Dim 8 Mar - 15:39
# Emi Bakmao
La nuit battait son plein mais Emi n'était pas au Svarog Rod pour profiter de la musique entraînante pleine de basses et d'électro ni des lumières multicolores qui dansaient tant sur les murs que sur les plafonds.
Si Emi était descendu de son donjon c'est qu'elle avait un rapport à rendre. Le genre de truc qu'elle faisait généralement à distance d'une façon ou d'une autre car généralement les clients préféraient le moins de contact possible. Pourtant ce soir, la cliente n'était pas n'importe qui, il s'agissait d'Agnès Baron. L'un des grands pontes de la cité. Mais hormis son compte en banque plein à craquer, elle demeurait une cliente comme une autre avec ses caprices et autres exigences.
L'un d'entre eux avait d'ailleurs été de se rencontrer face à face sans subterfuge. Et Emi avait rapidement compris pourquoi: cela les mettait sur un pied d'égalité et sceller une certaine confiance entre elle du fait de connaître leurs identités respectives. Elle avait donc donné rendez-vous à Agnès Baron dans le fameux salon privé qu'elle se réservait au Svarog pour ses affaires moins licites.
Là tout était capitonné, l'atmosphère bien plus paisible et nettement moins agressive. Ici tout était parfaitement isolé, parfaitement contrôlé. Un brouilleur empêchait tout mouchard ou autre utilisation de l'omnitech. On faisait cela à l'ancienne. Seul excentricité technologique, elle séparait généralement la pièce en deux d'un voile anonymisant. Mais comme vous le savez déjà, ce soir là, c'était inutile.
Elle s'installa donc à son aise dans un fauteuil de cuir blanc design et attendit son invité que Fitz ne manquerait pas de diriger vers le lieu du rendez-vous.
Cette mission n'avait pas vraiment été compliquée loin de là... Surtout en considérant la rémunération gracieuse. Ça avait été presque trop simple. Un coup de sabre dans l'abdomen et hop terminé. Elle n'avait pu que retenir bêtement ses boyaux en marmonnant C'est pas elle. C'est pas elle. C'est pas elle
Quoi c'était pas elle? Qui ça ?! Elle avait bien cru s'être trompée de victime et le sang n'avait fait qu'un tour avant de s'apercevoir qu'il n'y avait aucun problème de ce côté là. Sans doute une stratégie minable pour ne pas mourir...
Si Emi était descendu de son donjon c'est qu'elle avait un rapport à rendre. Le genre de truc qu'elle faisait généralement à distance d'une façon ou d'une autre car généralement les clients préféraient le moins de contact possible. Pourtant ce soir, la cliente n'était pas n'importe qui, il s'agissait d'Agnès Baron. L'un des grands pontes de la cité. Mais hormis son compte en banque plein à craquer, elle demeurait une cliente comme une autre avec ses caprices et autres exigences.
L'un d'entre eux avait d'ailleurs été de se rencontrer face à face sans subterfuge. Et Emi avait rapidement compris pourquoi: cela les mettait sur un pied d'égalité et sceller une certaine confiance entre elle du fait de connaître leurs identités respectives. Elle avait donc donné rendez-vous à Agnès Baron dans le fameux salon privé qu'elle se réservait au Svarog pour ses affaires moins licites.
Là tout était capitonné, l'atmosphère bien plus paisible et nettement moins agressive. Ici tout était parfaitement isolé, parfaitement contrôlé. Un brouilleur empêchait tout mouchard ou autre utilisation de l'omnitech. On faisait cela à l'ancienne. Seul excentricité technologique, elle séparait généralement la pièce en deux d'un voile anonymisant. Mais comme vous le savez déjà, ce soir là, c'était inutile.
Elle s'installa donc à son aise dans un fauteuil de cuir blanc design et attendit son invité que Fitz ne manquerait pas de diriger vers le lieu du rendez-vous.
Cette mission n'avait pas vraiment été compliquée loin de là... Surtout en considérant la rémunération gracieuse. Ça avait été presque trop simple. Un coup de sabre dans l'abdomen et hop terminé. Elle n'avait pu que retenir bêtement ses boyaux en marmonnant C'est pas elle. C'est pas elle. C'est pas elle
Quoi c'était pas elle? Qui ça ?! Elle avait bien cru s'être trompée de victime et le sang n'avait fait qu'un tour avant de s'apercevoir qu'il n'y avait aucun problème de ce côté là. Sans doute une stratégie minable pour ne pas mourir...
- PDG au double-jeu
- Age : 26 ans
Modification : Anima
Allégeance : Valkyrie Medical
Signe(s) distinctif(s) : Exo squelette qui lui permet de se mouvoir sans assistance malgré sa paraplégie.
Améliorations : Implant cognitif exhausteur de mémoire, Implant à libération d’endorphine anti-douleurs fantômes, Implant anti-stress
Posts : 49
Jeu 19 Mar - 21:11
# Agnès Baron
Au rapport
Emi & Agnès
Le regard vide, Agnès sentait son corps battre au son des basses. La jeune femme n’avait jamais pris gout à ce genre de pratique : la fête, l’amusement, les corps qui se frôlent sur une musique lancinante. La chasse n’est pas même une source de motivation, pour elle seule la compétition compte. Et il y avait bien longtemps que son modèle idéal, celui qu’elle avait tant cherché à dépasser et battre, avant disparu des radars.
S’adressant mentalement une claque, Agnès se concentra sur la situation présente. Le salon privé du Svarog était parfait pour ce qu’elle comptait faire ce soir. Rencontrer un assassin pour son compte rendu, la routine non ? Elle suivit son guide qui l’amena dans une pièce censée être complètement étanche à toute fuite d’information. Elle aperçut une tête aux cheveux bleu installée confortablement dans un siège. Remerciant le dénommé Fitz d’un signe de tête, elle prit place en face de la tueuse à gage dans un fauteuil en tout point similaire.
Son expression était neutre comme à l’accoutumé. Elle est comme une grande étendu d’eau : calme et tranquille, sans aucun remous. Du moins en apparence. Un clin d’œil sur le visage de son interlocutrice lui permis d’apprendre qu’elle allait grandement être satisfaite cette nuit. A moins que cette jeune femme soit capable de se créer un masque et de mentir à ce point sur ces émotions … De nos jours, on croise de tout dans nos rues, n’est-ce pas ? Elle leva un sourcil dans sa direction.
Pas de formule de politesse. Pas d’entrée en matière. Agnès considérait qu’elles n’étaient pas là pour faire du copinage. Certes, elle aurait pu au moins faire preuve d’un minimum de civilité et dire bonsoir. Après tout, elle avait bien mieux été éduquée que cela … Pourtant, elle s’en abstient. Elle venait écouter le compte rendu du meurtre qu’elle avait commandité, une certaine Doris. Pas de quoi faire des courbettes. La question cependant était de savoir si premièrement le travail avait correctement été effectué ; et dans un second temps, à qui la petite fouine avait parlé avant de rendre son dernier souffle. D’après les documents que la PDG possédait, elle avait un conjoint et un fils. Peut être leur en avait-elle touché un mot. Cela aurait été une énorme erreur de sa part et Miss Baron supposait qu’elle n’avait pas pu être si stupide que ça. Néanmoins, si elle n’avait pas fait preuve de cette discrétion, les derniers membres de cette famille n’en auraient pas pour longtemps.
Elle écouta donc attentivement le compte rendu, prêtant une grande attention à chaque détail, même ceux paraissant insignifiant. L’envie de griller une cigarette se fit sentir mais elle l’a repoussa pour se concentrer sur l’assassin aux cheveux bleus électriques. Omettait-elle une information ? Un seul moyen de le savoir …
En grande menteuse, Agnès était particulièrement versée dans l’art du mensonge. Elle avait également une grande confiance en ses capacités. Si la demoiselle lui cachait quelque chose elle le saurait. La suite du plan était très simple. S’assurer que plus personne d’autres n’était au courant de son petit secret ou le cas échant faire à nouveau couler le sang.
S’adressant mentalement une claque, Agnès se concentra sur la situation présente. Le salon privé du Svarog était parfait pour ce qu’elle comptait faire ce soir. Rencontrer un assassin pour son compte rendu, la routine non ? Elle suivit son guide qui l’amena dans une pièce censée être complètement étanche à toute fuite d’information. Elle aperçut une tête aux cheveux bleu installée confortablement dans un siège. Remerciant le dénommé Fitz d’un signe de tête, elle prit place en face de la tueuse à gage dans un fauteuil en tout point similaire.
Son expression était neutre comme à l’accoutumé. Elle est comme une grande étendu d’eau : calme et tranquille, sans aucun remous. Du moins en apparence. Un clin d’œil sur le visage de son interlocutrice lui permis d’apprendre qu’elle allait grandement être satisfaite cette nuit. A moins que cette jeune femme soit capable de se créer un masque et de mentir à ce point sur ces émotions … De nos jours, on croise de tout dans nos rues, n’est-ce pas ? Elle leva un sourcil dans sa direction.
« J’écoute. »
Pas de formule de politesse. Pas d’entrée en matière. Agnès considérait qu’elles n’étaient pas là pour faire du copinage. Certes, elle aurait pu au moins faire preuve d’un minimum de civilité et dire bonsoir. Après tout, elle avait bien mieux été éduquée que cela … Pourtant, elle s’en abstient. Elle venait écouter le compte rendu du meurtre qu’elle avait commandité, une certaine Doris. Pas de quoi faire des courbettes. La question cependant était de savoir si premièrement le travail avait correctement été effectué ; et dans un second temps, à qui la petite fouine avait parlé avant de rendre son dernier souffle. D’après les documents que la PDG possédait, elle avait un conjoint et un fils. Peut être leur en avait-elle touché un mot. Cela aurait été une énorme erreur de sa part et Miss Baron supposait qu’elle n’avait pas pu être si stupide que ça. Néanmoins, si elle n’avait pas fait preuve de cette discrétion, les derniers membres de cette famille n’en auraient pas pour longtemps.
Elle écouta donc attentivement le compte rendu, prêtant une grande attention à chaque détail, même ceux paraissant insignifiant. L’envie de griller une cigarette se fit sentir mais elle l’a repoussa pour se concentrer sur l’assassin aux cheveux bleus électriques. Omettait-elle une information ? Un seul moyen de le savoir …
« Autre chose ? »
En grande menteuse, Agnès était particulièrement versée dans l’art du mensonge. Elle avait également une grande confiance en ses capacités. Si la demoiselle lui cachait quelque chose elle le saurait. La suite du plan était très simple. S’assurer que plus personne d’autres n’était au courant de son petit secret ou le cas échant faire à nouveau couler le sang.
ROGERS. ♕ avatar de ICI & ICI ♕ 0000 mots.
Dim 22 Mar - 20:07
# Emi Bakmao
Emi observa la directrice de Valkyrie Médical faire son entrée. Toujours aussi glaciale, toujours aussi peu locace, toujours aussi peu expressive. Mais si cela devait déranger ou déstabiliser un certain nombre de personnes, il n'en était rien de la jeune femme aux cheveux bleus électriques. A vrai dire, elle appréciait même de ne pas avoir à faire des ronds de jambes, choses qu'elle ne maîtrisait pas vraiment.
Elle répondit donc aussi simplement à sa demande:
- Rapide. Simple. Efficace. Coup d'sabre. Boyaux dehors. Pas de témoin. J'ai app'lé ensuite la "femme de ménage" comme convenu. Le palier n'était pas très... Propre si vous voyez ce que je veux dire
Sur le coup elle avait senti cette rage s'emparait d'elle. Ce sentiment de toute puissance. Durant ce court instant, elle se sentait comme possédait, elle avait presque l'impression d'être en dehors de son corps. Ensuite, elle enfermait tous ces souvenirs dans une boîte au fond d'esprit et y repenser lui inspirer un profond dégoût.
Elle jugea onutile de lui rappeler que sa patronne devait désormais effacer toute trace de ce méfait afin que personne ne puisse remonter à elle. C'était habituel dans le milieu. Les corpos s'occupaient de nettoyer tant la scène de crime que toutes les preuves à disposition. En échange, les tueurs de son espèce ne posaient aucune question, ne prenaient aucun parti et emporter leur secret dans leur tombe. Secret professionnel comme on disait.
Elle avait parut attentive, presque trop à son compte-rendu et ce sentiment se confirma lorsqu'elle posa finalement sa question. Autre chose? Emi chercha à quoi elle pouvait bien faire référence. Elle prit ses tempes entre ses index et plissa les yeux en dodelinant de la tête.
C'est pas elle. C'est pas elle. C'est pas elle. hurla le fantôme dans son esprit. La ferme! C'était bien elle. Et elle était bien morte... Ses yeux parcoururent le plafond capitonné puis elle haussa les épaules.
- Non j'vois pas. A moins qu'vous pensiez à qu'que chose en particulier ?
Elle inclina sa tête sur le côté laissant ses cheveux bleus cascader. Si elle avait une idée derrière la tête autant lui en faire part directement. Ça serait tellement plus simple.
Elle répondit donc aussi simplement à sa demande:
- Rapide. Simple. Efficace. Coup d'sabre. Boyaux dehors. Pas de témoin. J'ai app'lé ensuite la "femme de ménage" comme convenu. Le palier n'était pas très... Propre si vous voyez ce que je veux dire
Sur le coup elle avait senti cette rage s'emparait d'elle. Ce sentiment de toute puissance. Durant ce court instant, elle se sentait comme possédait, elle avait presque l'impression d'être en dehors de son corps. Ensuite, elle enfermait tous ces souvenirs dans une boîte au fond d'esprit et y repenser lui inspirer un profond dégoût.
Elle jugea onutile de lui rappeler que sa patronne devait désormais effacer toute trace de ce méfait afin que personne ne puisse remonter à elle. C'était habituel dans le milieu. Les corpos s'occupaient de nettoyer tant la scène de crime que toutes les preuves à disposition. En échange, les tueurs de son espèce ne posaient aucune question, ne prenaient aucun parti et emporter leur secret dans leur tombe. Secret professionnel comme on disait.
Elle avait parut attentive, presque trop à son compte-rendu et ce sentiment se confirma lorsqu'elle posa finalement sa question. Autre chose? Emi chercha à quoi elle pouvait bien faire référence. Elle prit ses tempes entre ses index et plissa les yeux en dodelinant de la tête.
C'est pas elle. C'est pas elle. C'est pas elle. hurla le fantôme dans son esprit. La ferme! C'était bien elle. Et elle était bien morte... Ses yeux parcoururent le plafond capitonné puis elle haussa les épaules.
- Non j'vois pas. A moins qu'vous pensiez à qu'que chose en particulier ?
Elle inclina sa tête sur le côté laissant ses cheveux bleus cascader. Si elle avait une idée derrière la tête autant lui en faire part directement. Ça serait tellement plus simple.
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