Le Deal du moment : -45%
PC Portable LG Gram 17″ Intel Evo Core i7 32 Go ...
Voir le deal
1099.99 €

The body count is on your head |Ivan

Caleb Rosaly
Prêtre au service de son cul
Age : 25 ans
Modification : Anima
Allégeance : La Confrérie Universelle
Signe(s) distinctif(s) : Son apparence physique ne comporte rien de notable hormis un tatouage au bras gauche et son style vestimentaire qui s’éloigne radicalement de celui de ses confrères, porter du cuir n’a jamais été contraire à ses idéaux.
Améliorations : L’implant obligatoire d’identité. Il est autrement parfaitement humain, au contraire de tous les furoncles de l’Atlantide.
Faiblesse(s) : Probablement lui même en plus de tout le reste
DC : Tomas, Jessee et Jellil
Posts : 46
https://transmetropolitan.forumactif.com/t144-if-i-were-you-i-wouldn-t-love-me-neither#608https://transmetropolitan.forumactif.com/t146-all-fun-and-games-til-i-hit-the-floor-comatose#616
Dim 22 Mar - 1:03

# Caleb Rosaly

ft. @Ivan Oulianov

Meeeh.

Gettin’ high with
Your best friends

Trainer dans le Chemmis était quelque chose que Caleb détestait par-dessus tout. Il n’avait pas peur mais tout dans ce quartier reflétait la déchéance : ça puait, c’était crade, sordide et rempli de pseudos gens qui ne méritaient pour la plupart que de finir brûlés vifs (oui, il aimait le feu).

Et pourtant.

Il n’y avait pas 36 raisons qui pouvaient expliquer sa présence ici. S’il était là, c’est qu’il avait les moyens (ou venait de s’acheter) une semaine d’Oasis (si tout allait bien. Sinon, comptez une demi-journée…) et potentiellement qu’il venait de s’envoyer en l’air (certains dealers n’étaient pas contre arrondir un peu la dose contre quelques paiements en nature, pour Caleb c’était comment mêler l’agréable à l’agréable.)

Donc.

Trainer dans le Chemmis était quelque chose que Caleb appréciait par-dessus tout !

Un rire lui échappa de nouveau alors qu’il essayait de faire une bulle avec son chewing-gum bleu bioluminescent. Il dut donc s’y reprendre à plusieurs fois. Ce n’était pas facile de souffler avec précision pour gonfler la matière élastique alors qu’on était pris d’un fou-rire pour aucune raison valable. Dans le même temps il s’appuya contre l’un des murs de la ruelle dans laquelle il se trouvait. La montée commençait toujours de la même façon, ça lui faisait le même effet qu’une consommation abusive d’alcool, entre tête qui tourne et fâcheuse tendance à tout trouver drôle, puis tout se stabilisait de nouveau et venait le sentiment de puissance. Avec ça, il était le maitre du monde, c’était irréfutable. Il ne savait pas encore quel Don il allait obtenir avec ce petit coup de pouce divin, c’était comme jouer à la roulette russe, des fois il avait de la chance et tombait sur quelque chose qu’il pouvait expérimenter, d’autres fois il passait tout le temps du trip à chercher ce qui le rendrait différent cette-fois, en vain.

Comme si le mur venait de l’électriser soudainement, Caleb se redressa brusquement, mâchant toujours plus frénétiquement. En général, sa prochaine destination juste après le Chemmis était les bordures de l’Avalon puisque les deux quartiers partageaient une frontière.
Oh, bien sûr il ne s’y aventurait jamais. Ça lui aurait filé une poussée d’urticaire, il ne savait pas quel genre de germes on pouvait trouver là-bas, et il ne tenait absolument pas à le savoir, non merci. Mais il pouvait espérer trouver quand même quelque chose à se mettre sous la dent lorsqu’un Transient (Faible de préférence, allez savoir pourquoi) commettait l’imprudence de vouloir mettre les pieds où il ne fallait pas (En fait Caleb aurait été tenté de dire aurait préféré qu’ils ne mettent les pieds nulle part). Son idée en tête, il se dirigea vers la direction escomptée.

Mais, alors qu’il passait dans une rue bien plus peuplée et désorganisée que la ruelle qu’il venait de quitter, il eut l’impression que quelque chose d’étrange se tramait. Les gens autour de lui avançaient, bougeaient, lentement. Très lentement. Anormalement lentement. Alors il interrompit tout mouvements pour essayer de comprendre. Mais, alors qu’il avait complètement cessé de bouger, il constata avec stupeur que non, tout était absolument normal, les gens bougeaient et parlaient normalement. Il avait dû rêver. Il ne se posa pas plus de question, les hallucinations…C’était monnaie courante. Et donc, il reprit son chemin.
C’est à cet instant que ça recommença. C’était comme si tout se ralentissait autour de lui lorsqu’il se mettait en mouvement. Sans s’arrêter il prit soin de détailler ce qu’il se passait autour de lui, il constata encore plus bizarre : Les gens semblaient adopter une expression surprise ou de stupeur, le tout avec une lenteur démesurée, en regardant dans sa direction. Certains même avaient le réflexe de se protéger le visage alors même qu’il avait marché tranquillement vers eux, les évitant sans aucun problème, et qu’il était passé depuis longtemps. Décidément intrigué, il s’arrêta de nouveau, et de nouveau la vie reprit son court normal, à ceci près que, maintenant, on le dévisageait étrangement.

Il lui fallut un bon moment pour comprendre, alternant les phases où il avançait et où les autres étaient au ralenti et celles où il s’arrêtait et tout redevenait normal, et il réalisa. Ce n’était pas les autres qui allaient lentement quand il avançait…C’était lui qui était très rapide. Ça pouvait aussi expliquer pourquoi les cheveux et vêtements des gens s’envolaient quand il passait dans leur sillage. Et pourquoi ils avaient peur. Et pourquoi ils le dévisageaient. Et…Et tout.
Absolument…
Résolument…
Irrévocablement…
Génial.
Et ce qu’il pouvait contrôler ? Genre avancer à vitesse normale puis rapidement ? Selon lui c’était le seul défaut de l’Oasis, l’aléatoire, c’était extrêmement difficile de comprendre comment tout fonctionnait, si on avait la chance de découvrir le pouvoir, bien entendu. Il aurait pu expérimenter un peu plus, mais une odeur familière vint soudainement soulever ses narines et le faire froncer du nez. Un mélange de fumée industrielle, de plastique brûlé et…De crack. Un rapide tour sur lui-même lui permit d’identifier son origine : il venait de repérer un petit nuage de fumée qui semblait venir de nulle part au milieu de la rue. Caleb jubila. Il avait vraiment dû être vraiment vertueux ces temps-ci pour mériter autant de chance ! Ce disait-t-il tandis qu’il se dirigeait vers ladite fumée en vitesse éclair, ce qui eut pour effet de la dissiper devant lui, il s’interrompit juste devant son origine en la personne du gros con de Rigger qu’il poursuivait depuis des mois sans jamais avoir la moindre chance face à lui. Et bien…La roue venait surement de tourner.

« Tu vas passer une tellement mauvaise journée… » Lâcha-t-il d’un timbre de voix hystérico-jubilant.

Ivan Oulianov
Freelance camé
Age : 32 ans
Modification : Rigger
Allégeance : Le flouze.
Profession : Garde du corps.
Signe(s) distinctif(s) : Un tatouage sur le côté du crâne. Un écarteur à chaque oreille, dont un qui lui sert de radio. Sinon... bon. Il n'a que la tête et les mains d'origine, et même sur les parties de son crâne rasé il a des implants visible. Il n'a pas réellement besoin de lunettes, elles sont là pour l'aspect esthétique et l'aider à la visée.
Améliorations : Eh bien... Mmh... Tout son corps est cybernétique ? Depuis qu'il se fait financer ses améliorations par Tyr Inc., autant dire qu'il en a grassement profité. Mieux vaut demander ce qui n'est pas amélioré.
Faiblesse(s) : - Tomas.
- Peut être tué d'un pruneau dans le cœur ou le cerveau.
- Certaines connectiques entre ses membres sont visible (cachées sous sa tenue en cuir).
DC : Zeke, Aldric, Joriel
Posts : 418
https://transmetropolitan.forumactif.com/t45-and-sometimes-the-bear-well-he-eats-youhttps://transmetropolitan.forumactif.com/t62-sometimes-you-eat-the-bear
Sam 28 Mar - 14:13

# Ivan Oulianov

ft. @Caleb Rosaly

Meeeh.

Gettin’ high with
Your best friends

Derrière son habituel masque impassible, Ivan était toujours un peu perturbé lorsqu’il se rendait au Chemmis. C’était trop plein de souvenirs ici, comment aurait-il pu en être autrement quand il avait passé plus de la moitié de sa vie à arpenter ses rues sales et apprendre la moindre imperfection des murs de ses squats. Enfin, actuellement, il était plutôt en direction de l’Avalon afin d’y récupérer le métro (c’était bien plus proche que par l’Ashgarta) pour retourner à la Haute. Amar avait passé toute la journée à le harceler sur son OmniTech afin d’avoir de ses nouvelles, mais il pourrait bien attendre un peu. Il fallait d’abord qu’Ivan fasse le point sur ce qu’il avait appris ces derniers jours et ce que son patron pourrait entendre –ou non.

La pipe à crack éternellement claquée entre ses dents, il slalomait d’un air absent entre les passants, comme s’il ne voyait pas vraiment (ce qui n’était pas totalement faux si ce n’était pour ses lunettes qui surveillaient tout pour lui faciliter la tâche). De toute manière le nuage annonciateur qui l’entourait était souvent suffisamment persuasif pour que les personnes devant lui s’écartent naturellement. Tel Moïse…
Ca, ou alors il s’agissait de l’arsenal qu’il transportait toujours avec lui (et surtout dans la Basse). La question valait la peine de s’y pencher à l’occasion.

Tandis qu’il arrivait finalement par des rues un peu moins fréquentées, les sacro saintes réflexions d’Ivan furent troublées. Enfin, pas exactement. Disons plutôt qu’au bout d’un moment quand il avait failli rentrer dans un idiot qui avait décidé 1- de rester planté là comme un vrai con 2- de lui strier les tympans avec son air débilo-niais, il ne lui avait pas été possible d’ignorer le monde extérieur comme il se plaisait si bien à le faire de coutume.
Autant dire que le rigger s’en sentit fort contrit. Autant dire aussi que ni son expression faciale ou corporelle ne trahissait le moindre changement dans son humeur. Bon, maintenant qu’il avait été contraint de s’arrêter…

Tout en exhalant une bouffée de fumée volontairement plus dense que de coutume, il détailla de la tête aux pieds cet impertinent. Maigre, frêle, très certainement sous-alimenté et clairement pas dans une condition olympique de manière générale, visiblement sans amélioration ou quelques unes de ces merdes neuronales qui vous rendent plus intelligent tout au plus. Ivan haussa un sourcil blasé, qu’il ne cacha pas cette fois, se demandant au passage s’il ne subissait pas quelque lubie suicidaire de ce type. Il recala le tuyau entre ses dents, souffla une nouvelle fois la fumée avant de finalement daigner lui répondre :

« On ch’connaît ? »

Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum