Avatar : Cable/Josh Brolin

Signe(s) distinctif(s) : Une multitude de cicatrices, notamment de brûlures, de grandes balafres sur le visage autant près de son oeil valide que de l'autre...Oh, et son corps est à 35% robotique.

Améliorations : Son œil, couplé à un implant auditif, et son bras gauche sont des prothèses biomécaniques. Un exosquelette recouvre sa colonne vertébrale, lui permettant d'avoir des sensations dans son bras mécanique et lui injectant en même temps des analgésiques anti-douleurs et douleurs fantômes. Il possède aussi des implants anti-addiction à la clope et à l'alcool.

Un peu bourru de prime abord, Jessee est...Pire que ça. C'est un pince sans rire plutôt handicapé du sourire et complètement blasé. Rien ne semble l'impressionner ou presque, ce qui fait de lui un bon mercenaire. Cependant, avec ses proches bien qu'il n'en ait pas des tonnes (très peu en fait), il est bien différent et c'est son coté protecteur qui prendra le dessus. Il ne recule devant rien pour sauver ce qu'il aime et ses conviction, c'est souvent sa vie qu'il met en jeu pour parvenir à les préserver. En de rares occasions il peut même se montrer assez tendre, mais ça n'a pas toujours été le cas et il lui arrive encore d'être un peu gauche dans une situation romantique. Totalement incapable de parler de ses sentiments, il privilégie l'action plutôt que les interminables discours et fuira comme la peste les discussions sérieuses qui ne concernent pas le milieu professionnel.

Jessee avait toujours été patriote. Mais dans le bons sens du terme, pas pour une patrie mais pour son peuple, « Par le Peuple, Pour le Peuple » comme disait son père, un homme bon et bienveillant comme s’il en était. Il avait transmis à son fils cette envie de justice, de protéger les innocents et de renverser ceux qui tentaient d’en profiter. Il vivait avec sa famille dans un des quartiers moyens de la ville et n’avait jamais eu à vraiment souffrir de la pauvreté, mais l’écart qui existait dans l’Atlantide entre les riches et les autres étaient chaque jour de plus en plus imposant et il n’y avait pas besoin d’être un mendiant pour constater la pression qui pesait sur les gens « normaux » qui tentaient juste de vivre convenablement sans faire de mal à personne.

C’est en fin d’adolescence qu’il prit réellement connaissance de la présence d’UBIK. Ce n’était pas vraiment un organisme qui passait inaperçu, mais Jessee n’avait pas pris la peine de s’y intéresser jusqu’à ce qu’il entende parler d’un coup mené par leurs agents et qui avait permis à d’honnêtes gens de s’en sortir un peu mieux. À l’époque, UBIK représentait un idéal pour le jeune homme. La preuve qu’on pouvait œuvrer pour le peuple malgré les dangers. Aucun doute, il voulait en être. Bien qu’il n’ait qu’une idée basique des cyber technologie et une connaissance assez mainstream du cyberespace, il avait d’autres atouts dans son jeu. En effet, la formation au combat qu’il avait reçue et pour laquelle il s’était fait poser un œil bio mécanique qui augmentait son acuité visuelle et sa précision de 200%, faisait de lui un excellent mercenaire.

Bien sûr, UBIK n’ouvrait pas les portes à n’importe quel fin tireur sans s’assurer avant que ça valait le coup et que ce n’était pas un piège. Jessee dut donc faire ses preuves, longtemps. Il avait commencé sur des missions simples, la plupart du temps des boulots de relai ou d’homme à tout faire, basiquement on lui faisait traiter la merde, mais paradoxalement, il était plutôt fier de servir son pays, enfin, les gens qui l’habitaient, du moins. Bientôt, sans qu’il ne s’en rende vraiment compte, on lui lava peu à peu le cerveau, les vrais ennemis devenaient les grandes Corporations. Cela devint son seul objectif. Qu’il devait mener à terme, peu importe le moyen. Sans le réaliser, il œuvrait maintenant à les renverser, croyant toujours être à la recherche d’une amélioration pour le peuple mais œuvrant en fait pour servir les desseins d’un organisme qui vouait simplement une haine aux dirigeants.

C’est lorsqu’il devint enfin la machine à tuer qui ne posait pas de question qu’on attendant de lui qu’il put officiellement devenir membre à part entière de l’équipe de mercenaires d’UBIK. Les choses commencèrent à s’accélérer à partir de là. Il effectuait toute sortes de missions, la plupart du temps de couverture, et le faisait bien. Les missions les plus périlleuses lui furent donc bientôt naturellement confiées en priorité. Son job consistait à présent à littéralement protéger les informations et les informateurs.

Il croisa la route d’Ezekiel Van Höfer, un jeune bleu déterminé à faire ses preuves. Jessee s’était fait la réflexion un peu étrange qu’il lui rappelait un peu ses débuts quoi que dans un style différent. Au-delà de ça, il ne l’estima pas plus ça, même s’il reconnaissait sans hésitation que ce blanc bec savait ce qu’il faisait en matière d’information. Il savait tirer les vers du nez de n’importe qui avec une subtilité étonnante. Avec son concours, l’attaque prévue sur Tyr Inc. ne pouvait qu’être couronnée de succès.

Mais à l’instar des problèmes informatiques qui sont globalement causés par l’interface chaise – clavier, le principal problème de l’organisme rebelle, c’était les rebelles eux même.

Quelque chose avait merdé dans le plan car les mains armées de Tyr Inc. les attendaient. Une taupe, apprit-il plus tard. Quelqu’un les avait trahis. S’en suivit un beau bordel. Beaucoup étaient morts cette fois-là, les trois quarts de l’opération. Mais Jessee étaient bien accroché à ses pompes. Il n’avait eu le temps que d’évacuer quelques-uns dont il n’était même pas sûr qu’ils allaient survire, dont Ezekiel, -vous parlez d’une première mission…- il faut dire qu’avec un bras arraché, les possibilités de mouvements et de conscience restent limitées.

Il avait eu de la chance. Il s’en tirerait avec quelques séquelles physiques, des cicatrices, et un bras tout neuf et multifonction. Il ne s’en plaignait pas. Le combat continuait.

« On s’en est occupé, il causera pas de problèmes, t’inquiète pas, il ne parlera pas. »

S’était-il entendu dire lorsqu’il avait demandé des nouvelles de l’informateur qui était tombé avec eux. Ce n’était pas spécialement la réponse à la question qu’il avait initialement posée, et ça ne lui plaisait pas tellement d’ailleurs. Qu’avaient-ils fait ? Ils n’avaient quand même pas achevé le pauvre gosse, non ? Oh non, il l’apprendrait plus tard, son sort avait été bien pire. Il tenta au départ de ne pas se laisser distraire, les dommages collatéraux ça pouvait arriver, les missions étaient périlleuses et le gamin le savait. Jessee tenta de s’en persuader, ou quelqu’un l’en persuada, il n’en était plus très sûr. Les missions s’enchainaient, et plus il y pensait, plus il se rendait compte de la merde sous-jacente. UBIK était censé protéger les populations. On ne faisait, certes, pas d’omelette sans casser des œufs, mais on transformait pas non plus le peuple en chair à canon jetable ! Ses convictions s’effondrèrent lentement mais surement. Incapable de savoir encore quoi ou qui croire, il lâcha prise.

Quitter UBIK était aussi difficile de le rejoindre, la peur en plus de se faire trafiquer les souvenirs. Jessee décida alors qu’il n’en aurait plus aucun. Simulant un choc post-traumatique à retardement. Plongé dans un mode virtuel, la plupart des techniciens et neuromancers d’UBIK pensaient tous savoir sur tout et tout le monde, mais bien souvent il leur manquait la conscience de la réelle réalité, celle dans laquelle tout le monde vivait, c’est bien pour ça qu’il y avait des taupes dans le système, ils étaient loin de tout contrôler et surtout pas les gens qui avaient décidé de leur faire à l’envers. À leurs yeux, Jessee était amnésique, ce qui le protégeait en quelque sorte. Ils le laissèrent partir sans trop poser de question en apparence, mais Jesse n’était pas dupe, ils le surveillaient surement constamment. C’est pourquoi, les secrets enfouis avec sa prétendue amnésie resteraient enfouis à jamais. Comme oubliés. Pour donner le change, il arrive qu’il transmette les infos qu’il aura pu glaner à droite à gauche à ses contacts chez UBIK, bien qu’il soit à présent freelance. Au moins, là, il pouvait contrôler ce qu’il disait, à qui il le disait et ce que les gens feraient de ces indications.

De toute façon on est jamais mieux servi que par soi-même.

Pseudonyme : Megumi
Âge : 24 ans
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Comment avez vous connu le forum ? : Bla,bla,bla, "Tu vas me détester mais..." , blablabla, "L'erreur de ma vie"...Bla.
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