Avatar : Robert Sheehan

Signe(s) distinctif(s) : Son apparence physique ne comporte rien de notable hormis son style vestimentaire qui s’éloigne radicalement de celui de ses confrères, mais il le justifie pleinement par le simple fait que tout le monde doit entendre son message, ainsi fait-il ce qui est en accord avec sa foi pour attirer l’attention. Porter du cuir n’a jamais été contraire à ses idéaux.

Améliorations : Ce n’est pas un hérétique. Tout ce qu’il porte est en accord avec sa foi, à savoir l’implant obligatoire d’identité. Il est autrement parfaitement humain, au contraire de tous les furoncles de l’Atlantide.

De prime abord, on pourrait croire que Caleb est atteint d’une certaine forme de bipolarité tant son comportement tranche avec ses convictions et surtout semblent changer en fonction de l’heure de la journée. De jour, il présente ses sermons et prêche les convictions de la Confrérie de manière enjouée convaincante et surtout pacifique, de nuit son visage change. Plus rien ne compte pour lui d’autre que trouver sa dose et venir à bout lui-même de la racaille qui peuple malheureusement l’Atlantide et corrompt les populations.

Bien que ses méthodes puissent se montrer au mieux discutable, il est simplement persuadé qu’il agit pour le mieux, ses exactions étant commises simplement dans l’intérêt de Dieu tout puissant, il est donc impossible que ses agissements puissent être moralement douteux. N’est-ce pas ? Il est Sa main armée, Son messager. Du moins c’est ce qu’il affirme et ce qu’il pense réellement.

Pervers, narcissique, malsain et sensible aux addictions, il se révèle potentiellement dangereux, tant pour les gens officiellement reconnus comme néfastes par la Confrérie Universelle que pour ceux qu’il a simplement décidé de rayer de la carte.

Si quelque chose avait fini par déraper dans la vie de Caleb, ça n’avait sûrement aucun rapport avec son enfance.
Né dans la Haute, au cœur du Kitezh, au sein d’une famille très pieuse (Aux tendances extrémistes, fidèle aux dogmes de la Confrérie Universelle depuis des générations, Caleb était entouré par les frères et sœurs (deux frères, quatre sœurs) ce qui lui apprit rapidement les notions de partage et d’amour de son prochain…Ou développa chez lui un concept qui sera son moteur de vie : la jalousie.
En effet, les enfants ne s’aimaient pas entre eux, mis en compétition constante par leur père et observés passivement par leur mère qui, soumise au bon vouloir de son mari, se contentait d’apporter amour et soin nécessaire sans jamais prendre part à leur éducation stricte.

Du point de vue du patriarche, Caleb, même s’il n’était pas le plus vieux et encore moins le plus fort physiquement -sur ce point c’était même tout le contraire-, semblait être le plus prometteur. Suivant ses préceptes sans jamais ni poser de question ni remettre en cause, il était suffisamment intelligeant pour se taire la plupart du temps et, par-dessus tout, vouait la même haine viscérale que lui envers les Transients, ces sordides créatures, et les Riggers, vils usurpateurs et voleurs de pouvoir. C’est donc vers lui qu’il concentra son attention, il n’avait besoin que d’un seul héritier de valeur après tout.

Beau parleur et avec le soutien de son père qui avait une bonne place dans la hiérarchie de la Confrérie, il entra dans les ordres le plus tôt possible, alors âgé de 16 ans il commença son ascension en tant que Missionnaire de l’Apocalypse, chargé d’informer la population Atlante du danger qu’ils encouraient en continuant dans cette voie. Il effectua bien sûr sa mission avec tout le zèle dont il était capable : Toute sa vie on lui avait répété qu’il un Élu, Son messager, il ne pouvait donc que croire à ses propres discours et ça lui valut d’être rapidement repéré par ses supérieurs.

Il devint prêtre à part entière à 20 ans à peine, à présent il pouvait diriger les messes et les sermons, être maître de son destin en somme, n’ayant de compte à rendre à personne tant qu’il gardait une parole en adéquation avec les préceptes de la Confrérie, et c’était évidemment toujours le cas. L’assemblé buvait aisément ses paroles tant elles semblaient sincères et justes.

Avec cette sensation d’avoir le monde à ses pieds (naturellement, les Confréristes ne représentaient qu’un très faible pourcentage de la population Atlante, mais les autres ne comptaient pas de toute manière), Caleb développa de nouvelles pathologies comportementales, la mégalomanie et la soif de puissance. Tous les moyens étaient bons pour qu’on entende parler de lui alors que son humanité et sa tolérance se désagrégeaient de plus en plus…Dans le même temps se présentèrent à lui d’autres tentations. En effet, de plus en plus de fidèles étaient ralliée à sa cause, la sienne, plus seulement celle de la Confrérie, et avec eux venait le désir. Caleb y succomba, et rien ne l’interdisait : Son amour restait évidement voué à son Seigneur, le plaisir charnel n’était ici qu’un moyen de continuer à propager son message, celui que seuls les hommes vertueux seraient sauvés, vertueux signifiant ici « ceux qui restent fidèle au corps qui leur a été accordé et ne cherchent pas à voler des pouvoirs dont ils n’auraient aucune maitrise dans le but d’être maitre d’une puissance qui ne leur appartient pas ».  Rien n’interdisait le sexe, donc, et Caleb profita largement qu’il n’en soit fait mention nulle part.

Convaincu de la nécessité de faire disparaître définitivement de l’Atlantide tous ceux qui ne seraient pas dignes d’y vivre, Caleb consacra les années suivantes à la recherche d’un moyen lui permettant de s’en charger lui-même : Il n’était pas inconscient au point de croire que sa fois seule serait suffisante pour faire face aux Riggers dont les améliorations, certes non méritées, n’en restaient pas moins un danger non négligeable, nombre de ses frères et sœurs de la Confrérie en avaient fait les frais. Il finit par trouver ce moyen lors d’une de ses séances de confession. Le pécheur avait succombé à la tentation d’obtenir plus de puissance et s’il n’avait, heureusement pour lui, pas sauté le pas de se faire installer des améliorations, il avait consommé de l’Oasis. Effrayé par la punition divine que cela risquait d’engendrer et par les effets que ça avait sur lui, il avait renoncé, allant jusqu’à donner au prêtre, qui lui avait pourtant pardonné son écart tant que cela ne se reproduisait plus, la dose qu’il lui restait. Sur le moment, Caleb n’avait pas compris. Il connaissait, comme tout le monde, l’existence de ce stupéfiant bleu, mais n’avait aucune idée des effets que cela pourrait induire sur une personne. En quoi était-ce se prendre pour Dieu que de consommer de la drogue ? Il ne croyait qu’à moitié au fait que cela était censé donner des pouvoirs…Comment aurait-ce été possible ? Alors, plutôt que de se contenter de témoignage, il essaya par lui-même…

Il n’oublia jamais la première montée, son sentiment de puissance, la sensation que rien ne pouvait plus lui résister, le don qu’il obtint…

Et il comprit pourquoi le fidèle avait eu si peur, entre de mauvaises mains, des mains non préparées, l’Oasis était effectivement un danger, une tentation de plus pour pousser les vertueux vers les ténèbres…Mais entre les siennes…

Comme à chaque fois qu’il tentait quelque chose de moralement discutable -et ça arrivait souvent-, Caleb se voila la face. Caché derrière sa fois, il songea, plutôt que de se dire que c’était un piège du malin pour l’attirer dans ses filets, que c’était un cadeau du ciel, un moyen d’enfin de soigner l’Atlantide de ses maux, de la purger des êtres infâmes qui la rongeaient, de faire entendre Sa voix.

Ne restait plus maintenant qu’à trouver les fonds nécessaires pour s’en procurer…

Pseudonyme : Megumi (Encore)
Âge : 24 ans
Pays : France
Comment avez vous connu le forum ? :
Quelque chose de spécial à en dire ? : Oh oui j’en ai des choses à dire là-dessus !