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There's no difference between you and I. |Caleb

Aldric Lhagvasuren
Neuromancer blasé
Age : 31 ans
Modification : Anima
Allégeance : Valkyrie Medical le jour, UBIK la nuit.
Signe(s) distinctif(s) : Hormis sa chevelure dont il prend un soin à la limite de l'obsessionnel et un discret tatouage sous la clavicule, il est relativement sobre dans son apparence. Accro au sucre.
Améliorations : Kit de base du neuromancer (datajack, donc) et divers implants cognitifs ayant pour but d'améliorer l'intelligence et la vitesse de réflexion. Implant neuronal permettant de se connecter de manière superficielle au cyberespace et effectuer quelques recherches simples par la pensée uniquement.
DC : Zeke, Ivan, Joriel
Posts : 41
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Dim 9 Fév - 16:35

# Aldric Lhagvasuren

Yesterday I
turned on the

Cela faisait quelques temps déjà qu’Aldric déambulait dans les rue de l’Atlantide, plusieurs heures sûrement, trop, il avait perdu la notion du temps et oublié de se programmer comme à son habitude l’horloge lorsqu’il mettait un pas hors de chez lui, perdu au milieu du vacarme assourdissant du Kitezh qui stimulait ses sens par trop d’égards habitués au silence et la tranquillité d’une salle déserte. L’un de ses implants neuronaux diffusait pour son esprit seulement une légère musique ayant pour but d’étouffer le bruit environnant, c’était presque devenu une obligation pour lui, mais il n’y prêtait même pas attention. Il s’était automatiquement branché aux coordonnées radios enregistrées par défaut, passant sûrement l’un des nouveaux hits du moment auquel il ne portait pas réellement un quelconque intérêt. Tout pour mieux supporter les stimulis sensoriels d’un quartier à l’animation jamais atténuée.

Fallait-il vraiment que ses placards soient vides pour qu’Aldric se sente obligé de quitter ses rassurants mondes virtuels car, même si son faiseur était parfaitement capable de lui synthétiser toutes les sucreries au monde, elles n’étaient jamais aussi satisfaisantes que celles qu’il lui était possible de trouver au milieu des centaines de commerces de la galerie Arkona. Ainsi, il était venu refaire ses stocks. Son sac à dos était déjà plein de friandises en tout genre, une glace dans une main un milk-shake dans l’autre, mais il continuait de sillonner les allées immenses de la galerie à la quête de nouvelles denrées rares. De toute manière, il avait un circuit bien défini pour ces jours-là et il détestait avoir à en dévier. C’était un schéma connu et rassurant qui lui permettait de ne pas perdre pied dans ces moments-là –chaque fois qu’un magasin fermait ou qu’un nouveau intéressant ouvrait sur son chemin était d’ailleurs un moment systématiquement complexe pour lui, le temps de réajuster ses habitudes.
Flâner n’était cependant pas proscrit de son programme, d’autant qu’il lui fallait habituellement finir ses gourmandises entre deux arrêts afin de pouvoir en acheter de nouvelles à déguster sur le trajet. Il était d’ailleurs proche de son nouveau point d’arrêt et n’avait toujours aucune main de libre, ce qui signifiait qu’il lui fallait ralentir la cadence.

Baissant le son de la nouvelle musique diffusée par son implant, il daigna prêter un semblant d’attention à ses alentours afin de voir si une quelconque animation serait assez intéressante pour lui permettre d’arriver à ses fins. Ne trouvant rien qui remplit une telle condition, le neuromancer commençait à désespérer d’arriver à son nouvel arrêt sans aucune interruption lorsque des exclamations de voix attirèrent finalement son attention. Un homme, sûrement de son âge ou à peine plus jeune, était en effet juché sur un piédestal visiblement fait maison juste devant un des immenses panneaux publicitaires qui jonchaient tous les murs de la galerie dont l’effigie géante d’une transient ventait les mérites d’un nouveau parfum (il n’était plus sûr de son nom, mais il lui semblait bien qu’il s’agissait d’une actrice dont la carrière avait récemment explosée).

L’air presque intéressé, la paille de son milk-shake entre les lèvres, Aldric s’arrêta dans sa marche afin de s’intéresser au discours de l’homme. A dire vrai, il écoutait à peine ce qu’il psalmodiait (des choses à propos de rédemption et de retour à la vérité lui semblait-il, mais il était difficile de se concentrer dans un environnement aussi bruyant) mais il lui donnait surtout une excuse parfaite pour finir ses sucreries avant de se rendre au magasin situé à l’angle à peine quelques mètres à sa droite –prochaine étape de son périple.

Caleb Rosaly
Prêtre au service de son cul
Age : 25 ans
Modification : Anima
Allégeance : La Confrérie Universelle
Signe(s) distinctif(s) : Son apparence physique ne comporte rien de notable hormis un tatouage au bras gauche et son style vestimentaire qui s’éloigne radicalement de celui de ses confrères, porter du cuir n’a jamais été contraire à ses idéaux.
Améliorations : L’implant obligatoire d’identité. Il est autrement parfaitement humain, au contraire de tous les furoncles de l’Atlantide.
Faiblesse(s) : Probablement lui même en plus de tout le reste
DC : Tomas, Jessee et Jellil
Posts : 46
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Mar 11 Fév - 23:40

# Caleb Rosaly

Yesterday I
turned on the

Si Caleb devait être réputé pour quelque chose, ce ne serait en aucun cas pour son aptitude à avoir et conserver une vie saine. Il n’avait jamais été intéressé par des concepts tels qu’avoir un rythme de sommeil régulier, manger à heure fixe et en quantité raisonnable, ne pas abuser des substances psychotropes, ne pas sortir tous les soirs ou ce genre de choses…En fait, depuis qu’il avait quitté le domicile familial (ce qui s’était fait assez tôt pour des raisons évidentes de crédulité parentale) sa vie ressemblait plus à une espère de chaos sans queue ni tête où vie diurne et vie nocturne se mélangeaient sans grande distinction, ça lui convenait comme ça, merci bien.

Ce ne fut donc pas étonnant que Caleb ait tout le mal du monde à ouvrir un œil lorsque l’assistant automatisé intégré à son faiseur lui-même connecté à son appartement avait activé le réveil. C’était comme si le logement entier se transformait en night-club, secoué par des sons de basse et des enchainements numériques indécemment élevés. Heureusement, les matériaux de construction qui composaient la plupart des immeubles de l’Atlantide étaient à la pointe au niveau de l’isolation phonique et thermique. De toute manière, même s’il avait gêné les voisins, il n’était pas trop en état de s’en soucier. Pas plus que d’habitude.

Globalement, ça aurait pu être pire, il manquait clairement de sommeil et, il devait l’admettre, souffrait -peut-être- d’une légère gueule de bois. Mais il était jeune et se remettait assez vite lorsqu’il faisait ce genre d’écart. Du moins pour le moment. Ça irait. Enfin, si du moins il avait le courage de se lever. Mais si l’assistant l’avait réveillé, c’est qu’il y avait une raison et que, donc, Caleb devait s’activer.
Avant toute chose, il s’étira, constatant par la même occasion que la surface sous lui était anormalement dure…Ce qui s’expliquait probablement par le fait qu’il était allongé par terre, à côté de son lit. Il ne se souvenait pas spécialement de comment il était arrivé là, s’était-il écroulé avant d’atteindre le lit ou en était-il tombé ? Au moins il était bien chez lui et, autant qu’il pouvait en juger sans bouger, seul. C’était assez rare pour être remarquable.
Il baissa la musique à un volume plus raisonnable d’un geste de la main et se redressa en position assise pour consulter son agenda holographique (celui qui était relié à l’assistant qui était relié à l’appartement, évidemment) c’était là toute l’étendue de ses connaissances en matière de technologie mais c’était un équipement de base dans tous les foyers et ça ne nécessitait pas d’être implanté d’une quelconque façon autre qu’avec celui d’identification.

Pour qu’il se sente bien physiquement, il n’avait pas besoin de grand-chose, heureusement son métabolisme, même sain de toute forme d’implantation, était suffisamment fort pour supporter ses excès, ainsi il n’avait besoin que de maintenir un taux de caféine élevé dans son organisme pour péter la forme. Dans un monde où l’hypertension et le diabète n’étaient même plus un mauvais souvenir, ça n’avait aucune importance. Se lever lui posa un peu plus de problème. La terre était toujours aussi basse. En fait il avait réellement la flemme de faire quoi que ce soit. Mais peu importe, de toute façon il n’avait pas le choix, et il devait répandre la bonne parole, à défaut de répandre autre chose.

Un roulement de hanches plus loin (Oui, le bas de son dos était foutrement sollicité en ce moment) et il se retrouva dans sa salle de bain. Il s’observa quelques instants dans le miroir, un sourcil haussé, puis il rit légèrement. Quand l’eye-liner se confondait avec la couleur de ses cernes, c’est probablement qu’il était temps de passer en day life. Rien qu’une bonne douche ne puisse arranger.

Une demi-heure et trois cafés plus tard, il était fin prêt. Il hésita un moment sur ce qu’il devait faire, il lui restait beaucoup de temps avant d’être obligé de sortir après tout…Mais il n’aimait pas être seul. Il n’avait pas élevé dans l’optique d’être seul, il avait besoin de voir des gens. Donc il enfila une veste à la va-vite et quitta sa tanière. Le Kitezh, c’était pas un bon endroit pour les gens fatigués, trop de lumières, de couleurs, de gens (des gens normaux, pas les gens de la Basse), trop de tout, c’était comme vivre plusieurs vies ou visions à la fois. Heureusement, Caleb n’en avait rien à foutre.

Il s’arrêta en premier dans un café, commanda un double expresso sans sucre, le vida sous les yeux de son serveur, en recommanda un autre, le vida de nouveau, et en prit un troisième qu’il, cette fois, emporta. La caféine, c’était comme tout le reste, il avait du mal à s’en passer. De toute façon, l’excès ne faisait rien de spécial, il était déjà actif de base et si la caféine avait le don de le faire trembler…Et bien ça ne changeait pas de d’habitude.

Le café qu’il avait choisi, un peu par hasard et parce que c’était le plus près de là d’où il venait (de toute façon tout était automatisé, plus vraiment d’artisanat, ça voulait dire qu’on ne trouvait pas meilleur ou moins bon d’un endroit à l’autre) était à l’entrée de la galerie commerciale, donc il décida d’y passer le temps. De toute manière, vu l’époque à laquelle il vivait, on allait plus au centre commercial parce qu’on avait quelque chose à acheter, on y allait, attiré par les couleurs vives et les publicités criardes parce qu’on avait du temps à perdre, et la vie de Caleb se résumait à ça, écouler du temps à perdre. C’était ça d’être payé à rien foutre. Vivre de dons ça avait des avantages si on était assez éloquent pour en récolter suffisamment comme c’était son cas.

Il n’avait pas fait 10 mètres qu’un panneau publicitaire géant, il devait faire la surface entière de la hauteur de la galerie, changea brusquement de réclame pour afficher une nouvelle pub, pour du parfum, une marque de luxe qui avait une nouvelle égérie. Cette femme. Enfin. Cette chose qui prétendait être une femme du moins. On la voyait presque de plein pied, avec son regard de braise, ses cheveux multicolores, sa stature de mannequin…Et les écailles couleur pastel qui recouvraient la partie basse de son corps depuis en dessous de la poitrine. D’abord un mince bandeau, presque imperceptible, facilement confondu avec un vêtement un peu près du corps, mais ça s’élargissait jusqu’à recouvrir complètement sa peau. Caleb détourna le regard. Ça lui aurait foutu la gerbe. Comment on pouvait accepter de se mutiler comme ça ? Et comment pouvait-on trouver ça acceptable ? Même beau ? Ça lui échappait tellement.

En baissant la tête il se prit à regarder les passants autours de lui. Personne ne réagissait…Personne ne levait même les yeux vers la réclame qui faisait pourtant dans les 10 mètres de haut. C’était…Tout à fait banal…Normal. Mais non. Ça ne pouvait pas être devenu la réalité…Si ? Caleb, en tout cas, ne pouvait pas laisser faire ça. Comme d’habitude il allait se dresser contre le monde, pas pour lutter à son encontre mais pour l’éduquer, il avait besoin d’aide et Caleb était le sauveur. En quelques secondes il avait dressé une estrade de fortune avec ce qu’il avait trouvé, le sol était toujours jonché de quoi en faire de toute façon, et, une fois son café posé dans un coin, parce que c’était quand même moins crédible avec, il se mit à parler.

Dans ces moments-là il avait l’impression d’être quelqu’un d’autre. Les mots lui venaient naturellement comme si on lui avait soufflé à l’oreille et, à la réflexion, ça devait être le cas. Et il commença à expliquer pourquoi ce n’était pas acceptable. Pourquoi il ne fallait pas laisser faire ça. Comme souvent, les gens détournaient la tête et continuaient leur chemin, mais ça n’avait aucune importance, s’il pouvait toucher juste quelques personnes. Et ce fut le cas au moment où il aborda la rédemption, c’était le genre de discours qui fonctionnait bien sur les badauds qui étaient un peu flippés aimaient entendre qu’ils pouvaient être potentiellement sauvés du tourment éternel. Un petit groupe commença alors à se former autour de Caleb qui psalmodiait et ça le fit hausser la voix et gagner en grandiloquence et en gestuelle, ce qui attira un peu plus de monde. Parmi eux il y avait des convertis, il pouvait en reconnaître quelques-uns, mais comme toujours ils étaient pendus à ses lèvres, ses sermons étaient efficaces.

Lorsqu’il descendit de son estrade, il promena un regard sur l’assemblée alors qu’il récupérait son mug. Entre ceux qui le remerciaient et qu’il écoutait avec attention dans l’espoir de récolter quelque chose, ses yeux se posèrent sur quelqu’un. Il ne l’avait jamais vu, il en était sûr, d’ailleurs il le soupçonnait de s’être simplement arrêté par pur hasard pour l’écouter, mais peu importe. Il rit intérieurement car la première phrase des paroles d’une chanson qu’il aimait bien lui remonta instantanément à l’esprit lorsqu’il croisa le regard de ce type.
« When I first saw you standing there, you know, was a little hard not to stare. »
Il avait de l’expérience, mais il n’avait jamais vu quelqu’un d’aussi…Beau…En fait. Et, alors que la vie de la galerie Arkona reprenait son cours comme si rien n’était venu la perturber, il s’approcha tout en réfléchissant à une manière d’aborder un peu mieux cet homme qui avait écouté son discours. En fait il n’eut pas à réfléchir longtemps, puisque quelqu’un, visiblement pressé, le bouscula un peu à la manière d’un boulet de canon, derrière lui, le faisant, par reflexe, serrer la main sur son mug en carton et faisant jaillir le liquide qu’il contenait leur faisant gicler le liquide qu’il contenait au visage. Pour être honnête, Caleb eut une sorte de brain freeze pendant quelques secondes à se demander si c’était réellement possible. Heureusement, le café avait eu le temps de refroidir durant son sermon (sans doute beaucoup plus long qu’il l’avait imaginé) mais ce n’était quand même pas une sensation agréable. Il leva les yeux vers son vis-à-vis et ceux-ci s’agrandirent d’horreur.

« Oh mon… » Il se racla la gorge. Ne jure pas, Caleb. « Est-ce que ça va ? Vraiment désolé… »

Marmonna-t-il. Il jeta son gobelet, de toute façon inutile, pour pouvoir prendre la serviette qui l’accompagnait et la tendre à l’autre homme devant lui, ça lui paraissait plus urgent dans l’immédiat, de toute façon, avoir du café plein la figure ne…Le dérangeait plus que ça.

Aldric Lhagvasuren
Neuromancer blasé
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Sam 15 Fév - 2:21

# Aldric Lhagvasuren

Yesterday I
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A mesure que l’homme sur son estrade racontait… des choses qu’Aldric n’entendait en fait pas… les passants avaient commencé à s’arrêter et prêter une oreille moyennement attentive à ses dires. Cela n’était pas un problème en soi, mais lorsque le neuromancer commença à se sentir étouffé au milieu de ce monde qui l’oppressait de sa simple existence cela en devenait un. Par réflexe, il augmenta d’un cran la radio qui diffusait une des musiques du moment et commença à mordiller nerveusement la paille de son milk-shake, incapable de quitter la foule du regard. Comme une proie acculée face à son chasseur.
Pourtant il ne pouvait pas non plus partir, pas si tôt… Il était en avance sur le temps prévu pour faire le tour de la galerie, ce qui voulait dire qu’il avait marché plus vite qu’il ne pouvait se libérer une main, et ne pouvait pas se rendre à la prochaine boutique en bousculant de la sorte ses habitudes. Le problème étant qu’il n’était pas non plus capable de mener à bien sa mission tant qu’il était ainsi stressé par le monde environnant.

Littéralement figé sur place par ce dilemme qui l’angoissait un peu plus à mesure qu’il y pensait, Aldric ne remarqua même pas que le jeune homme avait fini de prêcher et les badauds commencer à se disperser. Un petit groupe était toujours présent à proximité de lui, des grenouilles de bénitier qui n’attendaient que parler au psalmodieur, et toute son attention avait bien entendu décider de se fixer sur ceux-là plutôt que tous ceux qui avaient repris leur route et oublieraient ce qu’ils avaient entendu tout aussi vite que cela n’avait été prononcé.

La paille qu’il mâchouillait commençait à avoir bien pâle allure, plus proche d’une substance informe que de son rôle initial, quand son souffle commença à se calmer, se rendant compte tandis qu’il prenait une profonde inspiration qu’il avait dû le bloquer depuis bien trop longtemps pour être bon. Bon. Il ne fallait pas qu’il reste planter là. Il lui restait encore quelques mètres jusqu’au prochain magasin. Il aurait le temps de finir sa glace d’ici-là, tout irait bien, sa routine ne serait pas perturbée, il allait pouvoir reprendre son bout de chemin habituel pour enfin pouvoir rentrer chez lui en lieu sûr et se brancher au Cyberespace jusqu’à oublier tout souvenir de la galerie Arkona après s’être promis de ne plus jamais y mettre les pieds. Oui ça sonnait bien ça, ça semblait être un bon plan. Il allait faire ça. Mais pour ça il fallait qu’il parte. Maintenant. Donc que ses jambes et ses pieds acceptent de répondre à ses ordres. Allez. Maintenant, on a dit.

Une brusque interruption le fit sursauter et il lui fallut quelques instants pour reprendre ses esprits et comprendre ce qu’il venait de se passer au juste. Pile de quoi subir une nouvelle agression en la personne d’une pas si innocente serviette en papier qui s’attaqua à son visage à peine quelques secondes après. Autant dire qu’Aldric était en panique.

« Ca va ! »

Croassa-t-il un peu plus fort que la situation ne l’exigeait tout en s’emparant vivement du carré blanc, du bout des doigts puisqu’il avait toujours la main prise par son milk-shake. D’ailleurs, est-ce qu’il avait reçu des gouttes lui aussi ? Il grimaça à l’idée, il n’espérait vraiment pas, il était déjà parfait tel qu’il était.
La sensation inhabituelle du papier entre ses doigts le rappela vivement à la situation pour le moins désobligeante dans laquelle il se trouvait, et il assimila (enfin) avec horreur que la sensation sur son visage était celle du café qui venait de l’en asperger. Il s’apprêta à lever la main pour s’essuyer mais se rendit compte que le gobelet l’empêcherait de mener son mouvement jusqu’au bout alors il fit passer la serviette dans l’autre main et essaya maladroitement de s’essuyer sans rien faire tomber de sa glace.

Risquant un coup d’œil devant lui, il fut obligé de constater que l’inconnu était toujours planté face à lui et le regardait. Il sentit son sang se glacer, mince, qu’est-ce qu’il était censé faire, pourquoi était-il toujours là, est-ce qu’il avait oublié quelque chose ? Mais pourquoi est-ce qu’il ne partait pas ?? Ca fusait un peu trop vide dans la tête d’Aldric, qui cherchait quelle était la convention sociale appropriée à ce moment.
Finalement, un éclair de génie le frappa. Mais bien sûr, il était de rigueur de payer une nouvelle consommation à quelqu’un dans ces situations non ?

« Je, hem… » il déglutit. « Vous en voulez un autre ? »

Oh non, qu’est-ce qu’il venait de faire ? Il allait devoir dériver de son chemin ou, pire, l’y inclure. Nonononononon il voulait juste en finir et rentrer chez lui, s’il vous plaît laissez-le tranquille…


Caleb Rosaly
Prêtre au service de son cul
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Sam 21 Mar - 16:23

# Caleb Rosaly

Yesterday I
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Le temps s'était arrêté. Non sérieusement, soit le temps était vraiment en pause, soit son interlocuteur était proche de la syncope. Caleb haussa un sourcil, seule expression faciale qu'il s'autorisa à adopter, une fois débarrassé (en grande partie puisque ses fringues étaient fichues) du café qui lui avait giclé au visage à l'aide d'un autre mouchoir qu'il avait tiré de sa poche.
Mais, alors qu'il s'apprêtait à lâcher l'affaire, c'est que, bon, c'était un petit peu gênant quand même, l'homme en face de lui s'activa enfin, avec la même efficacité qu'un androïde de service en fin de vie, la voix éraillée et grinçante en prime. Cette fois-ci, le prêtre inclina un peu la tête sur le coté pour le fixer. Il disait qu'il allait bien, mais si on en croyait son langage corporel c'était tout sauf le cas. D'ailleurs, après avoir constaté à quel point il semblait gauche, à ne même pas sembler savoir comment conjuguer s'essuyer le visage et avoir les mains pleines, Caleb se demanda pendant quelques secondes si ce n'était effectivement pas une IA défectueuse et il fit un pas en arrière par réflexe. Il fallait se méfier des trop jolies choses, il ne le savait que trop bien, un coup d’œil par dessus son épaule vers le panneau publicitaire le lui aurait rappelé mais il se tint à son tour raide comme un piquet, il n'avait aucune envie de revoir cette égérie démoniaque. Diablement belle, même. Les écailles c'était...

Il sursauta lorsque l'autre lui adressa la parole de nouveau, exactement comme s'il ne savait pas comment faire pour s'adresser à quelqu'un. Caleb soupira intérieurement, ils allaient avoir du travail. Il lui proposait un autre café. Le prêtre se déraidit légèrement et fit un bref calcul dans sa tête. Combien en avait-il déjà consommé déjà ? Celui là aurait été le cinquième ? Quatrième ? Il lui fallait au moins ça pour affronter le reste de sa journée et il se serait de toute façon arrêté dans le premier café du coin pour remédier à la tragique perte...Mais si on en lui offrait un ça serait toujours ça d'économisé et ça lui permettrait de faire plus ample connaissance avec...Et bien avec l'inconnu. Justement. Alors il sourit. Ce sourire innocent dont il avait le secret, après tout il était innocent, non ?

« Et bien...C'est très généreux de votre part... » Commença-t-il avec éloquence, lui et sa manie de toujours parler plus qu'il ne fallait pour aller à l'essentiel. « Avec plaisir. »
Termina-t-il en se détournant enfin. C'était impoli de fixer les gens, ça il le savait, il aimait attirer l'attention sur lui, mais pas de manière négative. Il regarda les options qui s'offraient à eux. Pour sa part, comme expliqué précédemment, il n'avait pas de préférence, les cafés étaient tous les mêmes, ce qui comptait pour lui c'est le taux de caféine dans son corps et il se fichait pas mal de comment il faisait pour le maintenir. Mais ce n'était peut être pas le cas de l'autre vers lequel il tourna la tête de nouveau.

« Vous avez une adresse en particulier ? » Demanda-t-il naturellement avec, bien sûr, pas la moindre idée de ce qu'il risquait de provoquer comme tempête dans la tête de son acolyte. C'était une question d'une banalité sans nom comment aurait-elle pu être problématique après tout ? « Au fait, je m'appelle Caleb. » L'informa-t-il sur le ton de la conversation.

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