couches sur mon avant-bras ?
     « Quoi, t’es jaloux ? »
     Disons que je suis plutôt curieux, et que ce n’est en fait pas le moment de se poser ce genre de questions. Tu as toujours tes pilules d’adrénaline ?
     « Poche gauche de mon pull. Intérieure. Je crois. »
     Alors, pas du tout. C’était une question rhétorique, je sais où elles sont, c’était pour te dire qu’il faudrait en prendre une. Regarde, je la saisis entre mes doigts… je la glisse dans ta bouche… Et tu avales.
     « Ouah… »
     Allez, au combat, maintenant. Tu as une partie à remporter.

# Contenu sponsorisé

Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum