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# Mirage
L'Atlantide
Ses particularités
La hiérarchie gouvernementale de la ville comprend six maires en tout. Les trois maires d’une même zone (Haute/Basse) sont sous l’autorité d’un sénateur, lui-même sous l’autorité du président.
Tout d’abord, l’Atlantide est séparée en deux zones ; la Haute Atlante accueille les quartiers les plus riches, la Basse Atlante les plus populaires et défavorisés. Ces zones sont séparées en quartiers ; trois dans la Haute Atlante (l’El Dorado, le Niflheim, le Kitezh) et trois dans la Basse Atlante (l’Asgharta, Avalon, le Chemmis). Bien qu’ils soient tous in fine sous la direction du président de la ville, chaque quartier a un fonctionnement autonome.
Les maires s’occupent des problèmes immédiats de leurs quartiers. Ils sont élus tous les trois ans, à raison d’un quartier en élection par an. Ainsi, l’El Dorado et l’Asgharta seront en période d’élection au même moment, puis le Niflheim et Avalon, enfin le Kitezh et le Chemmis.
Les sénateurs, au nombre de deux, servent de médiateurs entre les quartiers en cas de problèmes ou même pour des projets s’étirant sur plusieurs d’entre eux. Ils servent en quelque sorte à ce que tous les quartiers d’une même zone soient cohérents entre eux. Ils sont élus tous les six ans, après que chaque quartier ait connu deux élections.
Enfin, le président est celui qui permet de coordonner la vie quotidienne de l’Atlantide de manière générale. En cas de troubles que les sénateurs ne sauraient régler, c’est au président qu’il revient d’intervenir. Les élections présidentielles ont lieu tous les cinq ans.
Le président ne doit officiellement avoir aucun lien avec les corporations afin d’éviter tout conflit d’intérêt, aussi ses équipes de campagne sont devenues expertes pour cacher la corruption qui a réellement cours.
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L'Atlantide
« Des amoureux dissidents, échappés d’une réserve chinoise, s’embrassent pour fêter leur révolution. »
« Une troupe de chanteurs touvains s’arrête pour se lancer dans un chant des steppes impromptu. Les auditeurs des webcanaux retransmettent ces précieuses minutes à la communauté… »
« Un flic disperse les putes. Une bande de loups-garous russes comprend qu’ils ne baiseront pas cet après-midi… »
Transmetropolitan, Warren Ellis
La ville a connu au fil des décennies un brassage culturel tellement important qu’à l’heure actuelle la différenciation des ethnies n’a plus aucun sens. Avec les progrès technologiques, les formes de racismes ont elles aussi évoluées ; on n’a plus peur de « l’autre » pour sa couleur de peau, mais parce qu’il s’éloigne de l’image de l’humain pur (riggers, transients). De la même manière, les identités de genre et orientations sexuelles en tous genres sont tellement courants dans le paysage Atlante que plus personne n’y prête la moindre attention.
« Cette ville ne s’est jamais laissée aller au déclin. Elle grandit, follement, intensément. C’est un bon gros bordel, brillant, bruyant et puant. Elle tire sa force des milliers de cultures qu’elle abrite et des milliers qui apparaissent chaque jour. Elle n’est pas parfaite. On y vole, on y triche. Ce n’est pas une utopie et je préfère de loin la montagne… Mais la Ville vit. »
Transmetropolitan, Warren Ellis
L’Atlantide est une ville rocambolesque haute en couleurs qui semble avoir son identité propre. A toute heure du jour et de la nuit, elle vit. Un bar ouvre quand les bureaux ferment, des jeunes gagnent la rue tandis qu’un couple rentre chez lui en gloussant. Jamais l’activité ne cesse. De nouvelles zones sont toujours en travaux à mesure que la science et la technologie progresse, que les quartiers doivent être réhabilités au goût du jour.
« Un rire, plus haut dans la rue : les night-clubs ouvrent leurs portes. Le goût des cigarettes de la ville, doux et gras. Le claquement d’un coup de feu. Les cris d’un couple qui a attendu toute la journée pour faire l’amour. La caféine me brûle les doigts, ma tête bourdonne d’une intelligence renforcée. Un taxi m’attend au bout de la rue, parce que c’est ainsi que vont les choses. La ville, sous mes pieds.
Je suis chez moi. »
Transmetropolitan, Warren Ellis
La monnaie en court est le Quid (Quasi Universal Intergalactic Denomination), mais il n’en existe presque aucune forme physique. En effet, au profit du paiement dématérialisé sa production a cessé il y a longtemps déjà. Seuls les citoyens les plus pauvres l’utilisent encore car ils n’ont pas toujours les moyens de financer un OmniTech.
« On distingue les quartiers pauvres aux détritus. Dans les quartiers riches, on a des faiseurs à blocs intégrés. Pas besoin d’acheter de marchandise, donc pas de détritus. Ce coin est plus pauvre qu’un tas de mendiants morts. Pire. Les détritus indiquent aussi que la classe moyenne est ailleurs ; personne pour fouiller les poubelles… »
Transmetropolitan, Warren Ellis
La technologie est présente partout, au service de l’utilisateur à condition qu’il ait de quoi la payer bien entendu. On n’imaginerait plus une seule maison où il faut encore se lever chercher une télécommande pour pouvoir zapper devant sa télé, ou même une rue où des robots invisibles remplissent leur unique mission ; nettoyer. Concrètement, si un objet (tout aussi loufoque soit-il) n’existe pas encore, c’est qu’il est sur le point d’être inventé par l’un des nombreux chercheurs de la ville. Les faiseurs ne sont qu’un infime exemple de ce qu’un logis digne de ce nom se doit de posséder.
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L'Atlantide
Les métiers et leur évolution
Avec l’évolution des mœurs, il est inévitable que les métiers changent avec. Depuis que le dernier animal organique s’est éteint et que leur remplacement par des automates plus vrais que nature les a fait sortir de la mémoire des hommes, les vétérinaires sont devenus des mécaniciens spécialisés. La plupart des chirurgiens sont maintenant des ingénieurs occupés à réparer les greffes cybernétiques puisque la puce empêche toute maladie de se propager tandis que les médecins sont des techniciens chargés de surveiller son état.
Les neuromancers, autrefois appelés informaticiens, occupent l’un des métiers les plus importants de la ville puisqu’ils sont capables de se connecter directement au cyberespace.
A l’inverse, avec la fermeture définitive de l’Atlantide sur le monde extérieur des vocations telles qu’historien ou géographe ont tout bonnement disparues.
Et qui dit isolement dit fin de l’armée. Qui a besoin de se préparer à combattre une menace extérieure quand l’extérieur en question n’existe pas ? La police gouvernementale est, elle aussi, restreinte au profit de moyens mis en œuvre par les corporations. Drones, caméras, robots, ici on ne lésine pas sur la qualité des services… automatisés.
Mais Tyr Inc. et Valkyrie Medical disposent également de milices privées qu’ils n’hésitent pas à louer à la ville lorsque ses forces ont besoin de renfort (grands événements, émeutes…). Les mercenaires vivent aussi beaucoup de cette économie, certains freelances étant même régulièrement missionnés par la police pour les aider aux diverses patrouilles.
