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La reine des damnés- Age : 43 ans
Modification : Anima
Allégeance : UBIK (Tyr Inc.)
Signe(s) distinctif(s) : Son dos constellé d'éléments bucoliques aux couleurs chatoyantes lui rappelle les utopies de sa folle jeunesse. Emma les masque souvent, les maquille ou diffuse une pellicule holographique de peau nue sous ses robes. Ce n'est pas l'extravagance qui lui fait peur, plutôt le reflet d'une jeune fille trahie qu'elle peine à regarder en face.
Améliorations : Implants cognitifs de mémoire et d'intelligence, implant neuronal de rapidité cognitive, implant anti-stress, implants anti-dépendance à la nicotine et à la caféine.
Un dernier ajout implanté dans le plus grand secret a mimé, pendant cinq ans, sa stérilité.
Posts : 23 
Lun 30 Mar - 16:08
# Emma Van de Püt
ft. @FE-Lyx
“ Il se dit qu'un pays où les prénoms ne signifient rien est un bien curieux pays. ”
Why so serious
Une commande est arrivée pour vous au magasin.
Elle considère avec inquiétude ce message bien anodin déployé par l'Omnitech. Les lèvres sont mordues à quelques reprises avec nervosité, sans vraiment en avoir conscience. Le coeur s'emballe un instant, assailli d'adrénaline, avant de redescendre. Et quand Emma reprend corps avec le siège de son bureau, en multiples papillonnements de cils, ça crépite encore dans sa poitrine. La descente étourdie lui laisse de l'amertume en bouche, qu'elle broie d'un raclement de gorge à la nervosité tangible.
Parfois, dans des moments comme celui-là, elle se demande Emma. Qui essaye-t-elle de duper dans ce rôle d'infiltré mais surtout, à quand la fin de la mascarade. Ce qu'il restera bien de ses faux-semblant le jour où on la verra se figer, quand on l'entendra tousser. Dans un soupir nerveux, elle efface le message - et savoure la peur pour le reste de la journée.
C'est à cause de toi, Emma
Toi et seulement toi.
Toi et seulement toi.
Il règne toujours en début de soirée dans le magasin d'implants, un chaos léger de petite foire. Rayons désordonnés par quelques clients indisciplinés, cartons déballés derrière le comptoir, soulèvements d'inventaire entre les étalages que la foule a désertée.
L'ambiance familière et sa mince odeur de plastique moulé ne suffisent pourtant pas, aujourd'hui, à rassurer les émotions d'Emma. Harassée de cette journée criblée d'une inquiétude dont elle ne connaissait pas la cause, elle attend de rassurer ses craintes, avant de se réjouir.
« Il est derrière. » lui chantonne le propriétaire fluet des lieux quand elle arrive, d'une voix de rossignol. « Il est de bonne humeur. »
Cet engouement, Emma le considère avec circonspection. Non que les humeurs de Félix soient remises en cause - ou qu'elle ne trouve habituellement de la tendresse dans ravissement du garçon chaque fois que il vient le voir. Elle pensait seulement qu'ils avaient passé la même journée : à attendre, à s'inquiéter.
« Ce code est pour les urgences, Madrick. Ne me dis pas que tu m'as fait venir ici pour ça.
- Oh non non, il y a bien eu un dysfonctionnement. Sa main. » tempère le garçon pour se défendre. « Rien de bien grave, c'là dit, je crois. »
C'est comme ça qu'elle le réalise, le déséquilibre : elle pour qui tout est grave même quand rien n'est grave, les autres qui s'emballent avec plus de distance. Madrick se ravit d'une merveille de la technologie, Emma se surprend à lui en vouloir pour ça.
Toi et seulement toi.
« Tous les problèmes sont graves. » prétexte-t-elle donc, à l'autre comme à elle-même. « Ce n'est pas comme si on croulait sous les moyens de le réparer. »
Elle ne l'aime pourtant pas, cette phrase.
Parfois, dans des moments comme celui-là... Emma se rend compte, qu'elle n'aime pas grand chose de tout ça.
Mais il est là - il est de bonne humeur.
« Tout va bien ? » et la phrase lui échappe, à peine la porte de l'arrière boutique franchie. Elle lui cognait aux lèvres depuis de trop longues heures.
Robot au grand coeur- Age : Créé en 2269
Modification : Anomalie
Allégeance : UBIK
Signe(s) distinctif(s) : Félix porte toujours un chapeau et des gants, pour cacher les quelques détails compromettants. N'a pas la plus petite cicatrice ou tâche de naissance.
Améliorations : Des nerfs en fils électriques, une base de données comme cerveau et des pièces métalliques pour remplacer la peau... Félix est une machine améliorée, pas assez humaine pour se fondre dans la masse. Il n'a besoin de manger, de boire, de dormir et ne connaît pas la douleur.
DC : Renard
Posts : 116 
Mar 31 Mar - 14:56
# FE-Lyx
Félix attendait.
Il ne s'ennuyait pas, l'avalanche de notifications qui peuplaient constamment son champ de vision lui donnait toujours de quoi s'occuper. Pourtant, parfois, il aurait bien aimé pouvoir s'ennuyer, comme les vrais humains.
Pour patienter, il se repassait les moments de la journée que sa carte mémoire avait enregistrés. Les images défilaient devant ses yeux et avaient remplacé l'arrière boutique. Il savait que les humains faisaient cela pour s'occuper. Ils pensaient au passé, alors il faisait de même.
Il avait tellement hâte que Maman arrive ! Même s'il était sagement assis sur ce qu'il avait trouvé qui pouvait supporter son poids, toutes ses connectiques trépignaient d'impatience rien qu'à l'idée de la voir ! Il pourrait lui montrer comme il avait fait des progrès ! Il s'était beaucoup entraîné depuis leur dernière rencontre, et il avait suivi tous ses conseils.
Il espérait qu'elle serait fière de lui. Ce serait pour lui le plus beau des cadeaux, de rendre fière Maman.
- Tout va bien ?
Félix se retourna en entendant la voix dans son dos. Elle était là, dans son dos. A peine posa-t-il les yeux sur elle qu'un flot d'informations se mit à défiler en bas de son champ de vision : Emma Van de Püt, 43 ans, mariée à ...
Félix se concentra ailleurs avant que la ligne de texte ait terminé sa course. Il connaissait tout par coeur. Il lui fit un petit signe, comme il avait vu une petite fille le faire dans la rue tout à l'heure. Il s'était dit qu'il allait le refaire, que ce devait être adapté.
- Bonjour Maman, dit-il. Tu as passé une bonne journée, aujourd'hui ?
C'était comme cela que les humains faisaient, pour se dire bonjour, pour entamer les conversations. Ils s'intéressaient aux autres, leur demandaient ce qu'ils avaient fait. Félix les avaient beaucoup observé pour apprendre - et les imiter.
Bien entendu, il savait qu'Emma n'était pas réellement sa mère – pour la simple et bonne raison qu'il n'en avait pas. Mais il supposait que s'il en avait eu une, ce serait comme cela qu'il l'aurait aimée.
Il avait tellement hâte de lui montrer ses progrés et de lui raconter tout ce qu'il s'était passé dernièrement qu'il n'attendit même pas qu'ellr réponde pour reprendre, avec enthousiasme :
- Regarde !
Et il lui fit son plus beau sourire. Il y arrivait presque maintenant, et à chaque fois qu'il essayait de nouveau, il s'améliorait.
- Je les fais bien, maintenant, n'est-ce pas ?
Et il ajouta aussitôt après, sans la moindre transition, un brin songeur, en se rappelant les dernières rencontres qu'il avait eues avec des inconnus :
- Je fais tout ce que tu m'as dit... Je ne comprends pas pourquoi les humains sont si compliqués, ils deviennent tous agressifs quand je dis leur nom. Tu penses que je fais quelque chose de mal ? Peut-être que je leur fait peur ?
Après tout, ce n'était toujours que dire un prénom. Le leur de surcroît. Alors, non, il ne comprenait pas vraiment...
Il ne s'ennuyait pas, l'avalanche de notifications qui peuplaient constamment son champ de vision lui donnait toujours de quoi s'occuper. Pourtant, parfois, il aurait bien aimé pouvoir s'ennuyer, comme les vrais humains.
Pour patienter, il se repassait les moments de la journée que sa carte mémoire avait enregistrés. Les images défilaient devant ses yeux et avaient remplacé l'arrière boutique. Il savait que les humains faisaient cela pour s'occuper. Ils pensaient au passé, alors il faisait de même.
Il avait tellement hâte que Maman arrive ! Même s'il était sagement assis sur ce qu'il avait trouvé qui pouvait supporter son poids, toutes ses connectiques trépignaient d'impatience rien qu'à l'idée de la voir ! Il pourrait lui montrer comme il avait fait des progrès ! Il s'était beaucoup entraîné depuis leur dernière rencontre, et il avait suivi tous ses conseils.
Il espérait qu'elle serait fière de lui. Ce serait pour lui le plus beau des cadeaux, de rendre fière Maman.
- Tout va bien ?
Félix se retourna en entendant la voix dans son dos. Elle était là, dans son dos. A peine posa-t-il les yeux sur elle qu'un flot d'informations se mit à défiler en bas de son champ de vision : Emma Van de Püt, 43 ans, mariée à ...
Félix se concentra ailleurs avant que la ligne de texte ait terminé sa course. Il connaissait tout par coeur. Il lui fit un petit signe, comme il avait vu une petite fille le faire dans la rue tout à l'heure. Il s'était dit qu'il allait le refaire, que ce devait être adapté.
- Bonjour Maman, dit-il. Tu as passé une bonne journée, aujourd'hui ?
C'était comme cela que les humains faisaient, pour se dire bonjour, pour entamer les conversations. Ils s'intéressaient aux autres, leur demandaient ce qu'ils avaient fait. Félix les avaient beaucoup observé pour apprendre - et les imiter.
Bien entendu, il savait qu'Emma n'était pas réellement sa mère – pour la simple et bonne raison qu'il n'en avait pas. Mais il supposait que s'il en avait eu une, ce serait comme cela qu'il l'aurait aimée.
Il avait tellement hâte de lui montrer ses progrés et de lui raconter tout ce qu'il s'était passé dernièrement qu'il n'attendit même pas qu'ellr réponde pour reprendre, avec enthousiasme :
- Regarde !
Et il lui fit son plus beau sourire. Il y arrivait presque maintenant, et à chaque fois qu'il essayait de nouveau, il s'améliorait.
- Je les fais bien, maintenant, n'est-ce pas ?
Et il ajouta aussitôt après, sans la moindre transition, un brin songeur, en se rappelant les dernières rencontres qu'il avait eues avec des inconnus :
- Je fais tout ce que tu m'as dit... Je ne comprends pas pourquoi les humains sont si compliqués, ils deviennent tous agressifs quand je dis leur nom. Tu penses que je fais quelque chose de mal ? Peut-être que je leur fait peur ?
Après tout, ce n'était toujours que dire un prénom. Le leur de surcroît. Alors, non, il ne comprenait pas vraiment...
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