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Who is the monster |FE-Lyx

Ivan Oulianov
Freelance camé
Age : 32 ans
Modification : Rigger
Allégeance : Le flouze.
Profession : Garde du corps.
Signe(s) distinctif(s) : Un tatouage sur le côté du crâne. Un écarteur à chaque oreille, dont un qui lui sert de radio. Sinon... bon. Il n'a que la tête et les mains d'origine, et même sur les parties de son crâne rasé il a des implants visible. Il n'a pas réellement besoin de lunettes, elles sont là pour l'aspect esthétique et l'aider à la visée.
Améliorations : Eh bien... Mmh... Tout son corps est cybernétique ? Depuis qu'il se fait financer ses améliorations par Tyr Inc., autant dire qu'il en a grassement profité. Mieux vaut demander ce qui n'est pas amélioré.
Faiblesse(s) : - Tomas.
- Peut être tué d'un pruneau dans le cœur ou le cerveau.
- Certaines connectiques entre ses membres sont visible (cachées sous sa tenue en cuir).
DC : Zeke, Aldric, Joriel
Posts : 418
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Ven 7 Fév - 20:04

# Ivan Oulianov

ft. @FE-Lyx

And who is the man?

Who is the
monster

Ivan avait été habitué à la rue toute sa vie. Même lorsqu’il avait eu un toit sur la tête, il était systématiquement décrépi et menaçait de s’effondrer chaque fois qu’un nuage de poussière s’ajoutait au poids des années sous lequel il pliait déjà. Ca créait, disons… Des sortes d’habitudes. Comme celle de ne jamais rester plus longtemps que pour dormir dans un endroit clôt. Ou alors ça signifiait avoir des ennuis avec les gangs du Chemmis ; ce qui n’était pas franchement plus préférable.
Des années après avoir quitté le plus bas quartier de la Basse Atlante, il ne s’était jamais défait de ces habitudes, cette sensation d’être un animal enfermé dans une cage chaque fois qu’il se retrouvait cloitré entre les quatre murs de son appartement. A dire vrai, il ne s’était jamais vraiment acclimaté à sa vie hors du Chemmis, toute aussi avantageuse puisse-t-elle être désormais. Plus autant à craindre pour sa vie à chaque coin de rue, de quoi manger, un lieu sûr où dormir… Ce qui ne l’empêchait pas d’être plus sur le qui-vive que jamais.

Aujourd’hui était l’un de ces malheureux jours ; Amar ne travaillait pas et profitait donc d’un jour loin de son garde du corps mais n’avait pas non plus de tâche annexe à lui faire accomplir (ses sales besognes en général, qu’Ivan ne se cachait pas répugner mais elles avaient l’avantage de rapporter un peu plus que juste jouer au chien traçant son maître au pas). Et il n’avait même pas de petites choses à faire pour lui-même ou quelqu’un à aller emmerder. Dramatique journée, vraiment.
A force de déambuler et faire les cent pas en fumant compulsivement sur sa pipe, le plafond de son appartement commençait sérieusement à disparaître sous l’épais nuage de fumée. Il était donc temps de se barrer de là. Le tuyau coincé entre les dents, le rigger récupéra le lourd attirail dont il ne se séparait jamais et s’empressa de rejoindre la rue. Il prit une profonde inspiration, se délectant du vacarme ambiant qui agressa soudainement ses implants auditifs et l’aide à la visée raccordée à ses lunettes qui s’alarma de tous les mouvements environnants. Là on pouvait vivre comme il se doit.

Il se fichait pas mal d’où il irait maintenant, se laissant porter par la marée humaine de l’Asgharta qui n’en finissait jamais de se mouvoir de jour comme de nuit, jusqu’à se retrouver coincé dans un métro en direction du Kitezh. Mh. Pas un grand fan du quartier ; pas un grand fan de la Haute de manière générale. Il répugnait déjà assez de s’y rendre chaque vous qu’il devait rejoindre Amar à la Tour Tyriane pour supporter de s’y rendre encore dans ses temps libres. Mais le Kitezh avait deux avantages notoires : Déjà, Amar n’y vivait pas. Ce qui était une qualité qu’on néglige un peu trop souvent. Ensuite d’accueillir le Centre de Belbog, un rare lieu où on pouvait dire qu’Ivan se sentait… excité ? Il savait pertinemment que les technologies présentées là-bas n’avaient pas vocation à se retrouver sur le marché du vivant des chercheurs, encore moins du sien, et relevaient plus d’un fantasme de ce que serait l’Atlantide de demain mais il n’y pouvait rien. Chaque fois il frétillait comme un poisson à l’idée de découvrir leurs nouvelles prothèses et prototypes d’armes en tout genre -celle-ci n’y manquait pas.
D’un pas plus décidé qu’il n’y était entré il quitta prestement le serpent de métal, laissant ses pas le conduire le long de rues connues par cœur. Qui serait en train de battre la chamade s’il avait été prouvé qu’il en possède bien un.
Il arriva enfin au lieu désiré. Le hall d’entrée était une vaste pièce blanche, étonnamment épurée lorsqu’on savait se qui se cachait derrière le dôme de verre et trop grande pour le bureau d’accueil composant son seul et unique mobilier. Le lieu était désert, comme souvent, il faisait parfois grand bruit lorsqu’ils créaient quelque chose d’absolument phénoménal mais la plupart du temps les gens n’étaient même pas au courant de son existence. Ou n’y prêtaient aucune attention. Chose qu’Ivan était bien incapable de comprendre. Un genre d’habitude chez lui.

Tirant avec regret une dernière bouffée de sa pipe il se dirigea vers l’hôte d’accueil qui, après les habituels rappels de consignes prononcés d’un ton aussi ennuyé que monocorde le dirigea vers le vestiaire où il devrait laisser armes et, merde, pipe. Fallait-il vraiment qu’il aime le Belbog pour accepter ça. Il lui fallut ensuite passer un sas de décontamination (puisqu’ils y cultivaient également des fleurs qui n’existaient pas encore et n’étaient donc pas adaptées à la vie hors de ces serres) et enfin, enfin !, le lieu tant désiré s’offrit à lui.

Le centre était immense, divisé en plusieurs sections, mais s’ouvrait sur les jardins. Un dôme en verre servant de plafond laissait passer la lumière naturelle qui inondait d’un doux rayonnement les vastes allées de plantes en tous genres. Etonnant comme, dans toute autre circonstance, ce paysage aurait laissé Ivan complètement imperturbable -même si ce n’était pas comme s’il était soudainement devenu expressif non plus, on ne change pas certaines choses.

FE-Lyx
Robot au grand coeur
Age : Créé en 2269
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Allégeance : UBIK
Signe(s) distinctif(s) : Félix porte toujours un chapeau et des gants, pour cacher les quelques détails compromettants. N'a pas la plus petite cicatrice ou tâche de naissance.
Améliorations : Des nerfs en fils électriques, une base de données comme cerveau et des pièces métalliques pour remplacer la peau... Félix est une machine améliorée, pas assez humaine pour se fondre dans la masse. Il n'a besoin de manger, de boire, de dormir et ne connaît pas la douleur.
DC : Renard
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Sam 8 Fév - 16:20

# FE-Lyx

MAIN DROITE HORS SERVICE.

Dans le coin supérieur droit de son champ de vision, les grandes majuscules rouges clignotaient avec insistance voilà plusieurs heures maintenant. Depuis tout ce temps, elles disaient invariablement la même chose : MAIN DROITE HORS SERVICE, MAIN DROITE HORS SERVICE, MAIN DROITE HORS SERVICE...

Comme s'il espérait obtenir un résultat différent, il tenta de bouger les doigts. Comme lors de la précédente tentative, et celle d'avant et les trois premières, il ne se passa strictement rien. Sa main resta tordue dans la position étrange - et fort peu naturelle - dans laquelle elle s'était arrêtée.

MAIN DROITE HORS SERVICE, continuait de lui signaler son affichage rétinien. Il en avait mal la tête - enfin, manière de parler parce que Félix n'avait jamais eu mal à la tête et cela n'arriverait jamais non plus. Il jugeait simplement qu'un humain normal aurait ressenti quelque chose - une sorte d'agacement. Certainement comme celui qui titillait ses connectiques à l'heure actuelle.

Et encore, toujours, invariablement : MAIN DROITE HORS SERVICE. Oui, c'était bel et bien de l'agacement, ce picotement ! Ce n'était pas une grosse panne : juste une de ces maudites connectiques mineures comme il en avait tant et qui se débranchaient au moindre choc. Le groc balourd qui l'avait bousculé tout à l'heure n'y était sûrement pas étranger. Si sa programmation le lui avait permis, il l'aurait sans aucun doute insulté pour lui dire de faire plus attention. A la place, il avait filé son chemin sans rien dire. Maudites bonnes manières !

Quant à UBIK... un neuromancer avait bien essayé de trouver la connectique défaillante mais il n'avait rien vu. Alors, Félix s'était retrouvée avec une main immobilisée et il n'avait eu d'autres choix que de venir ici. Il se trouvait au milieu des innovations robotiques et cybernétiques. Tout ce dont il avait horreur mais il le fallait bien, quand on était un robot comme lui. Ici, parmi tous ces fanatiques du métal et de la technologie, il trouverait bien quelqu'un qui serait capable de refaire passer le courant correctement de son processeur jusqu'aux doigts de sa main. Seul avantage à toute cette mascarade : il n'y avait pas beaucoup de monde ici et, hormis l'entêtant MAIN DROITE HORS SERVICE, son affichage rétinien le laissait tranquille. Il espérait au moins que cette histoire se réglerait rapidement !

Il s'agissait désormais de trouver quelqu'un qui serait capable de voir ce qui clochait. Ici, il y avait plus de monde que dans le hall d'entrée et les informations reprenaient leur danse habituelle, à lui débiter toute sorte de bêtises dont il se fichait pas mal. Savoir que cette grosse femme qu'il ne reverrait plus jamais était née le 18 mars, qu'est-ce que cela pouvait bien lui apporter, franchement ?

Il se tourna dans une autre direction et cette fois, il tomba face à un homme. Enfin, homme... vu les chiffres qui se mirent aussiôt à défiler en bas de son champ de vision - et qu'il enregistra bien malgré lui - il n'avait plus grand chose d'humain chez ce rigger.

Ivan Oulianov. 32 ans. Rigger. Non-marié... Ses connectiques se remirent à le picoter sans raison apparente, simplement pour exprimer un mécontentement général, sans réel fondement. Au moins, cela lui fit oublier pendant cinq secondes qu'il avait une main déconnectée du reste de son corps.

Il se détourna et se reconcentra sur sa tâche présente : trouver quelqu'un de remettre sa main en ordre et arrêter le clignotement insupportable. Comme s'il n'avait pas compris que sa main droite était hors service, bon sang !
Ivan Oulianov
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Améliorations : Eh bien... Mmh... Tout son corps est cybernétique ? Depuis qu'il se fait financer ses améliorations par Tyr Inc., autant dire qu'il en a grassement profité. Mieux vaut demander ce qui n'est pas amélioré.
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- Certaines connectiques entre ses membres sont visible (cachées sous sa tenue en cuir).
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Dim 9 Fév - 23:21

# Ivan Oulianov

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And who is the man?

Who is the
monster

Il était rare qu’Ivan garde quelque notion de temps une fois qu’il posait les pieds au Belbog. Cette fois-ci n’avait pas manqué à la règle et seul son interface en réalité augmenté venait lui rappeler de temps à autres que l’heure tournait. Pas comme s’il y prêtait la moindre importance.
Le premier espace du jardin avait été relativement tranquille, jusqu’à ce qu’un nouveau prototype de gaz publicitaire ne décide de venir croiser son chemin. Une inspecte d’insecte volant à mi-chemin entre l’abeille et la sauterelle s’était fichu juste devant sa tête, et avant même qu’il ne puisse esquisser le moindre mouvement pour le dégager de sa route avait lâché un épais nuage rose qui avait foncé droit dans ses poumons. Résultat, quatre secondes après tout rond il s’était retrouvé sonné par une cohorte de publicités en tous genre hurlant à l’intérieur même de sa tête leurs slogans tous aussi débiles les uns que les autres pour des produits qui n’étaient même pas encore sortis -pire, qui n’étaient même pas encore viables !-. Résultat : Un message prévenant que le Belbog n’était pas responsable des lésions futures possibles (après tout sa puce traçait qu’il avait signé une décharge en rentrant dans le centre) fut émis par l’un des haut-parleurs de l’abeille-sauterelle avant qu’elle ne s’en aille et un Ivan sonné pendant quelques instants qui peinait à comprendre ce qu’il venait de lui arriver.

Le second espace était réservé au médical et au biologique, des mutations d’un nouvel ordre dont, s’il comprenait bien les panneaux explicatifs, avaient pour but de développer leur propre conscience et modifier selon leur vouloir l’apparence de leur hôte. En effet, plusieurs clones d’Atlantes étaient exposés dans des tubes de verre dont l’un n’avait pas une couleur de peau stable, l’autre avait ce qui aurait dû servir de bras en changement de forme infini… C’était une partie du Centre qui mettait toujours quelque peu Ivan. Ne plus avoir une once de chair sur le corps pourquoi pas, modifier son génome à tel point… il n’était pas franchement sûr de ce qu’il en pensait.

La salle suivante l’intéressa tout de suite plus puisqu’elle était portée sur la technologie. Enfin, tout dans cet endroit était une avancée technologique mais… vous aurez compris. C’était également la plus peuplée, pour peu qu’on puisse appeler une poignée de personnes comme tel. En comparaison du vagabondage incessant des citoyens dans les rues de l’Atlantide celui-ci faisait pâle figure. C’en était à se demander comment cet endroit pouvait toujours exister sans le rendement à peine humain que demandaient les corporations à tout ce qui composait cette ville.
Une première simulation projetée holographiquement représentait à quoi ressemblerait le Cyberespace de demain. Ca, pour le coup, Ivan n’y comprenait strictement rien. Se contenter de la réalité augmentée lui convenait parfaitement bien, merci. Traversant d’un pas mal assuré la projection lumineuse (on ne sait jamais franchement à l’avance ce qu’il peut se passer au Belbog) il arriva en face de la section « Votre maison de demain ». Ce n’était pas non plus ce qui, habituellement, attisait le plus la curiosité du rigger puisque ces objets impliquaient bien trop à son goût de rester enfermé entre quatre murs mais on trouvait parfois des curiosités alléchantes (comme cette fois où il était tombé sur un casque à lumières intégrées, parfaitement inutilisable puisqu’il aveugle son porteur plus qu’il n’éclaire son chemin, mais apparemment parfait pour le soulagement nocturne).

Il explorait ainsi les allées lorsqu’une curiosité d’un tout autre genre attira son attention. C’était grand, à l’allure… indéfinissable en fait. Ses mouvements étaient presque fluides mais manquaient d’une certaine confiance pour l’être parfaitement, ce qui pouvait presque (et de façon assez surprenante) lui donner un air gauche. Quoi qu’il en soit, c’était planté au milieu des quelques visiteurs l’air complètement perdu.
Ce n’était pas tant ce que c’était qui avait interpelé Ivan, mais plutôt le fait que ça semble si commun. On en évitait d’en créer trop anthropomorphes parce qu’ils mettaient mal à l’aise une certaine partie de la population, certes, mais on en croisait toutefois un bon nombre -pas autant que leurs pendants holographiques il est vrai. Alors quoi ? Un guide peut-être ? Ou quelque chose de plus élaboré qu’il n’en donnait l’impression au premier abord ? Dans tous les cas, si c’était au Belbog c’était forcément que ce serait révolutionnaire un jour.

Tout en faisant claquer ses dents les unes contre les autres (une vieille habitude de l’embout de pipe qu’il mâchonnait en toute circonstance), Ivan s’approcha du robot. Cherchant d’abord du regard un des habituels panneaux explicatifs du centre, il lâcha un petit grommellement en réalisant qu’il ne parvenait pas à mettre l’œil dessus. Portant l’ongle de son pouce à ses lèvres (il lui fallait remplacer cette pipe bon sang) le rigger le scanna de haut en bas, comptant sur son implant oculaire pour révéler un détail qu’il aurait manqué… Sans trop de succès. Grognant de plus belle, la frustration et l’agacement qui l’accompagnait systématiquement commença à le gagner.

« Bon… T’as quoi toi pour être exposé ici ? »

Non pas qu’il s’attendait franchement à une réponse, mais grommeler des trucs lui allait toujours mieux que rester muet comme une carpe quand il n’appréciait pas quelque chose -et qu’il n’avait rien à fumer pardieu.


FE-Lyx
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Mar 18 Fév - 17:47

# FE-Lyx

Félix ne savait décidément pas où aller pour régler son problème de main disfonctionnante. Il y avait beaucoup d'innovations ici - pas toutes très intelligentes, pour ne rien se cacher et pas forcément utiles non plus - mais aucune, ni personne, qui ne semblait capable de rebrancher une fichue connectique, aussi mineure soit-elle.

Pourtant... il devait bien y avoir quelque chose, bon sang ! Quelque part au milieu de tout ce fratra qui lui faisait horreur et qui faisait frissonner ses câbles électriques, il allait bien trouver un maniaque de la robotique ! Il suffisait juste de garder patience encore un peu.

Il s'arrêta, un peu perdu au milieu du grouillement permanent de technologies et fit un tour sur lui-même. Par ce geste, il posa les yeux sur les quelques personnes présentes dans le bâtiment. Ce fut presque contre sa volonté qu'il les compta et qu'il apprit que la femme qui essayait une paire de lunettes pour le moins surprenante avec un grand sourire idiot plaqué sur sa face rebondie avait 37 ans. Que le gosse qui courrait dans tous les sens - comment était-il entré ici, d'ailleurs ? - mesurait 1m34 et que...

Une voix le coupa dans sa réflexion. Ou plus qu'une voix, un marmonnement. Félix fit demi-tour et tomba face au rigger - Ivan Oulianov, s'il se fiait à sa carte mémoire et aux données s'empressèrent de l'en informer en bas de son champ de vision.

Les yeux de Félix s'allumèrent et brillèrent sous le bord de son chapeau d'un éclat dérangeant. Il scanna le rigger en face de lui, à la recherche de ce qui serait toujours humain chez lui. Et autant dire que ses capteurs ne trouvèrent pas grand chose, même d'aussi près, si ce n'était les mains et le visage.

Si proche d'être un robot. Plus vraiment humain, mais pas encore une vraie machine. Comme lui, en somme. Peut-être que lui et les riggers se ressemblaient beaucoup plus qu'aux premiers abords, en fin de compte.

Son analyse et ses questionnements ne durèrent que cinq secondes à peine, mais ce fut cinq secondes où il resta parfaitement immobile. Quand enfin il termina, ses yeux s'éteignirent et il se détendit - autant qu'un robot pouvait se détendre.

Dans l'ordre des priorités, il se concentra ensuite sur la question de l'individu qu'il avait enregistrée. Qu'avait-il pour être exposé ici. Ses connectiques bourdonnèrent à la recherche d'une réponse - et il finit par répondre, le plus simplement du monde, avec toute l'émotion que pouvait faire passer sa voix synthétique :

- Bonjour, je m'appelle Félix. Enchanté, monsieur Ivan Oulianov. C'est la première fois que je vous rencontre...

Sa bouche se tordit en une espèce de sourire. Le plus beau que Félix s'était entraîné à faire tous les matins devant sa classe. À présent, il y parvenait presque et il était persuadé de faire des progrès.

- Je ne suis pas un sujet d'étude. Je cherche quelqu'un pour réparer ma main.

Il brandit sa main robotique, tordue par cette position si peu naturelle, mais n'essaya pas de bouger les doigts. C'était inutile de s'acharner puisque sa logique profonde lui disait qu'il obtiendrait exactement le même résultat. C'est-à-dire : rien.

Félix avait horreur que l'on trifouille ses circuits électriques - c'était cette sorte de violation profonde à son être et à son intégrité - et venir ici relevait décidément plus de la torture que d'autres choses. Mais maintenant qu'il tenait quelqu'un, autant tenter sa chance avec cet homme. Un rigger comme lui devait bien avoir des notions - ou du moins, des contacts compétents dans le domaine. Avec un peu de chance, même s'il en manquait cruellement aujourd'hui, peut-être que son problème allait vite se régler.

- Vous ne connaîtriez pas quelqu'un pour me la remettre en état de marche ?
Ivan Oulianov
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Améliorations : Eh bien... Mmh... Tout son corps est cybernétique ? Depuis qu'il se fait financer ses améliorations par Tyr Inc., autant dire qu'il en a grassement profité. Mieux vaut demander ce qui n'est pas amélioré.
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Ven 28 Fév - 15:16

# Ivan Oulianov

ft. @FE-Lyx

And who is the man?

Who is the
monster

On ne peut pas dire qu'Ivan avait accueilli le... truc étrange... que faisait le robot avec tout un tas de bons sentiments. Habituellement, voir des led s'activer dans un appareil robotique signifiait qu'il se préparait à attaquer et, dans le doute, les réflexes du rigger préféraient se dire qu'il était en situation de danger. C'est le genre de chose qui, sur tout le temps d'une vie, peuvent vous permettre de la prolonger.
Sauf que sa raison (comme quoi il en avait bien une) montrait les crocs à cette idée afin de lui rappeler que Merde, t'es au Belbog tout c'que tu risques c'est d'attraper une maladie qu'existe pas encore. Pas suffisant pour le rassurer franchement, mais déjà assez pour l'empêcher de dégainer son artillerie (qu'en plus il avait dû laisser à l'entrée, merde). Bon ; autant dire qu'Ivan n'était pas franchement à l'aise à l'idée de se faire... il ne savait pas trop quoi, mais quand même.

Il ne s'était pas calmé au changement de stature du robot (une espèce d'affaissement des épaules, trop rapide pour qu'un humain le trouve naturel) et avait plutôt opté pour croiser les bras sur sa poitrine, son coude droit reposant sur l'avant-bras gauche afin qu'il puisse continuer à mâchonner son pouce, le visage encore moins accueillant que de coutume si c'était possible. Que personne ne mentionne à quel point il peut être susceptible, c'est faux, merci.

Et puis sa petite virée idyllique avait empiré si c'était possible.

Monsieur Ivan Oulianov.

Monsieur
Putain
d'Ivan
Oulianov

Comment cette machine était au courant de son nom ? Les bizarreries technologiques étaient censées être complètement coupées du monde extérieur, c'était même ÇA qui rendait le Centre aussi attrayant. Pas... ça. Et il n'avait jamais été un franc fan des douches froides.

Ivan répondit à son... ce qu'il supposa être une tentative de sourire... par une grimace. L'excitation de découvrir quelque chose de neuf était remplacée par de bons vieux sentiments du monde réel, il n'aimait vraiment. Vraiment. Vraiment. Pas ça.
Autant dire que, dans cet état, le moindre mouvement extérieur ne faisait que renforcer sa paranoïa.

« Comment t'es au courant d'mon nom toi ? »

Baragouina-t-il entre ses dents serrées autour de son pouce ; qui ne tarderait pas à finir en lambeaux à ce rythme. Chassez le naturel il revient au galop disait-on. On pouvait traiter Ivan de paranoïaque, toujours à cran ou tout autre qualificatif du même genre ; et on n'aurait pas tort. Mais c'était ce qui lui avait permis de garder la tête sur les épaules après tout. On n'oublie pas une vie de méfiance aussi vite.

Savoir qu'il n'était pas un sujet d'étude ne l'avait pas exactement calmé, encore moins rassuré parce que merde qu'est-ce que c'était alors pour savoir son nom, mais ç'avait été suffisamment surprenant pour provoquer une sorte d'accalmie dans son état.
En fait ; c'était surtout lié à la raison de sa présence ici qui lui fit arquer bien haut un sourcil. Comment ça, il cherchait quelqu'un pour réparer sa main ? Qu'est-ce que c'était que cette connerie encore ? Il n'avait pas un constructeur qui saurait le lui faire ? A qui appartenait-il d'ailleurs, Tyr Inc. ? Il aurait bien joué la surprise de ne jamais l'avoir croisé dans leur tour jusque-là, mais il évitait au plus possible d'y mettre les pieds. Dans tous les cas les services d'Amar étaient assez éloignés des ateliers pour qu'il semble naturel ne l'avoir jamais croisé. En tout cas, il n'avait pas l'air d'un modèle courant. La propriété d'un riche excentrique peut-être ? Ce serait bien le genre à acheter un modèle anthropomorphe alors qu'ils étaient souvent dépréciés.

Mais ça ne répondait toujours pas à la question ; qu'est-ce qu'il foutait ici plutôt que dans un des très nombreux ateliers de la Haute ?

Il jeta un coup d’œil à sa main, tordue dans un angle qui ferait grimacer de douleur empathique n'importe quel humain imaginant son propre membre dans un pareil état.
C'est vrai qu'elle avait l'air mal en point. Non pas qu'il y connaisse grand chose là-dedans lui-même ; ce type de technologie c'était pas son truc. Les quelques fois où il avait essayé de bidouiller des implants malmenés par un affrontement il avait juste réussi à empirer les choses, alors par défaut il s'était dit qu'il allait arrêter. Pas comme s'il avait réellement la patience à travailler sur des circuits aussi petits et délicats dans tous les cas.

Le rigger ne répondit pas immédiatement à la question du robot pour le moins singulier, examinant son absurdité et toute les probabilités pour qu'une chose pareille ne soit jamais amenée à arriver dans la foutue Atlantide mère des prouesses scientifiques.

Finalement, quelque peu hésitant entre sa colère précédente et la risibilité de la question, il reprit un air proche de son habituelle nonchalance, lui répondant enfin :

« On est au putain d'Belbog, des ingés fous qui cherchent qu'à bidouillier tout un tas d'truc y a qu'ça, pourquoi c'est pas eux qu't'es allé voir direct'ment ? Après une courte pause, il continua : Puis si t'es pas d'là-d'dans t'as pas un foutu constructeur pour t'remettre sur pieds ? C'pas ici qu'les machines des privés viennent s'faire r'taper habituellement. »

FE-Lyx
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Sam 29 Fév - 19:02

# FE-Lyx

Son sourire n'avait pas vraiment eu l'effet escompté. Pour toute réponse, il obtint une sorte de grimace, qui ne semblait pas dire quelque chose de particulier, sinon exprimer le mécontentement de son interlocuteur. Félix eut un moment de perplexité la plus profonde.

Mais... pourtant il s'était entraîné ! Il savait que son sourire ressemblait de plus en plus à un humain ! Il avait encore quelques efforts à faire, certes... mais c'était de mieux en mieux, tout le monde le lui disait !

Puis, il comprit ce qui dérangeait réellement Ivan et il ne put faire autrement que de lui lancer un regard perdu, tandis que les turbines dans sa tête tournaient à plein régime. C'est que pour un peu, Félix oublierait presque que tout le monde n'avait pas une carte mémoire en guise de cerveau. Carte mémoire parfois encombrante mais qui, au bout du compte, n'en restait pas moins une mine d'informations en or. Simplement, être renseigné sur tout ce qui bougeait - ou ne bougeait pas, d'ailleurs - autour de lui avait un petit côté... fatiguant.

- Je suis désolé, Monsieur Ivan. Je ne voulais pas vous offusquer. Mais c'est ma programmation qui me le dit. Je sais aussi que vous avez 32 ans. Vous n'êtes pas marié et...

En prenant conscience du visage de moins en moins amical d'Ivan, Félix se tut aussitôt. Peut-être qu'il ne fallait pas dire tout ce qu'il pouvait savoir sur quelqu'un juste en le regardant... Il tâcha de prendre une attitude humaine, ce qui lui prit toute sa concentration durant plusieurs secondes, jusqu'à ce que son interlocuteur daigne enfin répondre à sa question.

Oui, bien sûr, des ingés fous, il n'y avait sûrement que cela, ici. Peut-être plus que fou, d'ailleurs. Mais Félix n'aimait pas remettre son corps à n'importe qui. Il vivait cela comme une atteinte à sa vie privée et à son intégrité à chaque fois. Alors s'il pouvait trouver un ingénieur sain d'esprit - il devait bien y en avoir au moins un par ici ! -, cela lui conviendrait très bien.

Mieux que les charlatans fous qui courraient les rues.

Quant aux constructeurs personnels censés le remettre sur pieds quand il avait un bug, ce ne serait encore pas pour cette fois. Les petites connectiques, ils ne savaient pas faire. La dernière fois que l'un d'eux avait essayé de l'aider, il avait manqué de lui en débrancher au moins trois autres ! Alors Félix se méfiait, maintenant.

Non pas que le Belbog soit tellement plus sûr de ce côté mais bon... au moins, il n'avait jamais essayé. Il espérait que ce ne serait pas pire.

- Je ne suis jamais venu. Mais ma carte mémoire me dit que vous êtes un habitué des lieux. Je me suis dit que vous pourriez m'indiquer quelqu'un de compétent.

Félix essaya de sourire pour la deuxième fois - en espérant que ce soit mieux que la première fois mais sans en être vraiment certain. Et puis soudain...

- Je ne suis pas une machine de privé.

Félix se rendit compte trop tard de ce qu'il venait de dire - en soi, une grosse bêtise. Il jeta un regard autour de lui pour vérifier que personne d'autre ne l'avait entendu et s'il avait pu se mordre les lèvres, il l'aurait fait. Au moins, son visage de robot ne pouvait pas trahir la panique.

Mais... Félix se savait parfaitement incapable de mentir. Et que sa dernière phrase appelait à des questions. Forcément. Et qu'on ne disait pas en toute impunité qu'on était un robot piraté et parfaitement libre de ses mouvements.[/b]
Ivan Oulianov
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Signe(s) distinctif(s) : Un tatouage sur le côté du crâne. Un écarteur à chaque oreille, dont un qui lui sert de radio. Sinon... bon. Il n'a que la tête et les mains d'origine, et même sur les parties de son crâne rasé il a des implants visible. Il n'a pas réellement besoin de lunettes, elles sont là pour l'aspect esthétique et l'aider à la visée.
Améliorations : Eh bien... Mmh... Tout son corps est cybernétique ? Depuis qu'il se fait financer ses améliorations par Tyr Inc., autant dire qu'il en a grassement profité. Mieux vaut demander ce qui n'est pas amélioré.
Faiblesse(s) : - Tomas.
- Peut être tué d'un pruneau dans le cœur ou le cerveau.
- Certaines connectiques entre ses membres sont visible (cachées sous sa tenue en cuir).
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Dim 8 Mar - 16:46

# Ivan Oulianov

ft. @FE-Lyx

And who is the man?

Who is the
monster

Le surplus d’informations que continua à déblatérer le robot ne fit pas grand-chose pour améliorer l’humeur d’Ivan. C’était presque come une violation de sa vie intime de voir ainsi étalées des données, certes mineures mais quand même privées merde, par une machine notoirement inconnue de sa personne. A ça s’ajoutait un vieux mécanisme défensif de toute une enfance passée dans le Chemmis où le moindre pas de travers pouvait signifier une mort imminente. On ne raconte pas sa vie à la première entité venue, un point c’est tout !

« J’suis d’jà au courant d’ma vie ! Toi par contre tu m’as pas répondu, comment tu sais tout ça ? »

Aboya-t-il plus qu’autre chose pour toute réponse. Est-ce qu’il était capable de scanner sa puce et en récupérer les données contenues, un truc comme ça ? C’était généralement les drones de patrouille de Tyr Inc. qui étaient en mesure de faire ce genre de choses, pas franchement un attribut commun à toutes les Intelligences Artificielles. Encore moins celles qui se baladent librement pour finir au Belbog.
L’idée n’aida pas à mettre le rigger moins mal à l’aise ; même si Amar y avait effectué quelques modifications afin de cacher les changements pourris que quelques neuromancers tout aussi mauvais avaient pu faire dans sa jeunesse ça restait ses informations à lui. Oui il y tenait un peu.

La nouvelle mention de la carte mémoire du robot lui fit de nouveau grincer des dents, prêt à lui répondre une nouvelle sympathique litanie de jurons, mais la phrase qui suivit juste après retint au final toute son attention et eut l’effet de le calmer. Au moins un peu. Disons plus exactement de l’interpeler. Ca, c’était autrement intriguant et le questionna encore plus que la façon dont il était au courant de toutes ces choses sur lui. Déjà, ça reposait la question de ce qu’il pouvait bien faire au Belbog pour trouver quelqu’un en mesure de le réparer s’il appartenait à une instance capable de fabriquer quelque chose comme ça.
L’idée des drones de Tyr Inc. l’effleura de nouveau, mais c’était par trop d’égards improbable qu’ils laissent un de leurs jouets sans réparations. A moins qu’il ne soit également défectueux au niveau de ses connectiques et n’ait pas la présence "d’esprit" de s’adresser à leurs ingénieurs ? Pas un privé, ça laissait peu de place. Les deux mégacorpos, les quelques petites qui essayaient de ne pas se faire manger par les géants (mais y rataient systématiquement) ou le gouvernement. Ou s’il y avait d’autres possibilités, elles étaient moins évidentes et ne lui venaient pas franchement en tête à cet instant.

La posture d’Ivan se relâcha quelque peu, les bras en croix sur le torse et le poids de son corps reposant majoritairement sur une de ses jambes. Son bon vieux sourire (qu’on comparait souvent à un requin) reprit le pas sur la grimace tandis qu’il examinait le robot sous un nouveau jour. Voilà qui promettait d’être bien plus intéressant qu’il ne l’avait pensé en fait.

« T’as raison, on peut pas t’laisser dans c’t’état. Suis-moi, j’vais essayer d’te trouver quelqu’un capable d’te r’taper comme y faut. »

Le rigger lui emboîta le pas sans s’assurer qu’il le suive, persuadé que ce serait le cas. Il n’avait pas réellement idée d’où il pourrait trouver un mécano en mesure (et ayant envie, aussi) de s’occuper de lui mais ses nombreuses errances dans le Belbog avaient au moins le mérite de lui faire savoir quelles zones étaient systématiquement délaissées de tout publique. Et c’était précisément par là qu’il l’emmenait.

« Alors, comment ça s’fait qu’ton proprio sache pas t’remettre comme neuf lui-même ? »

Lança-t-il finalement tandis qu’ils marchaient, s’assurant de bien garder son air désinvolte habituel quoi qu’il s’était d’abord assuré qu’ils ne puissent plus être entendus par d’autres visiteurs. L’investigation c’était pas trop son truc, mais on n’est jamais à l’abri d’une information intéressante non ?


FE-Lyx
Robot au grand coeur
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Signe(s) distinctif(s) : Félix porte toujours un chapeau et des gants, pour cacher les quelques détails compromettants. N'a pas la plus petite cicatrice ou tâche de naissance.
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Mer 11 Mar - 15:59

# FE-Lyx

En face de lui, Ivan s'énervait et Félix ne comprenait pas très bien pourquoi. Il avait dit la vérité - de toute manière, il était incapable de mentir ! - et il s'était montré poli comme il le devait. Tout cela faisait partie de sa programmation et il aurait bien incapable d'aller contre. Alors quoi ? Avait-il dit quelque chose qu'il ne fallait pas ? Allons bon, que les humains étaient étranges, parfois ... et susceptibles, aussi !

Félix ne se compliquait pas la tâche ainsi, lui. Pour chaque situation qui se présentait à lui, il avait la démarche à suivre. Celle à laquelle il ne pouvait déroger, quoiqu'il fasse. Celle qui était profondément ancrée en lui. C'était ce qu'il ne pourrait jamais changer, même avec tous les efforts du monde. Ce qui lui rappelait sans cesse qu'il n'était pas humain.

Que Félix n'était avant tout que FE-Lyx, un simple robot.

Une machine. Faite de fils et d'acier.

En face de lui, Ivan n'avait peut-être plus grand chose d'humain sur le plan biologique mais il lui restait le plus important - ce qui faisait d'un humain un humain et qu'aucune machine, même la plus perfectionnée, ne pourrait jamais imiter : l'imperfection.

Oh oui, bien sûr : les humains étaient imparfaits. Leur corps pouvait être un ami mais bien souvent, il n'était qu'un ennemi. Rien que de la chair qui pouvait saigner, avoir faim, soif et mal. C'était d'ailleurs pour cela qu'ils devenaient machines et qu'ils avaient créé les robots... Pour cela que Félix était là. Lui, avec ses pensées rangées et sa capacité incroyable à obéir sans poser de questions.

Un humain poserait toujours des questions, même le plus fidèle. Et cela tout le monde le savait.

C'était pour toutes ces raisons-là que Félix resta très calme, quasiment impassible et qu'il reprit d'un ton égal - comme s'il parlait du temps qu'il faisait :

- J'ai une carte mémoire, Monsieur Ivan. C'est elle qui m'indique ce que je sais sur vous. Elle peut lire votre puce.

Et puis... Ivan changea soudainement. Il se relâcha tout entier et la grimace céda la place à un sourire sur ses lèvres. Félix eut un regain d'espoir. Peut-être que son second sourire avait été meilleur que le premier ? Dans tous les cas, que ce soit cela ou quelque chose qu'il avait dit, voilà que le rigger acceptait de lui trouver quelqu'un capable de le remettre sur pied. Ou plus exactement : de lui rendre sa main.

Enfin ! parce qu'il en avait plus qu'assez du message qui continuait de clignoter dans son champ de vision pour lui rappeler que sa main était hors service !

Il lui emboîta le pas sans réfléchir. Il ne savait pas où Ivan l'emmenait mais qu'importe ! Tant que sa main finissait par fonctionner de nouveau, il était d'accord ! Il en avait même oublié sa précédente erreur, quand tout à coup :

- Alors, comment ça s’fait qu’ton proprio sache pas t’remettre comme neuf lui-même ?

Ton proprio.

Félix détestait ce mot. Il tenait à sa liberté plus que tout. C'était ce qui faisait son identité, la différence avec toutes ces autres machines sans cervelle. Il n'avait aucun proprio pour décider à sa place. Et ce fut tout naturellement que les mots sortirent - trop vite pour qu'il puisse penser à les retenir :

- Je n'ai pas de propriétaire. Je travaille pour...

Soudain, il s'arrêta. Au milieu de sa phrase, au milieu de son mouvement. Un message d'alerte apparut en lettres capitales sur son affichage rétinien, l'aveuglant momentanément. Toutes ses sirènes internes se déclenchèrent, les LED de ses yeux s'allumèrent. Puis, il se mit à débiter :

- Information confidentielle. Divulgation interdite. Information confidentielle. Divulgation interdite.

Ses yeux s'éteignirent, se rallumèrent, quelque chose se mit en route et vrombit à l'intérieur de lui. Il fallut encore une dizaine de secondes puis le ventilateur cessa de tourner. Tout redevint normal. Ou presque...

Il se retourna vers Ivan, comme à leur rencontre quelques minutes plus tôt, et tendit sa main valide. Comme si de rien n'était...

- Bonjour, Monsieur Ivan. Je m'appelle Félix. Où est donc ce mécanicien que vous pouvez m'emmener voir ?
Ivan Oulianov
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Améliorations : Eh bien... Mmh... Tout son corps est cybernétique ? Depuis qu'il se fait financer ses améliorations par Tyr Inc., autant dire qu'il en a grassement profité. Mieux vaut demander ce qui n'est pas amélioré.
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Mer 18 Mar - 13:53

# Ivan Oulianov

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And who is the man?

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Bon. Le robot distillait des informations au compte-goutte mais elles n’en demeuraient pas moins intéressantes pour autant. A dire vrai, il se contentait juste de répondre à ses questions. Cela signifiait sûrement qu’il suffisait juste de trouver les bonnes… ce qui n’était, soyons francs et surprenant, pas franchement le propre d’Ivan. Parler c’était très surfait si vous voulez son avis, d’ailleurs sa diction sans faille en était généralement un bon indicateur. Mouais. Bon.
Au moins maintenant il avait confirmation que les informations dont il disposait venaient bien de sa puce. C’était pas donné à n’importe quel automate d’être en mesure de la scanner et le murmure d’une création signée Tyr Inc. continuait de se lover contre ses suppositions. Au moins maintenant il était sûr des données qu’il pouvait avoir sur Ivan ; il doutait franchement qu’il ait accès aux informations plus en profondeur type identifiants en tous genres… Ou si c’était le cas il y avait de sérieuses questions à se poser sur sa provenance.
Dans le doute, pour toute réponse, le rigger s’était contenté d’un grognement.

Ils venaient d’arriver dans une salle déserte, le futur de l’écriture ça n’intéressait pas franchement grand monde, lorsque son singulier compagnon déclencha une nouvelle réaction -aussi inattendue qu’intéressante il fallait bien dire. Ce robot promettait vraiment être plein de surprises. Un véritable vice de curiosité par sa simple existence celui-là. Bon, la première réaction d’Ivan avait quand même été de s’inquiéter un peu, merde si le robot était déjà cassé qu’est-ce qu’il allait bien pouvoir en foutre ? C’était qu’en plus il avait l’air de peser son poids l’animal, même pour son corps entièrement amélioré !
Et puis merde alors, maintenant il était vraiment piqué au vif, comment ça « pas de propriétaire » ? Quelle foutue IA de cette ville pouvait se targuer de vraiment pouvoir se balader en toute sérénité ? Elles n’étaient même pas censées comprendre le sens du mot, accrochées pour toute leur triste existence au travail pour lequel elles ont été programmées. Il y avait du mystère là-dessous, qu’importe lequel, Ivan le trouverait. Ca promettait d’être intéressant, et il avait la fâcheuse tendance à s’ennuyer ces derniers temps…

Finalement Félix sembla se remettre en route, les diodes lui servant d’yeux lumineux à nouveau et faisant mine de le rencontrer pour la première fois. Enfin, mine… À condition qu’il soit capable de prétendre, ce dont Ivan n’était pas si certain, il se serait contenté d’éluder sa question autrement.

Il nota dans un coin de son esprit de ne pas mentionner frontalement ce mystérieux employeur-qui-n’était-pas-un-propriétaire. La patience n’était pas franchement son fort, la finesse non plus pour ce que ça vaut, mais son petit carnet d’adresses comprenait des personnes plus douées là-dessus que lui-même. Les informations suivant son reboot furent cependant d’autant plus intéressantes que ses souvenirs semblaient n’avoir été que partiellement restaurés ; sûrement pas de souvenir de leur présentation précédente ou il n’aurait pas redit son nom, mais il se rappelait toutefois qu’Ivan était censé l’amener voir un des ingénieurs du Belbog.
Il fallait à tout prix qu’il l’embarque voir un neuromancer tant qu’il avait encore la main dessus. Quelqu’un capable d’aller trifouiller à l’intérieur de ces circuits en or et tirer les informations auxquelles ses sécurités s’agrippaient farouchement. Il y avait du pognon à se faire là-dessous ou il n’était par mercenaire. Sentir l’appât du gain était presque un prérequis dans le domaine.

Les pensées d’Ivan s’affolaient, cherchant dans tous ses contacts de la Basse qui ferait l’affaire et ne serait pas suffisamment con pour essayer de lui faire à l’envers. Deux noms retinrent son attention ; un petit mécano qui l’avait retapé plusieurs fois lorsqu’il habitait encore au Chemmis et une neuromancer freelance, maîtresse du cyberespace une fois qu’elle quittait sa petite enveloppe à l’allure si fragile, avec laquelle il avait été amené à travailler quelques fois. L’amener chez l’un pour le faire rencontrer l’autre ? Ca pourrait être une idée.

Le sourire du rigger s’élargit, cette bonne vieille allure de requin qui faisait tout son charme, et finalement il attrapa la main tendue du robot d’un geste plus brutal que nécessaire. Un petit « clong » retentit lorsque les deux membres mécaniques entrèrent en contact.

« Bon d’te connaître Félix, t’es entre d’bonnes mains. » Son sourire s’élargit, jetant un œil à celle de l’automate qui pendait. « J’sais pas où sont passés les ingés du Belbog, ces feignants sont p’t’êt’ encore à bouffer. T’inquiète, tonton Ivan va t’déloger l’meilleur mécano du coin. »

Il reprit sa marche, continuant d’éviter religieusement les zones peuplées du centre, planifiant le trajet afin qu’ils retournent à l’entrée après avoir déambulé le long de salles désertes.

« T’as des restrictions d’quartier ? Limité à la Basse ou la Haute ? Si ces rats sont pas foutus d’pointer l’bout d’leur nez j’crois qu’j’connais la personne parfaite. Crois-en mes p’tits bijoux. » Finit-il en désignant visiblement les améliorations dont il était lui-même pourvu. Bon, ce n’était pas franchement vrai, il n’avait pas revu Renard depuis des lustres. Mais depuis quand la vérité et rien que la vérité était sa principale préoccupation ?

FE-Lyx
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Dim 22 Mar - 9:36

# FE-Lyx

Lorsque Ivan lui attrapa la main - celle qui fonctionnait encore - et que leurs paumes s'entrechoquèrent, il y eut un petit bruit métallique. Ce genre de bruits dont Félix avait particulièrement horreur. Malgré tout, cette poignée de main le réjouit. Peut-être que son sourire avait été enfin réussi ?

Et puis finalement, cette rencontre avait un autre avantage majeur : Ivan allait l'emmener chez quelqu'un qui serait capable de le réparer et de lui rendre sa main fonctionnelle. C'était non-négligeable et cela contribuait certainement à le rendre heureux !

Le vocabulaire qu'employa par la suite Ivan le laissa un moment surpris. Il sentit presque les rouages se mettre à tourner à l'intérieur de lui, pour y trouver une explication. Tonton.

Tonton...

Ce n'était pas vraiment un mot dont il se servait souvent, ni qu'on utilisait beaucoup dans son entourage. D'après ce qu'il lisait en bas de son affichage rétinien, c'était un autre mot pour "oncle". Mais ça aussi, c'était un mot qu'il entendait rarement – pour ne pas dire jamais. Encore plus quand il s'agissait d'un mot qui lui était destiné. La raison était bien simple - et irrévocable, de surcroît - il n'avait pas de famille.

C'était l'une des nombreuses choses que Félix enviait particulièrement aux humains et que toute la technologie du monde ne pourrait pas lui donner. Oh oui, on pouvait fabriquer tous les robots qu'on voulait, tous les ustentils du monde... La seule véritable limite semblait être l'imagination. Pourtant, voilà une chose que la science serait toujours incapable de construire : une famille.

Une vraie, avec des parents, des frères et des soeurs et peut-être, qui sait ? des oncles aussi. Non, la technologie, elle ne pouvait pas aller jusque là - et elle ne le pourrait sûrement jamais.

Il n'eut pas vraiment l'occasion de se poser davantage de questions, Ivan reprenait son chemin et tout naturellement, sans même avoir besoin d'y penser, Félix lui emboîta le pas. Ce furent ainsi, en traversant toutes sortes de salles vides qu'ils finirent par regagner l'entrée du Belbog.

- Je n'ai aucune restriction de quartier. Je peux aller partout où je veux, répondit-il quand Ivan lui posa la question en se rendant compte - trop tard, encore une fois - que la dernière phrase était peut-être de trop...

Mais il n'y avait rien de plus dur - ou de plus impossible, même - pour un robot que d'aller contre sa programmation. C'était ainsi que chaque fil électrique, chaque connectique et chaque vis de son être tout entier lui disait d'agir. Il se tourna vers l'entrée et reprit alors :

- Où est-ce que nous allons ?

Parce qu'il était de plus en plus impatient que le message d'alerte dans le coin supérieur de son champ de vision ne cesse de clignoter avec tant d'insistance. Ca lui filait le mal de crâne !

Enfin.

Pas vraiment. Pour cela, il aurait encore fallu pour cela qu'il puisse avoir mal à la tête, de quelque manière que ce soit...

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