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Make me a beliver by the touch of his skin |Joriel

Caleb Rosaly
Prêtre au service de son cul
Age : 25 ans
Modification : Anima
Allégeance : La Confrérie Universelle
Signe(s) distinctif(s) : Son apparence physique ne comporte rien de notable hormis un tatouage au bras gauche et son style vestimentaire qui s’éloigne radicalement de celui de ses confrères, porter du cuir n’a jamais été contraire à ses idéaux.
Améliorations : L’implant obligatoire d’identité. Il est autrement parfaitement humain, au contraire de tous les furoncles de l’Atlantide.
Faiblesse(s) : Probablement lui même en plus de tout le reste
DC : Tomas, Jessee et Jellil
Posts : 46
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Dim 22 Mar - 21:16

# Caleb Rosaly

ft. @Joriel

Tout ce que je ne ferais pas pour toi.

Hold on Angel

Caleb. Était. En. Retard. Bien sûr il n'avait pas un rendez vous à proprement parler, ce n'était pas le genre de retard injustifiable qui lui coûterait quelque chose...Enfin pas professionnellement parlant du moins...C'était compliqué de définir dans quel état ce retard le mettait.
C'était cette période de l'année pour Joriel. Caleb avait si peu de mémoire qu'il avait presque besoin d'ajouter une entrée dans son agenda personnalisé pour qu'il lui rappelle d'aller pisser, mais pour ça, il n'avait besoin d'aucune alerte. Il savait, c'est tout.

Mais il était en retard. La Confrérie lui avait demandé beaucoup plus de temps que d'habitude...Bon la vérité c'est qu'il s'était surtout défoncé et bourré la gueule pour évacuer la frustration qu'avait engendré sa rencontre avec Aldric et qu'il ne s'était rappelé de son propre nom que parce qu'il n'avait pas été capable de trouver son ange pour l'aider à surmonter les étranges choses que ça lui faisait ressentir.
Ça lui était revenu en pleine face comme un coup de fusil, il avait besoin d'aide. Alors il avait lâché tout ce qu'il faisait et s'était mis en route.

Une sombre idée lui traversa l'esprit alors qu'il arrivait dans la Basse. C'était son endroit favoris du moment entre le Contrevent où il passait sa vie avec le Serpent et le Chemmis, le QG de sa nouvelle addiction, mais le quartier dans lequel il se rendait, jamais il n'aurait souhaité y foutre les pieds et il aurait probablement rit si on lui avait dit qu'il s'y rendrait on purpose comme il le faisait ce soir. Là, il n'avait franchement pas envie de rire. Il se sentait comme privé de quelque chose et ce quelque chose était en train de sérieusement douiller, alors pour une fois Caleb ne pensait pas qu'à son cul.
C'est exactement pour ça qu'il courrait dans les rues d'Avalon, oui oui Avalon, il avait dédaigné le métro, trop lent -pas que le véhicule était trop lent mais son impuissance à rester immobile le temps que les stations défilent étaient si frustrante qu'elle l'aurait sans doute rendue fou- pour plutôt faire le trajet qui séparait le début de la Basse et la fin de la Haute. De toute façon il n'était pas sobre, son souffle suivait très bien malgré son absence de cardio, à moins qu'il soit si inquiet qu'il ne soit pas rendu compte que son souffle était sur le point de décoller ses poumons, au mieux, au pire de les perforer.
Why would he care anyway ?
Cette fois, il ne fit pas attention aux passants, il ne rasa pas les murs, jetant des regards dégoûtés autour de lui pour éviter d'en toucher un, d'ailleurs il en avait bien bousculés une dizaine sur son passage, ignorant les exclamations courroucées qu'il recevait en retour. Il courait droit au but sans chercher à comprendre, d'ailleurs il n'aurait probablement aucun souvenir de cette course lorsqu'il l'aurait achevée.

Il se rendait compte qu'il ne pouvait presque plus respirer lorsqu'il arriva enfin devant l'immeuble où résidait l'ex-transient (vivement qu'il ait le droit de quitter cet enfer) et dut interrompre toute activité, autant physique que mentale, pour éviter de mourir, ce qui n'aurait pas servit à grand chose évidemment. Après quoi il fourra la clé -il en avait un jeu qu'il conservait avec presque plus d'attention que les clés de son propre domicile, allez savoir pourquoi- puis, re course dans les escaliers jusqu'au deuxième étage, re fourrage de clé dans la serrure. Il entra dans la pénombre de l'appartement ce qui ne le surprit pas vraiment. Comme conditionné, il retira ses chaussures dans l'entrée et progressa vers la pièce à vivre d'un roulement de hanches.

« Angel... ? »

Joriel
Perdu entre deux mondes
Age : 44 ans
Modification : Anima
Allégeance : Valkyrie Medical / Sympathisant à la Confrérie
Profession : Directeur de labo / Chercheur en biologie
Signe(s) distinctif(s) : - Né transient, il s'est fait opérer pour avoir une apparence d'anima mais ses yeux sont restés reptiliens. Il les cache presque toujours derrière des lunettes de soleil opaque. Dans tous les cas, il a une vue atroce.
- Sa peau est légèrement plus froide que la norme, il a parfois des écailles qui repoussent et il mue toujours. Ca fait un mal de chien.
- Accentue les "s" sous la fatigue ou une émotion forte.
Améliorations : Certains implants (principalement des anti-rejets) aident son corps à supporter ses dernières modifications pour reprendre l'apparence d'un anima. Hormis celles-ci, obligatoires à sa santé, et la puce officielle, il est presque au naturel.
DC : Ivan, Zeke, Aldric
Posts : 37
https://transmetropolitan.forumactif.com/t317-i-am-the-antichrist-to-you-joriel#1385https://transmetropolitan.forumactif.com/t318-le-futur-de-la-science-joriel#1399
Ven 27 Mar - 23:21

# Joriel

ft. @Joriel

Tout ce que je ne ferais pas pour toi.

Hold on Angel

Putain de corps.
Putain de quartier.
Putain de ville.
Putain de vie.

Joriel avait du mal à respirer. Ca sifflait. La chaleur était agréable néanmoins. C’était une chose qu’on ne pouvait pas reprocher aux appartements d’Avalon, leur système de climatisation, et surtout de chauffage, était à la pointe de la technologie. Il se sentait brûler de l’intérieur, la peau recouverte d’une pellicule de sueur -autant due à la propension des animas à transpirer qu’à l’humidité qu’il avait réhaussé de plusieurs pourcentages.

Putain de semaine.
Putain de corps.

Il avait l’impression de mourir.
Il ne pouvait pas, juste, mourir, une bonne fois pour toute ? Qu’il en finisse de tout ça et qu’on n’en parle plus ?

Il bougea de nouveau, à la recherche du réconfort d’une position confortable, et gémit de douleur en sentant un morceau de peau quitter l’accroche familière de son corps. En tout cas il essaya de gémir. Cela sonnait plus comme un croassement vraiment, son propre souffle brûlant sans gorge, en fait il n’était même pas capable de se rappeler la dernière fois qu’il avait ingurgité quoi que ce fut, liquide ou solide.

De l’eau. C’est ça qu’il lui fallait. De l’eau. Dans un sursaut de volonté il se traîna jusqu’à sa baignoire, forme rampante sur le sol plongé dans la pénombre de son appartement, sentant tout son corps le déchirer au moindre mouvement et putain s’il était né avec des glandes lacrymales il en aurait pleuré. Ce qui n’aurait sûrement fait qu’aggraver son cas, puisque la fine pellicule blanche recouvrant ses yeux à l’approche de chaque mue se serait sûrement contentée de sournoisement tenir prisonnier le liquide salin.
Mais le problème n’était pas là. Le problème était qu’il lui fallait de l’eau, bien plus que son corps d’anima ne pouvait en suer. Beaucoup plus. Par pitié recouvrez-le de vaseline même, assommez-le plutôt, tout pour qu’il n’ait pas à subir ça. Ce foutu corps incapable de fonctionner correctement, qui avait eu la mauvaise idée de continuer à peler mais pas de secréter l’exuvial aussi essentiel à ce foutu processus.

Il n’arrivait pas à atteindre son but. A chaque seconde qui passait la douleur empirait, de râles il se rapprochait dangereusement des hurlements d’agonie et mordre sa langue, ses lèvres, l’intérieur de sa bouche, tout ce qui était à portée pour faire taire ses ridicules suppliques n’aidait en rien. Trop têtu qu’il était, trop fier, trop dans le déni putain, il n’avait encore rien préparé, s’était simplement contenté d’aboyer encore plus que de coutume sur ses employés et collègues lorsqu’il avait remarqué que sa peau devenait plus grise encore qu’à la normale et que la moindre idée de nourriture lui donnait la nausée. Plutôt que d’écouter ces signaux annonciateurs et se préparer aux foutues conditions idéales il avait continué à se dire que non, ça irait, cette fois serait moins pire, il serait capable de la supporter. Elle. Faites-lui bouffer son arrogance, par pitié. Avec un peu de chance il s’étouffera avec et arrêta ses conneries.

Pitié qu’on en finisse.

Il échappa un énième râle, trop perdu dans sa douleur pour penser clairement, en fait il ne se souvenait même pas pourquoi il avait commencé à bouger. Plutôt que se rattacher à cette pensée, cette interrogation, beaucoup trop douloureuse à suivre pour que son esprit emprunte son chemin, il se recroquevilla et commença frénétiquement à gratter sa peau, tentant par le seul moyen qui lui venait en tête de se débarrasser de cette chaire si encombrante et douloureuse. Le dessous de ses ongles se remplissait de peaux mortes, littéralement putain, quand un bruit autre que ses sanglots perça son appartement. Il avait failli ne pas l’entendre, ou plus exactement, ne pas y prêter attention, c’était comme un songe aussi lointain qu’incompréhensible, ceux dont on essaie de se souvenir une fois réveillé et qui, inévitablement, vous glissent un peu plus entre les doigts plus vous vous concentrez dessus. Peut-être même qu’il l’avait rêvé, hallucination induite par la douleur. Ce ne serait pas la première fois.
Mais le bruit était trop fort pour qu’il l’ignore, assez pour percer son crâne de mille trous et sa seule réaction instinctive fut de siffler ; son ô combien moins probant lorsqu’on n’a pas une langue fourchue.


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