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Rencontre au sommet. |Agnès

Joriel
Perdu entre deux mondes
Age : 44 ans
Modification : Anima
Allégeance : Valkyrie Medical / Sympathisant à la Confrérie
Profession : Directeur de labo / Chercheur en biologie
Signe(s) distinctif(s) : - Né transient, il s'est fait opérer pour avoir une apparence d'anima mais ses yeux sont restés reptiliens. Il les cache presque toujours derrière des lunettes de soleil opaque. Dans tous les cas, il a une vue atroce.
- Sa peau est légèrement plus froide que la norme, il a parfois des écailles qui repoussent et il mue toujours. Ca fait un mal de chien.
- Accentue les "s" sous la fatigue ou une émotion forte.
Améliorations : Certains implants (principalement des anti-rejets) aident son corps à supporter ses dernières modifications pour reprendre l'apparence d'un anima. Hormis celles-ci, obligatoires à sa santé, et la puce officielle, il est presque au naturel.
DC : Ivan, Zeke, Aldric
Posts : 37
https://transmetropolitan.forumactif.com/t317-i-am-the-antichrist-to-you-joriel#1385https://transmetropolitan.forumactif.com/t318-le-futur-de-la-science-joriel#1399
Ven 20 Mar - 22:57

# Joriel

ft. @Agnès Baron

Non mais vraiment, faut pas avoir le vertige depuis ton bureau.

Rencontre
au sommet.

Joriel gelait dans son laboratoire, et sa tête commençait à le menacer d’une implosion imminente. Il se recula sur son siège, délaissant le microscope sur lequel il travaillait, soupirant. Certaines journées étaient plus longues que d’autres ; le nombre d’heures consécutives qu’il venait de passer à Folkvangr n’y étant sûrement pas pour rien.
C’était toujours comme ça lorsqu’il n’avait pas le temps de réchauffer sa peau au soleil, qu’importe le nombre d’épaisseurs qu’il pouvait porter son sang restait gelé dans les salles déjà climatisées pour ne pas abîmer leurs échantillons. Quant à sa tête, eh bien… Sa vue déjà médiocre baissait drastiquement avec l’âge. Il avait beau échanger ses lunettes de soleil pour des verres correctifs lorsqu’il travaillait (et vous n’imaginez pas comme en trouver peut se révéler compliqué lorsqu’il suffit de changer ses yeux dans l’hôpital le plus proche lorsqu’ils commencent à fatiguer), ça ne pouvait pas tout corriger. Les formes étaient un peu plus nettes oui, mais que voulez-vous faire contre une vision périphérique de plus en plus réduite ? Alors passer la journée penché sur des verres grossissants… Ce n’était pas franchement pour l’aider. L’idée ne l’enchantait guère ; mais il faudrait vraiment qu’il se renseigne pour se faire implanter un réducteur de migraine. Pas besoin que Caleb ou quiconque de la Confrérie en soit au courant cependant.

Enfin. Tout cela ne pouvait signifier qu’une chose pour ses collègues ; son humeur serait encore plus radieuse que de coutume. Une chance pour les personnes qu’il dirigeait que la journée touche bientôt à sa fin.
Joriel se massa les yeux, puis les tempes, décidant que ses prochaines analyses pourraient bien attendre une heure ou deux. Finalement il se résolut à se lever pour rejoindre son bureau, après avoir récupéré une tasse de café bien mérité, où il jeta un regard accusateur à toute la paperasse qui s’y entassait. Pire partie du travail. Il adorait ce qu’il faisait, regrettait parfois de ne plus être aussi souvent à la recherche qu’avant, mais que voulez-vous… Dans tous les cas, l’administratif pourrait attendre encore un peu. Sa tête vrombissante n’était clairement pas en état pour ça à l’instant.

Son regard s’attarda pourtant sur l’une des piles, quelques formalités qu’il devait voir avec Agnès avant de pouvoir lancer ses équipes dessus. Pour ça, c’était peut-être le bon moment. Elle était l’une des personnes les plus résistantes à ses sautes d’humeur qu’il ait connu ; tout autant qu’avait pu l’être sa jumelle du temps où il avait accepté de travailler pour elles la première fois. Peut-être même l’était-elle plus qu’à l’époque…
Cela faisait remonter des questions qu’il se posait depuis quelques temps maintenant, les quelques subtilités de la gémellité qu’il avait appris à saisir au fil des ans pour savoir à qui il avait à faire au premier coup d’œil ; désormais plus simple et pourtant quelque chose le déstabilisait systématiquement lorsqu’il était confronté à sa PDG. Comme ce sentiment de différence sur lequel on ne peut pas mettre les mots quand quelqu’un a déplacé tous les meubles de votre demeure d’un pauvre centimètre et que, tout à coup, vous vous cognez au moindre d’entre eux sans avoir la moindre idée du pourquoi.

Est-ce que ce n’était pas une parfaite occasion pour faire d’une pierre deux coups ?

Après avoir aboyé quelques mots dans le couloir pour savoir si la Baron était en ce moment dans son bureau, Joriel se retrouva devant sa porte ; la liasse de papiers dans une main et le mug de café réapprovisionné dans l’autre.
Après avoir entendu son invitation à entrer, étouffée par le mur entre eux, il s’invita.

« Agnès, tu as un moment ? Il faut que tu valides les nouveaux sujets de recherche avant que je puisse lancer mes équipes. »

Sas trop attendre de réponse il se laissa choir dans l’un des sièges faisant face à son bureau ; la PDG de Valyrie Medical n’était pas une tendre mais ils se connaissaient depuis trop longtemps pour que Joriel fasse des chichis avec elle… Non pas qu’il en fasse avec qui que ce soit. Les jambes croisées, il paraissait tout autant avachi qu’à son aise. Il pencha légèrement la tête en avant, lisant ainsi les grandes lignes du premier papier de sa pile par-dessus ses lunettes de soleil.

« Ca concerne les travaux sur la puce, Tyr Inc. nous a enfin donné les informations qu’on leur réclame depuis des mois. Avec ça, on devrait avoir de quoi commencer à travailler de notre côté, dès qu’on a ta validation. »

Agnès Baron
PDG au double-jeu
Age : 26 ans
Modification : Anima
Allégeance : Valkyrie Medical
Signe(s) distinctif(s) : Exo squelette qui lui permet de se mouvoir sans assistance malgré sa paraplégie.
Améliorations : Implant cognitif exhausteur de mémoire, Implant à libération d’endorphine anti-douleurs fantômes, Implant anti-stress
Posts : 49
Ven 24 Juil - 22:04

# Agnès Baron

ft. @Joriel

Non mais vraiment, faut pas avoir le vertige depuis ton bureau.

Rencontre
au sommet.

Confortablement installée dans son fauteuil, Agnès laissa son regard désabusé parcourir son environnement. Le bureau était tel qu’il ne représentait aucune surprise : à l’image de tous les grands et puissants de ce monde en acier et en verre. Aucune originalité ou trace de la personnalité de son occupante. Du moins au premier coup d’œil. En effet, quiconque connaissant un minimum la PDG de Valkyrie Medical aurait remarqué que le cadre froid et presque clinique de l’espace n’était que le reflet de sa personnalité. Ambitieuse et prête à tout pour réussir. Ne vous y laissez pas prendre, elle peut être aussi charmante que n’importe quel individu quand cela l’arrange même si tous s’accorderont pour dire que ce cadre épuré est bien moins hypocrite. Un jour, Agnès entendit quelqu’un, probablement un bruit de couloir, la décrire comme une princesse enfermée dans la plus haute salle de la plus haute tour … Encore aujourd’hui, cette idée l’amuse énormément. S’imaginer comme une petite chose fragile enfermée dans ce cadre froide et clinique, quel ridicule. Agnès était ainsi, la véritable Agnès …

Plus qu’agacée par le cheminement qu’avait put prendre ses pensées, la Baron donna une légère impulsion du bout de son pied sur le sol. Silencieusement, son confortable fauteuil pivota de manière à ce qu’elle se retrouve face à son bureau et à une pile de tâches administratives fort peu distrayantes. Son regard se porta sur le premier de la liste, peu d’intérêt et aucun challenge. Son état d’esprit contrarié ne se lisant toutefois que dans ses épaules un peu tendues et dans sa bouche légèrement crispée. Agnès était comme l’eau : lisse et sans vague malgré ses tumultes intérieurs.

Soudainement, elle entendit Joriel de l’autre coté de la porte. Voilà une présence qui allait la distraire à coup sûr de l’ennui dans lequel elle semblait s’enliser aujourd’hui. Elle releva alors doucement la tête qu’elle avait préalablement penchée sur son travail. Adoptant une position de sphinx, le menton posé sur ses doigts croisés, les coudes appuyés sur le bureau, elle l’invita à se joindre à elle. Bien que les murs soient relativement bien insonorisés, elle savait sans aucun doute qu’il l’entendrait l’inviter dans son antre.

« Entre … »

Sa voix était calme et posée. Joriel était quelqu’un de compétent et qu’elle appréciait réellement. Quelqu’un qu’elle connaissait depuis moult années. Il n’avait aucune raison de sentir son mécontentement. Parce qu’en le voyant ainsi pénétrer dans son antre, ce sentiment d’un danger imminent la reprend de plein fouet. Elle ne sait pas d’où vient cette ambiguïté, peut-être a-t-elle toujours été là ? Toujours est-il qu’Agnès ne s’est aperçue que très récemment de sa présente. Peut-être est-ce parce qu’il a un jour connu la véritable Agnès ? Peut-être est-ce parce qu’il voit parfois en moi Sarah ? Rien que ce fait agace la Baron : cela ne suit pas le plan méticuleusement élaboré des années auparavant. Furtivement, l’image d’une jeune femme prénommée Dori vient faire irruption dans son esprit : le seul être qu’elle a dû malencontreusement faire disparaitre.

Malgré la tournure prise par ses pensées, Agnès resta stoïque, regardant Joriel avancer vers son bureau. Rien dans sa posture, dans ses yeux ou dans sa bouche n’aurait pu trahir ses pensées pendant qu’elle le regardait prendre ses aises dans son espace. Bien qu’il lui ait parlé, la jeune femme n’avait pas réagi réellement à son propos, bien trop concentrée sur l’analyse du comportement du nouveau venu, cherchant à détecter un moindre signe ou aveu dans sa démarche ou son attitude. La PDG hésita quelques secondes quant à la posture à adopter. Appréciant sincèrement le personnage, d’autant plus qu’il était un employé compétent, elle ne s’imaginait pas le perdre pour une raison aussi triviale qu’un doute qu’il aurait pu émettre à son endroit. Cependant, elle n’envisagea pas une seule seconde de lui faire du charme : dès que les premiers mots auraient eu franchit sa bouche, elle se serait démasquée, trahissant le fait qu’elle cherchait à cacher un secret.

Elle le regarda droit dans les yeux puis arqua un sourcil.

« Un problème avec les sujets de recherche ? Il me semblait que tout avait préalablement été validé non ? »

Joriel connaissant son petit penchant pour la nicotine, elle sortit une cigarette de son tiroir et la fit tourner entre ses doigts. Elle afficha instantanément une petite moue digne des plus grandes actrices. Difficile de la traduire en termes d’émotions : de la gêne ? de la culpabilité face à sa légère dépendance ? Un peu de tout ça à la fois ?

« Cela te dérange ? »

Elle inclina la tête vers son précieux, afin de s’assurer que la fumée n’incommoderait pas Joriel. Charmante la demoiselle quand cela l’arrangeait.



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