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[Kalda, Lazar] Chute et rechute

Kalda Viivi
Viivi bras d’acier
Age : 22 ans
Modification : Rigger
Allégeance : Shadowrunner
Profession : Tueuse à gage, spécialiste démolition
Améliorations : - Bras droit artificiel.
- Endosquelette du bassin à la nuque pour équilibrer la force d’impact du bras, compenser le recul des armes et les tremblements du viseur.
- Datajack sur la nuque.
- Capteur thermique sur la tempe droite.
- Système d’enregistrement vidéo de tout ce qui est détecté par les yeux et le capteur thermique.
- Gant indiquant les dégâts physiques reçus.
Faiblesse(s) : - Manchote.
- L’Endosquelette cesse de fonctionner et devient un poids mort si le bras est détaché pendant plus d’une minute.
- Dépendante aux antidouleurs.
- Nocicepteurs inutilisables.
- Vision qui se floute un certain temps à cause des implants après un coup trop fort sur la tête.
Posts : 24
https://transmetropolitan.forumactif.com/t381-parle-a-ma-main#1793
Mar 26 Mai - 2:47

# Kalda Viivi

     Mrrm mrrm. (Beaucoup pourraient objecter que se racler la voix, quand on est un bras, a peu de sens. Certes, mais ce va suivre n’en a pas plus, donc disons que ça vous annonce la couleur.)

Éclair, éclat, tir.
Je chute, vois une flaque.
Le Soleil s’approche.


     Je me sentais d’âme poétique, alors que mon humaine voyait les étages défiler, les reflets de visage dans les vitres se succéder, et des instants de sa vie, comme autant de fenêtres jetées dessus. Aussi énonçais-je ces quelques syllabes – mous m’excuserez de leur piètre qualité, je ne suis qu’un humble narrateur – que je sortis à Kalda alors qu’elle me demanda :
     « ON FAIT QUOI MAINTENANT MEEEEEERDE ! »
     Et après avoir entendu ce haïku, un bref : « Oh, mais oui. » Notez, je n’avais pas particulièrement cherché à l’aider. Je suis un bras, pas un parachute. Allez savoir d’où elle déduit de cela que la solution était de prendre une corde de son sac, de me la faire empoigner, et de me lancer sur une poutre, afin que je serve en quelque sorte de grappin improvisé. La manœuvre fonctionna, mais fort mal. Au lieu d’effectuer une chute de haut en bas, Kalda décrivit un art de cercle, qui l’envoya tout à fait perpendiculairement dans un jeune couple qui déambulait dans la rue. Il amortit le choc, et il fallut qu’elle déploie tous ses trésors de persuasion – ainsi qu’une arme à feu – pour qu’une des femmes percutées, qui elle-même avait écopé d’une vilaine bosse et d’une méchante éraflure, passablement agacée de devoir envoyer sa compagne à l’hôpital, ne se venge d’avoir été ainsi prise pour une piste d’atterrissage.
     Quant à votre fidèle serviteur, il fallut à Kalda qu’elle escalade un échafaudage pour me récupérer, en utilisant seulement mon estimé confrère de gauche.
     Les traumatismes physiques de l’expérience étaient nombreux. On de dégringole pas de vingt étages après s’être pris une balle – fort heureusement bloquée par la crosse de son arme – sans que cela ne se paye ensuite. Mon humaine était bien contente d’être encore en vie, et moi, de pouvoir continuer à narrer ses aventures.
     Après quelques heures passées à disparaître, il fallut s’occuper du très, trop grand nombre d’informations relayées par son gant d’état physique, qui occupait le rôle de ses nocicepteurs depuis un certain temps déjà complètement inutilisables, en indiquant à Kalda où des signaux de douleur étaient émis, et les problèmes médicaux à résoudre leur étant associés.
     À en croire ledit gant, elle avait subi des dommages à la jambe droite – et d’ailleurs, n’arrivait pas à se tenir debout dessus, ce qui la forçait à utiliser son fusil comme d’une canne –, aux côtes, au bassin, au poignet – gauche, je ne peux pas ressentir de douleur quelconque –, à l’épaule droite, et au crâne. Pour ce dernier, le filet de sang s’échappant du front était un indicateur visuel suffisant.
     Tout cela était bien au-delà de ses compétences de premier secours. Il lui fallait une assistance médicale. Je guidai donc mon humaine à travers les rues du Chemmis, la tenant sur son arme, sur les murs, sur les rambardes, jusqu’à l’Atoum. Ses dégâts étaient surtout physiques, mais ce n’était que parce que ceux subis par ses parties mécaniques n’étaient pas indiqués par son gant.
Papa Lazar
Technomandrite
Age : 35 ans
Modification : Rigger
Allégeance : L'Atoum
Profession : Propriétaire de l'Atoum, médecin clandestin et biomécanicien clandestin
Signe(s) distinctif(s) : Cicatrices sur le visage, signes de brûlures par ci par là, style vestimentaire excentrique et bigarré, dreadlocks, œil gauche vitreux, quelques dents en or et en argent, lourdes augmentations cybernétiques à la dégaine industrielle
Améliorations : Oeil gauche augmenté (vitreux) : Acuité visuelle améliorée, ultra zoom, vision thermographique,
- Datajack
- Jambes entièrement cybernétiques avec contrôle gyroscopique de l'équilibre et suspensions à ressorts
- Bras entièrement cybernétiques avec outils chirurgicaux déployables, intégrés à l'intérieur des mains
- Foie synthétique
- Cœur synthétique avec contrôle du seuil maximal du rythme cardiaque
- Poumons synthétiques avec filtrage réglable des toxines anti-embolie
- Estomac synthétique avec contrôle réglable des fonctions métaboliques et système de rejet anti overdose
Faiblesse(s) : Addiction grave à tout un tas de psychotropes, instabilité psychologique.
Posts : 9
https://transmetropolitan.forumactif.com/t408-avec-ou-sans-anesthesie?nid=1#2025https://transmetropolitan.forumactif.com/t410-epicentre-d-un-tas-de-dechets-en-decomposition
Mer 27 Mai - 21:20

# Papa Lazar

La structure de béton brut vrombit aux pulsations émisent par de larges haut-parleurs bass-boostés installés un peu partout dans le complexe insalubre.
Chaque craquelure nichées sur les parois et pilliers menace de croître et de faire s'effondrer l'édifice décadent, projettant quelques particules de poussière ici et là.

La salle principale est un bordel monstre au centre du quel trônent de vielles tables d'opération délabrées et manifestement rafistolées au gaffeur et ressoudées à l'arrache depuis des années. L'ambiance est frénétiquement éclairée par des néons mal entretenus qui clignotent en permanence en plus des nombreuses guirlandes de led multicolores longeant certains murs.

Dans un des coins trône Papa Lazar, affalé sur un siège de bureau totalement dépouillé et plié vers l'arrière plus qu'il ne devrait.
Picorant lentement a l'aide d'une paire de baguette le contenu d'une boîte cartonnée graisseuse estampillé aux couleurs d'un stand de street food local, mâchant la gueule ouverte, il suit d'un oeil aggare une multitude d'écrans présentant des matchs de combat a mort, les news de la cité, des graphiques en mouvement constant ne traduisant propablement rien de concret pour le prophane et des images de vidéo surveillance encadrant l'extérieur et l'intérieur de son précieux bunker.
Le mouvement des rétine est lent face à l'afflux de données sensorielles projetées par l'armada d'écrans. Hypnotisé par le kaléidoscope d'informations, les LCD suintent des flots éparses de pixels qui coulent sur les murs alentours sans s'embarrasser d'une quelconque gravité, formant progressivement des mosaïques protéiformes s'entremelant pour constituer un méandre de stimulis visuels aux contours en constante transformation.
Pendant une durée largement indéterminée l'état frôle la transe bon marché.

La torpeur psychédélique s'interrompt, réaction pavlovienne aux signaux audios conçus pour prévenir l'arrivé de quelque chose dans la ruelle amenant à l'énorme porte de fonte qui garde l'entrée de ce qu'on appelle l'Atoum.
Boostant le zoom de la caméra de surveillance de piètre qualité, il plisse les yeux.

C'est qui ça..? Csàt ! Le sas, gros sac à merde.

Un mastodonte de près de deux mètres au buste aussi large que long, le corps quasiment entièrement remplacé par de la cybernétique qu'on croirait sortir d'une décharge, soudée et ressoudées, rouillée sur certains parties planes.
Un compresseur hydrolique avec des jambes et une gueule d'humain asio occidental qui se déplace lourdement vers l'antichambre de la clinique.

L'énorme porte reste fermée.

Un interphone se trouve à sa droite.

Dans la ruelle sonnent les écho du reste du monde en provenance de la rue adjacente, étouffés par les structures serrant cette ruelle sombre aux murs milles fois tagués ne menant que vers une barre lumineuse éclairant l'entrée de l'Atoum.
Kalda Viivi
Viivi bras d’acier
Age : 22 ans
Modification : Rigger
Allégeance : Shadowrunner
Profession : Tueuse à gage, spécialiste démolition
Améliorations : - Bras droit artificiel.
- Endosquelette du bassin à la nuque pour équilibrer la force d’impact du bras, compenser le recul des armes et les tremblements du viseur.
- Datajack sur la nuque.
- Capteur thermique sur la tempe droite.
- Système d’enregistrement vidéo de tout ce qui est détecté par les yeux et le capteur thermique.
- Gant indiquant les dégâts physiques reçus.
Faiblesse(s) : - Manchote.
- L’Endosquelette cesse de fonctionner et devient un poids mort si le bras est détaché pendant plus d’une minute.
- Dépendante aux antidouleurs.
- Nocicepteurs inutilisables.
- Vision qui se floute un certain temps à cause des implants après un coup trop fort sur la tête.
Posts : 24
https://transmetropolitan.forumactif.com/t381-parle-a-ma-main#1793
Sam 30 Mai - 14:57

# Kalda Viivi

     Mon humaine voulut me frapper de manière répétée sur l’épaisse porte servant d’entrée à l’Atoum, mais je lui fis remarquer que c’était inutile : il y avait un interphone situé non loin.
     « Dis tout de suite que t’as pas envie d’avoir un gros bobo à être frappé conter cette… truc, là. »
     Je crois qu’on a tout deux assez donné pour aujourd’hui.
     Coupant court à notre discussion, Kalda se pencha sur l’appareil et appuya sur le bouton pour parler :
     « Allô…Bonjour… Euh… C’est une cliente, j’ai, euh, mal partout. Vilaine chute de plusieurs étages, et mes implants ont pris un coup eux aussi, voilà. »
     Et voilà que le portier se révéla. Un être énorme, ressemblant autant à un réfrigérateur qu’à un humain, pour la carrure et l’aspect plus métallique que biologique. Il l’escorta à travers le sas, puis dans l’imposant bâtiment. Franchement, je me demande ce à quoi peut bien servir un sas ; l’intérieur est aussi crade que l’extérieur. Pour des raisons de sécurité, peut-être ? Considérant l’épaisseur des portes. J’en avisai Kalda, mais il était déjà miraculeux qu’elle ait tenu jusqu’ici debout et les deux yeux ouverts, aussi elle ne réagit pas à ma remarque. Ce n’était pas la douleur qui l’écrasait, notez, mais la barrette d’antidouleurs qu’elle avait justement avalée sur le trajet. Pas qu’elle en eût réellement besoin, mais elle ne pouvait s’en passer.
     J’espère qu’ils ne font pas aussi cure de désintoxication, ça pourrait, là, par contre, mal se passer.
     On lui demanda de déposer ses armes dans un casier, elle s’exécuta.

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